Adolf Hitler parlait très correctement français, il avait vécu en occupation, plusieurs années en France et en Belgique durant la Première Guerre mondiale, Bernd Freytag von Loringhoven dans son livre paru en 2006 Dans le Bunker d’Hitler confirme qu’à son grand étonnement Hitler parlait très bien français.
Mais naturellement, pour les sommets diplomatiques, le français d’Hitler n’était pas suffisant et il avait recours à son interprète attitré au ministère des affaires étrangères, un homme étonnant qui parlait français, anglais, néerlandais, italien, espagnol, tchèque, slovaque, polonais et roumain : Paul-Otto Schmidt.
Avec toutes ces langues, il pouvait à lui seul tenir une conférence multilatérale comme celle de Munich où on trouvait les Français, les Anglais et les Italiens. Il ne parlait toutefois pas le Russe même s’il faisait partie de la délégation allemande à Moscou pour préparer le pacte germano-soviétique.
Dans cette interview pour la RTBF, Paul-Otto Schmidt rappelle qu’Hitler a été l’auteur d’un miracle économique en Allemagne, autrement dit, ni Degrelle ni l’économiste Américain John Kenneth Galbraith n’ont rêvé quand ils en parlaient, ici et ici.
Paul-Otto Schmidt rappelle aussi que c’est lui qui a traduit de vive voix pour Hitler tous les témoignages d’admiration de ses visiteurs étrangers, au premier rang desquels, Lloyd George.
La vidéo est visible ici : Sonuma, les archives audiovisuelles.
Parlant le tchèque, slovaque, polonais , il aurait être facilement pu maîtriser la langue russe. Mais déjà je suis sur qu’il n’aurait eu aucune difficulté à demander son chemin, oralement en russe.
Il ne dément pas le proverbe italien
Traduttore, traditore
« Traducteur, traître »,