Le gouvernement, par une mesure administrative en-dehors de tout contrôle judiciaire, a annoncé avoir déjà mis hors service en France cinq sites internet. Il s’agit pour l’heure de sites islamistes, accusés de faire « l’apologie du terrorisme » et d’un site de pédocriminels. Le gouvernement d’occupation a obtenu des députés le droit de fermer tous les sites qui le mécontenterait.
Cette mesure administrative est officiellement réservée aux sites internet faisant la promotion du terrorisme ou la pédocriminalité ; sans aucun débat contradictoire et sans contrôle judiciaire, elle pourrait très rapidement conduire à l’interdiction de tous les sites dissidents – à commencer par Jeune nation contre lesquels le gouvernement d’occupation ne cesse de multiplier les procès. Le risque de voir la loi élargie aux sites « antirépublicains » est très grand.
Le gouvernement n’a pas tardé à appliquer cette mesure liberticide, qui n’a été validée par décret que le 6 mars dernier.
Fonctionnement
Concrètement, pour aboutir à la fermeture d’un site, l’Office central de lutte contre la criminalité liée aux technologies de l’information et de la communication (OCLCTIC) adresse aux hébergeurs et aux éditeurs des sites concernés une liste des sites accusés – mais pas jugés – à suspendre. La même liste de suspects est envoyée par le ministère de l’Intérieur aux fournisseurs d’internet, qui ont alors 24 heures pour obéir aux mesures liberticides de blocage. Tous semblent décider à collaborer avec le gouvernement et à appliquer les mesures totalitaires.
C’est donc techniquement sur le papier une mesure complète et imparable. Sauf qu’en réalité, seuls les fournisseurs, éditeurs et hébergeurs français sont concernés. L’utilisation d’un réseau chiffré comme TOR devrait permettre de contourner ces censures. Les sites peuvent, avec les moyens dont disposent les islamistes, très facilement être ré-hébergés dans un autre pays rapidement. Cette course à la censure ne peut être efficace que contre des Français numériquement peu nombreux – la communauté nationaliste, par exemple. Contre une population de 15 millions d’étrangers, auxquels se’ajoutent de nombreux Français dénaturés par leur République, disposant d’innombrables relais à l’étranger, pouvant utiliser des sites en français, mais encore en arabe, en anglais et dans diverses autres langues selon les origines, elle est totalement inefficace, d’autant plus que les réseaux sociaux rendent illusoire toute véritable censure.
L’inaction complice des défenseurs de la « Liberté »
Cette mesure a été finalement très peu dénoncée par les associations de défense des libertés publiques. Pour donner le change de nombreux groupes droitsdelhommistes ont publié des articles ou donné quelques entretiens, mais sans véritablement réagir alors qu’ils disposent habituellement d’un fort pouvoir de mobilisation. Ainsi, la Commission nationale consultative des droits de l’Homme (CNCDH) a donné un avis défavorable à la loi. Mais l’avis de cette autorité administrative consultative du gouvernement n’a pas été écouté et la situation en est restée là.
Cette inutile commission, qui existe depuis près de 70 ans, a coûté des millions d’euros aux Français sans rien apporter aux Français et sans avoir la moindre influence comme le montre son incapacité à faire face à l’arbitraire gouvernemental. Elle a été notamment dirigée par René Cassin, Jean-Pierre Bloch ou Jean Kahn.
Parmi ses membres actuels figurent Daniel Keller, grand maître du Grand Orient de France, Me Francis Szpiner, Jean-Michel Balling, pour la Grande Loge de France, Henri Leclerc (Ligue des Droits de l’Homme), Alain Jakubowicz (Ligue contre le racisme et l’antisémitisme), le grand rabbin du Consistoire de Paris Alain Goldmann, Marc Leyenberger (expert (sic) de la commission européenne contre le racisme et l’intolérance du Conseil de l’Europe), Pierre Lyon-Caen, mais aussi – quand même – Mohammed Moussaoui (président du Conseil français du culte musulman), Soraya Amrani-Mekki, Joël Andriantsimbazovina, Samia Essabaa – professeur d’anglais (!) –, etc.