Il n’aura pas résisté longtemps. Moins de vingt-quatre heures. Après avoir rendu hommage au maréchal Pétain le 7 novembre au matin en disant qu’il avait été « un grand soldat » en 14-18 et qu’il méritait l’hommage de la nation au même titre que les sept autres maréchaux de la Grande Guerre, Emmanuel Macron a fait aussitôt machine arrière devant les cris d’orfraie du CRIF, de la LICRA, du Grand Orient de France et d’une grande partie de la classe politique, des communistes à certains représentants du Rassemblement national comme Steeve Briois, l’ahuri et inverti maire d’Hénin-Beaumont. Se disant “choqué” par les propos du chef de l’Etat, le CRIF, comme à son habitude, n’a pas fait dans la nuance : « La seule chose que nous retiendrons de Pétain, c’est qu’il a été, au nom du Peuple français, frappé d’indignité nationale lors de son procès en juillet 1945 », a ainsi déclaré le président du Crif, Francis Kalifat. Il est vrai qu’en indignité, le CRIF s’y connaît ! Jacques Attali, le mentor de Macron, a publiquement rappelé à l’ordre son poulain : « Que le président de la République rende hommage au responsable des lois anti-juives, de la rafle du Vel d’Hiv et d’autres horreurs serait un sacrilège. Et j’ai assez confiance en Emmanuel Macron pour penser qu’il n’en fera rien. »
La réaction du CRIF et de ses esclaves et acolytes a, comme d’habitude, été suffisante pour faire plier le président de la République. Bien que ce dernier ait répété qu’il était contre « une police de l’histoire » (pourquoi alors n’abroge-t-il pas la loi Fabius-Gayssot ?) et qu’il fallait « regarder la réalité en face », il a reculé le soir même. Benjamin Griveaux, porte-parole du gouvernement, écrivait sur Facebook le soir même. « Aucun hommage ne sera rendu à Pétain le 10 novembre aux Invalides. Les maréchaux dont l’honneur n’a pas été entaché, ceux-là, et ceux-là seuls, recevront l’hommage de la République : Foch, Joffre, Lyautey, Franchet d’Esperey, Fayolle, Maunoury. Pas Pétain, qui a été frappé d’indignité nationale pour avoir collaboré avec la barbarie nazie de façon odieuse et criminelle. » Selon Benjamin Griveaux, « dans les propos » d’Emmanuel Macron concernant le maréchal, « il n’était nullement question d’hommage républicain, mais de vérité historique ». Mais la quête de la vérité historique est une revendication dangereuse dans une République qui repose sur le mensonge, l’imposture et la falsification de l’histoire.
La vérité, c’est que le maréchal Pétain est toute sa vie resté fidèle à lui-même, toujours soucieux d’économiser le sang français, de veiller à l’intendance, d’être à l’écoute de ses soldats, de ses compatriotes. S’il a reçu le qualificatif glorieux de vainqueur de Verdun, et joui d’un extraordinaire prestige, c’est qu’il avait su redonner le moral à ses troupes, les galvaniser, en montrant que les soldats n’étaient pas de la chair à canon mais des êtres humains qui méritaient d’être traités dignement, décemment, malgré la tragédie de la guerre. C’est ce même souci de sauver ce qui pouvait l’être et de préserver autant que possible son peuple du malheur et de la division qui l’anima de 1940 à 1944 et qui lui fit faire don de sa personne à la France. Alors que la guerre en juin 1940 avait déjà fait cent mille morts et deux millions de prisonniers et que des millions de Français fuyaient sur les routes, que le désastre était total, il réussit à négocier un armistice le moins défavorable possible puisque la moitié du territoire métropolitain restait en zone libre et la France gardait la totalité de son empire colonial.
Puisque nous vivons dans un univers judéocentré, tout le bien qu’a pu faire le maréchal Pétain ne compte pas. Il est effacé, il est gazé par la Shoah qui agit comme un virus effaçant de nos mémoires notre véritable histoire nationale et transformant nos héros les plus valeureux en fieffés assassins. Le statut des juifs suffit à gommer aux yeux de la Synagogue l’héroïsme et les vertus d’un maréchal de France tant aimé de ses Poilus. Les organisations juives prétendent à longueur de journée qu’elles luttent contre la haine, mais qui déverse des flots de haine à jets continus, qui agit en censeur de l’histoire, qui pousse des cris d’orfraie dès qu’un propos n’a pas l’heur de leur plaire, qui menace, exige, condamne, ordonne sans cesse, qui se veut l’arbitre des élégances, qui édicte la frontière entre le bien et le mal, le permis et l’interdit, le digne et le nauséabond ?
Interrogé par Elkabbach à la fin de son second septennat sur la volonté de Klarsfeld de faire condamner officiellement la France pour son attitude prétendument criminelle à l’égard des juifs pendant la guerre, Mitterrand avait répondu : « cela, c’est l’entretien de la haine ». On ne saurait mieux dire. Et lors de l’ultime petit-déjeuner qu’il prit à l’Elysée, le 17 mai 1995, quelques heures avant de céder sa place à Jacques Chirac qui paya très vite « sa dette électorale à la communauté juive » (dixit JMLP) en prononçant le honteux discours du Vel d’Hiv le 16 juillet 1995, François Mitterrand confia à l’académicien Jean d’Ormesson à propos de la campagne médiatique orchestrée contre lui au sujet de ses relations avec Bousquet (le célèbre, pas l’ectoplasme de la Nouvelle librairie !) et de son refus de se plier au diktat de Klarsfeld : « Vous voyez là l’influence puissante et nocive du lobby juif ».
Cette influence n’a nullement reculé depuis la mort de Mitterrand, bien au contraire. Et elle ne date pas d’aujourd’hui. Quasiment tous les présidents de la République, même les plus judéoserviles, ont fait face, à un moment donné, aux attaques du Sanhédrin parce qu’ils ont fait une déclaration ou pris une initiative jugée non judéo-comptatible. De Gaulle, qui a toujours été entouré d’israélites autour de lui, de René Cassin à Maurice Druon, qui a fait d’un petit-fils de rabbin, Michel Debré, le Premier ministre de la France, qui avait comme ami Lucien Neuwirth, le père de la pilule contraceptive, a été attaqué pour avoir évoqué en 1967, au moment de la guerre des Six Jours « un peuple d’élite, sûr de lui et dominateur ». Pompidou, ancien de la banque Rothschild, qui servit pendant son mandat présidentiel les intérêts de la finance apatride, fut critiqué pour avoir partiellement gracié en 1972 l’ancien milicien Paul Touvier et pour avoir appelé à tourner la page de ce temps « où les Français ne s’aimaient pas ». Déclaration en effet contraire à la vengeance talmudique et à la traque aux vieillards dont est friand le Lobby ! Le très cosmopolite Giscard fut lui aussi mis en cause, ainsi que son Premier ministre Raymond Barre, pour l’attentat de la rue Copernic et pour leur réaction jugée insuffisamment compatissante à l’égard des victimes juives, car, dans l’esprit de certains, une victime est forcément juive ! Quant à Mitterrand, on l’a dit, bien qu’il ait nommé Laurent Fabius Premier ministre, promulgué la loi Gayssot, se soit entouré de conseillers comme Attali, qu’il ait peuplé le PS, ses gouvernements successifs et l’audiovisuel de juifs patentés, le Lobby qui en veut toujours plus et qui en fait toujours trop lui a fait payer son refus de condamner la France, comme Klarsfeld l’exigeait. C’est ainsi que les grands media dont on sait qui les dirige ont tout à coup reproché à Mitterrand les fleurs qu’il faisait déposer chaque 11 novembre, de 1986 à 1992, sur la tombe du maréchal Pétain à l’île d’Yeu, puis sa longue amitié avec Bousquet, sa francisque, ses relations amicales par le passé avec des personnalités jugées sulfureuses et extrémistes. Choses que le Tout-Paris savait, que RIVAROL et Minute avaient depuis longtemps révélées, mais que l’on mettait tout à coup en exergue à la fois pour le faire fléchir et pour le punir de son manque de docilité.
Il faut le dire et le répéter : tant que le pays ne sera pas délivré de cette « influence puissante et nocive », toute renaissance nationale sera vaine, tout discours sur le relèvement français restera un mensonge ou une illusion. La patrie ne renaîtra que quand disparaîtra le culte de la Shoah.
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Jérôme BOURBON.
Editorial du numéro 3352 de RIVAROL daté du 17 novembre 2018.