Lors de leur irruption dans la salle du Bataclan, les terroristes ont tiré dans le tas en criant « Allahou akbar ! », ceci, au nom de Dieu, de leur Dieu, le Dieu de l’apocalypse ! Ce qui devait arriver arriva, mais personne ne savait où, quand et comment. Le lieu, le jour, l’heure, nous ne le connaissions pas mais nous savions, et c’est arrivé.
L’horreur absolue a frappé dans Paris vendredi soir, un vendredi 13. Partout. Au hasard. Ces meurtres sont signés, ils portent un nom : l’islamisme. Nous avons été témoins du plus terrible attentat de l’histoire de France, inédit par sa façon de faire. Plusieurs fusillades ont éclaté quasi simultanément dans Paris, et trois explosions produites par des kamikazes ont retenti aux abords du Stade de France pendant un match de football. S’en est suivi un véritable carnage dans la salle de concert du Bataclan, lors d’un spectacle de rock américain.
Malgré toutes les précautions prises, les mesures adoptées avec le plan Vigipirate, poussées à l’extrême, n’ont servi à rien, et d’ailleurs pas plus les malheureuses patrouilles de soldats au pied des monuments, aéroports et à l’entrée des grands magasins.
C’est dans le secret le plus absolu, que quelques dizaines de fanatiques ‘radicalisés’, connus des services secrets, dangereux, déjà partis ou revenus de Syrie, se préparaient à commettre une véritable équipée sauvage.
La France a suivi comme à son habitude depuis quelques années ses « libérateurs » américains dans leurs opérations de bombardement menées dans le désordre et l’inefficacité depuis des mois dans le ciel de l’Irak et de la Syrie. Le départ annoncé de notre porte-avions pour la région syrienne, qui devait mener des opérations certes limitées à des frappes sur les positions djihadistes et leurs alentours, pouvait-il rester indéfiniment sans réponse ?
Comment pouvions-nous imaginer une seconde que l’État islamique (ÉI, ed-dawla el-Islāmiyya) ou La Base (el-Qaïda), qui disposent en Europe, en France, d’une véritable cinquième colonne infiltrée dans la population, ne mèneraient aucunes représailles contre notre pays ? Cela n’est ni dans leurs habitudes et ni dans leur nature.
En entrant dans un conflit qui ne connaît pas de frontières, où les adversaires ne font aucune distinction entre civils et militaires, nous nous retrouvons touchés en pleine face. La nuit du vendredi 13 novembre 2015 que la France a vécu ce qui se trouve être malheureusement le quotidien de Bagdad, de Kaboul, de Beyrouth, de Damas ou de Mogadiscio depuis plusieurs années.
Cette guerre que nous tentions de tenir à distance nous a rattrapés. Elle est là, chez nous, sur nous, son odeur s’est abattue partout, dans les monuments, gares, bars, cinémas aéroports, etc. Les cibles sont partout, car nous sommes tous des cibles et les assassins sont parmi nous, prêts à frapper où ils veulent, quand ils veulent. Il faut nous rendre à l’évidence : nous ne pouvons faire la guerre au loin et avoir la paix dans notre pays.
Il faut maintenant que celui qui fait office de président de leur république et son gouvernement tirent toutes les conséquences de leurs politiques immigrationnistes, conséquence directe de cette tragédie, en démissionnant immédiatement.
Seul, un État nationaliste autoritaire mis en place par le biais de la Révolution nationale peut remédier à tous ces maux qui sont en train de faire disparaître notre France multiséculaire.