Parmi les nombreuses assignations à résidence notifiées depuis les attentats du 13 novembre, l’une d’elles vise Farouk ben-Abbès, islamiste à papiers belges. Ce dernier avait été inquiété en 2009 après la découverte de documents d’une autre islamiste, l’Albanaise Dude Hohxa, arrêtée après un attentat en Égypte, où elle vivait.
« Si c’est vraiment vrai que Farouk avait pour projet de faire exploser le Bataclan, à Paris, alors ils ont raison de le maintenir en prison, j’aime pas ces trucs-là… »
avait-elle écrit dans un carnet, rappelant l’engagement des propriétaires, Joël et Pascal Touitou, dit Laloux, en faveur de l’État criminel d’Israël.
Les deux extrémistes juifs ont vendu l’établissement deux mois avec les attaques. Depuis l’un d’eux a rejoint la base d’où, deux jours après les attaques, il déclarait : « Il va falloir trois jours pour nettoyer juste ça », en parlant du sang versé…
Farouk ben-Abbès est toujours officiellement poursuivi pour son implication dans l’attentat commis en février 2009 contre des lycéens français. Une jeune Française, venue de Levallois-Perret en voyage scolaire, Cécile Vannier, avait perdu la vie au Caire dans cette attaque. Elle avait 17 ans. La bombe aurait été déposée par un commando de l’Armée de l’islam (Jaish el-Islam), liée à La Base (el-Qaïda). Près de sept ans plus tard, le dossier n’a pas avancé malgré les diverses pistes explorées et aucun procès n’est prévu.
Farouk ben-Abbès ne fut pas poursuivi pour le projet d’attentat contre le Bataclan, faute de preuve. Durant l’enquête, plusieurs noms d’islamistes étaient apparus, dont celui de Fabien Clain ; c’est lui qui a revendiqué les attaques de novembre depuis la Syrie.
À plusieurs reprises durant les années 2000, des militants propalestiniens ont dénoncé le Bataclan, où étaient organisées régulièrement des soirées pour recueillir des fonds pour une armée criminelle étrangère – des manifestations scandaleuses tenues avec le soutien actif et la protection doublée de leur République et des terroristes de la Ligue de défense juive (LDJ). Selon les détracteurs des frères Touitou, ces derniers offraient la location de la salle pour la récolte de fonds au ‘Magav’, la police aux frontières israélienne (Mishmar HagVul), notamment auteure en 1956 du massacre de Kafr Qassem.
C’est peut-être ce qui a motivé le choix de la cible par les islamistes ayant attaqué Paris en novembre, parmi les salles de spectacles qui étaient devenues une cible prioritaire de l’État islamique (ÉI, ed-dawla el-Islāmiyya). Comme en politique l’impunité des politiciens corrompus et faillis est l’un des moteurs essentiels du Front national, l’impunité de l’État criminel a permis l’affirmation de groupes de plus en plus violents, les mouvements révolutionnaires de Palestine, harcelés par les troupes juives, cédant la place aux islamistes, favorisés objectivement par l’entité sioniste.
Un responsable hongrois donne sa version du 13/11 : « Ce qui s’est passé à Paris est clair : certains milieux d’affaires influents, oserais-je dire soutenus, tentent d’opposer l’Europe chrétienne à l’Etat islamique. »
http://www.tel-avivre.com/2015/12/02/un-maire-dune-ville-hongroise-accuse-israel-detre-linstigateur-des-attaques-de-paris/