2019, Reconquista Press, 664 pages, 30 €
On prête à Ledru-Rollin la mémorable ânerie suivante : « Je suis leur chef, il faut que je les suive. » Cette formule dit toute la stupidité de l’idée démocratique. Pourtant la démocratie survit, nonobstant son incohérence.
C’est donc que les régimes supposés démocratiques ne sont tels qu’en apparence : une aristocratie inavouée — la judéo-maçonnerie — maîtresse des puissances d’argent conditionne l’esprit public, ainsi les suffrages, en ayant la haute main sur tous les vecteurs sociaux de formation des esprits.
Des journalistes, des penseurs, des historiens non conformistes, des politologues courageux et pédagogues s’emploient depuis longtemps, avec dévouement et compétence, à éclairer les bonnes volontés sur les mensonges de la démocratie. Quand on a identifié — ce qui n’est pas rien — les menteurs et dévoilé le contenu des mensonges, on a circonscrit le champ de ce qu’il faut ne pas penser et ne pas faire. Reste à se demander en quoi consistent, pour notre temps, la vérité et le bien, en particulier dans les domaines religieux, philosophique et politique ; ce qui revient à réhabiliter les sociétés d’ordre. Cela dit, si l’élaboration de ces dernières avait été menée à son point de perfection, les mensonges n’auraient pas eu prise sur elles.
Ce modeste « abécédaire » se veut une contribution — insistant plus sur les doctrines que sur les faits, sur les raisonnements que sur les révélations historiques — à l’élaboration d’une doctrine destinée à inspirer la fondation de nouvelles sociétés d’ordre, dans une perspective s’efforçant à prendre en compte les failles ayant rendu possible la liquidation des anciennes.
Disponible sur la Boutique nationaliste