L’ancien premier ministre hongrois Péter Boross, combattant de la lutte contre l’occupation russe en 1956, qui avait intégré le gouvernement hongrois à la chute du communisme et participé à la décommunisation, a dénoncé l’invasion dans un entretien au journal hongrois Magyar Hirlap.
« Aujourd’hui, personne n’ose dire que l’immigration n’est pas seulement un problème de culture et de civilisation, mais aussi un problème ethnique. C’est le cas parce que des millions de personnes parlant différentes langues et ayant des couleurs de peau différentes de celle des Européens entrent en Europe. Ils n’ont pas seulement une culture différente, mais, plus important, un système d’instincts différents, accompagnés de capacités biologiques et génétiques différentes »,
a-t-il précisé. L’homme politique courageux a évoqué l’invasion des pays d’Europe occidentale où l’intégration, après trois ou quatre générations, s’est révélée impossible et catastrophique pour les pays envahis. Il a rappelé qu’en Hongrie même, les Gitans, en plusieurs centaines d’années, n’ont jamais été assimilés et sont toujours demeurés une population étrangère créant des tensions incessantes par son mode de vie incompatible avec celui des Européens. Ce qui a été impossible pour ces gens-là le sera tout autantpour les innombrables musulmans qui se pressent à la frontière selon lui.
« Le premier ministre Viktor Orban fera tout ce qu’il est possible de faire, mais la main du gouvernement est souvent retenue par le droit communautaire [de l’Union européenne (UE)] »,
a précisé celui qui est devenu un proche conseiller de Viktor Orban, qu’il a aidé notamment à rédiger la nouvelle constitution hongroise.
« Malheureusement, les médiats de l’opposition jouent avec les sentiments en montrant des visages d’enfants réfugiés pleurant pour manipuler l’opinion publique. Mais le sort de notre nation est en jeu avec ce problème et les considérations humanistes doivent s’effacer pour la résolution au fond de cette crise »,
a-t-il conclu.
Fonctionnaire, Péter Boross rejoignit l’insurrection de Budapest en 1956 contre l’occupation russe. Il intégra le comité révolutionnaire de Budapest et combattit l’occupant après quoi il fut arrêté, incarcéré puis placé, à partir de 1959, sous surveillance policière. Limogé de la fonction publique, il travailla dans la restauration avant de créer sa propre entreprise.
Parti à la retraite en 1989, il fut appelé l’année suivante au gouvernement par Jozsef Antall comme ministre sans portefeuille. Il fit notamment supprimer les statues, noms de rue, etc. « honorant » les criminels de l’Union soviétique que l’occupant avait disséminés dans toutes les communes du pays. À la mort de Jozsef Antall, il lui succéda, devenant le troisième premier ministre (après Miklos Nemeth, qui dirigea le gouvernement de transition et Jozsef Antall) de la Hongrie libre entre décembre 1993 et juin 1994. Il fut ensuite député jusqu’en 1998 puis à nouveau entre 2006 et 2010.
Ancien vice-président du Forum démocrate hongrois (MDF, Magyar Demokrata Fórum), il a quitté en 2010 ce parti devenu caricaturalement libéraliste et européiste – et qui disparaît rapidement du paysage politique. Il s’est alors rapproché du Fidesz (F-MPSz, Fiatal Demokraták Szövetsége-Magyar Polgári Szövetség [Alliance des jeunes démocrates-Union civique hongroise], dit Fidesz) et du premier ministre.
Grand homme !!! Le jour où le FN dit ça on peut faire de la date où cela sera dit une fête nationale car ça sera l’explosion du Système politico-financier français !