Un très probable nouveau règlement de comptes mortel s’est produit ce jeudi matin dans le 12e arrondissement de Marseille. Deux individus circulant à moto ont ouvert le feu sur leur victime avant de s’enfuir sans être arrêtés. Les faits se sont produits dans le quartier de la Fourragère, plutôt épargné jusqu’ici, sur l’avenue du 24 avril 1915, en pleine journée.
Depuis plusieurs mois, le gouvernement a mené une vaste opération de propagande mensongère, comme ce jour encore. Les médiats du système reprennent sans ciller les affabulations de Manuel Valls et des siens : « Délinquance à Marseille : la chute, enfin ! » osait ainsi La Provence hier ; « La délinquance baisse fortement à Marseille » a renchéri le torchon libéral-libertaire Libération de l’oligarque juif Patrick Drahi, dont il est plus facile de comprendre ainsi les facilités et la tolérance du gouvernement envers ses agissements.
Il s’agit, selon notre décompte, au moins du quinzième règlement de comptes mortels dans la région de Marseille depuis le début de l’année, soit déjà un de plus que pour l’ensemble de l’année 2014. Rien qui n’émeut Pierre-Marie Bourniquel, qui se dit « fier des résultats », quand plusieurs milliers de Marseillais sont victimes chaque jour des crimes et des délits commis par l’occupant et alors que, malgré l’action parfois efficace de la police, les criminels sont quasiment systématiquement relâchés par les juges antifrançais et dans tous les cas jamais expulsés.
« Il y a des résultats en matière de lutte contre la délinquance et l’insécurité. Le résultat à Marseille et dans les Bouches-du-Rhône, même s’il ne faut jamais être satisfait […] ce résultat il faut l’attribuer à l’engagement de l’État, mon action lorsque j’étais ministre de l’Intérieur, à l’action aujourd’hui qui est celle de Bernard Cazeneuve »,
fanfaronnait encore hier Manuel Valls qui, plutôt que de se préoccuper de l’avenir de la France, participait à une manifestation électoraliste d’un cadre du PS avant de partir en vacances.
Cette deuxième leçon conduira peut-être l’usurpateur de Matignon comme Pierre-Marie Bourniquel à un peu plus d’humilité : les mêmes avaient organisé en février dernier une vaste opération de propagande qui s’était achevée en fiasco après une violente fusillade en pleine rue durant laquelle le directeur de la police de Marseille avait lui-même été visé.