Réunion du gouvernement et des parlementaires responsables de l’accueil et de la diffusion des terroristes sur le territoire
Les politiciens criminels, principaux coupables des attentats de Paris le 13 novembre, comme de ceux qui ont conduit à la mort ces derniers mois d’Aurélie Châtelain, d’Hervé Cornara, comme de centaines de Français victimes de l’invasion depuis 40 ans, se réunissent actuellement dans le château de Versailles. Les deux chambres de leur parlement sont réunis en congrès dans la salle éponyme.
Ce fut surtout l’occasion de proférer vagues promesses et mensonges éhontés à l’image de cette déclaration de François Hollande :
« C’est cruel de le dire ; mais ce sont des Français qui ont tué d’autres Français »,
alors qu’il s’agit d’étrangers qui n’ont jamais eu de ‘français’ que les papiers bradés par leur République.
La « guerre »
Dans son discours François Hollande a repris le discours de Manuel Valls sur « la guerre ».
« Nous sommes en guerre »1,
a-t-il assené.
Au-delà des mots, de l’exaltation des « grands » principes républicains, l’intervention de François Hollande s’est soldée par une série d’annonces de mesurettes déjà très insuffisantes en soi d’une part et liberticides pour les Français par ailleurs. Il ne s’agit que d’annonces : il faudra pour qu’elles soient transformées en textes que des lois soient votées et que la constitution soit changée, ce qui pourrait demander plusieurs semaines au moins, probablement plusieurs mois. Des textes qui devront passer la censure du Conseil constitutionnel.
Après cela, rien n’indique que ces nouvelles lois soient appliquées, tant déjà des centaines de lois ne le sont pas (trafics d’armes, de drogues, réseaux pédocriminels, corruption des politiciens, pollution généralisée, etc.). Plusieurs vidéos et témoignages ont démontré que le prétendu « rétablissement des frontières », dont s’est vanté François Hollande lundi, n’avait en réalité pas été suivi d’effet.
Dictature républicaine et fédéralisme européiste
Les seules mesures qui seront sans doute réellement mises en place sont celles concernant l’accentuation de la dictature républicaine.
« Nous devons aller au-delà de l’urgence »,
a proclamé François Hollande après avoir précisé que la « Déclaration des droits de l’homme et du citoyen affirme que la sûreté et la résistance à l’oppression sont des droits fondamentaux », mais, car il y a un mais, « avec les actes de guerre du 13 novembre, l’ennemi a franchi une nouvelle étape ».
Entre autres déclarations, le président de leur République a également évoqué la nécessité de renforcer le fédéralisme européiste, celui-là qui, à l’image de leur République, est directement responsable de la situation.
« Je pense notamment à la lutte contre le trafic d’armes qui appelle des textes européens urgents »,
a déclaré François Hollande, évoquant encore « le PNR européen », utilisant cet anglicisme désignant les Données des dossiers passagers (DDP, Passenger Name Record, PNR).
Les annonces :
-10 000 emplois supplémentaires de gendarmes et policiers sur cinq ans, dont 5 000 venant d’être décidés.
-les conditions d’emploi des armes des policiers seront calquées sur celles des gendarmes, ce qui leur permettra d’ouvrir le feu plus facilement en cas de légitime défense.
-fin du laxisme judiciaire avec l’alourdissement « significatif » des peines.
-renforcement des moyens pour les forces de police et de justice.
-dissolution des groupes qui « provoquent la haine ou incitent aux actes terroristes ».
-accélération des étrangers qui représentent « une menace d’une particulière gravité pour la sécurité de la Nation ».
-interdiction de retour sur le territoire des binationaux représentant un risque terroriste
-possibilité de déchoir de sa nationalité française un individu condamné pour une « atteinte aux intérêts fondamentaux de la Nation » ou pour terrorisme, même s’il est né Français s’il est binational.
-renvoi des migrants qui ne relèvent pas du droit d’asile, mais accueil de tous les prétendus ‘réfugiés’, ceux-là même parmi lesquels se cachent les terroristes.
-rencontre de François Hollande d’une rencontre avec Barack Obama et Vladimir Poutine pour militer pour un « front commun » contre l’État islamique (ÉI, ed-dawla el-Islāmiyya)2.
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1« Avec les actes de guerre du 13 novembre, l’ennemi a franchi une nouvelle étape » ;
« Nous devons faire évoluer notre Constitution pour agir, conformément à l’état de droit, contre le terrorisme de guerre » ;
« Nous sommes en guerre » ;
« La France est en guerre. Les actes commis vendredi soir à Paris et près du Stade de France, sont des actes de guerre » ;
etc.
2 Une proposition qui n’a aucun sens tant que les puissances mondiales ne modifient pas leurs positions ; elles ont été incapables de s’entendre jusqu’ici. Cela ne semble pas prêt de changer : François Hollande s’est félicité d’apporter son « soutien à l’opposition anti-DAECH », c’est-à-dire les groupes qui participent à la déstabilisation de la Syrie.