La libération de Nikos Michaloliakos, le chef de l’Aube dorée, a été refusée par la justice grecque, au prétexte non pas d’actions criminelles mais seulement de ses écrits et de ses discours.
À l’inverse, l’un des plus sanguinaires criminels de l’histoire grecque, Christodoulos Xiros, a pu « s’échapper » avec la claire complicité des autorités, au lendemain de la Saint-Sylvestre.
Ce tueur marxiste non-repenti est un membre de l’Organisation révolutionnaire du 17 novembre (Επαναστατική Οργάνωση 17 Νοέμβρη ou 17-N), responsable de 23 assassinats et une dizaine d’attentats, entre autres actions terroristes. Le groupe communiste, officiellement démantelé, n’a jamais déposé les armes. Nombre des tueurs du groupe ont échappé à la justice et poursuivi leurs méfaits depuis, notamment par les assassinats ces dernières années de journalistes indépendants, de simples policiers ou encore de jeunes patriotes, sous divers noms.
Ce criminel, l’un des principaux activistes du groupe, a été condamné à dix fois la perpétuité pour ses meurtres. Emprisonné à la prison de Korydallos, la presse relate l’incroyable laxisme des autorités à son égard :
« Il pouvait circuler relativement librement d’une aile à l’autre de la prison. Il aurait ainsi sympathisé avec des membres d’un groupe anarchiste radical, baptisé “Conspiration des cercles de feu”. Le 31 décembre, Xiros aurait même organisé une fête avec eux dans sa prison »
rapporte ainsi Europe 1.
Pire encore le 1er janvier, le tueur a bénéficié d’une « permission » pour rendre visite à sa famille. À la fin de cette permission, il ne s’est évidemment jamais présenté à la prison.
Le site internet d’un autre groupe terroriste, la Conspiration des cellules de feu, dont certains membres ont possiblement participé à son « évasion », s’est réjoui de l’information ajoutant : « le temps d’attaquer est venu ».
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