Chaque jour on a davantage la confirmation que l’idéologie droits de l’hommiste est une arme pour empêcher légalement les États de se défendre contre le vice, la subversion et la voyoucratie.
Les faits se sont produits dans l’église de la Madeleine à Paris, à quelques jours de Noël, le 20 décembre 2013. La Femen Eloïse Bouton entre dans le lieu de culte où elle simule l’avortement de Jésus à l’aide de morceaux de foie de veau sanguinolents symbolisant un fœtus. Devant plusieurs fidèles éberlués et une chorale en pleine répétition, elle termine cette prestation devant l’autel, la poitrine à l’air sur laquelle est inscrit un message en référence au « manifeste des 343 salopes » et selon certains témoignages, en « urinant sur l’autel ou son parvis ».
Un tweet de l’organisation FEMEN, financée par Soros, affirmera en revendication que « Noël est annulé du Vatican à Paris, Sur l’autel de l’Église de la Madeleine, la Sainte Mère Éloïse a avorté de Jésus ».
C’est tout naturellement que le père Bruno Horaist portera plainte contre la Femen Eloïse Bouton le 7 janvier 2014. Cette dernière sera, pour une fois, condamnée par la justice française à un mois de prison avec sursis, peine confirmée en appel et en cassation.
Mais quelle idée a donc eu la justice française de condamner une souillon attardée, hystérique et dépoitraillée qui a souillé l’autel de l’église de La Madeleine pour provoquer la foi des croyants dans un happening de singeries censé représenter « l’avortement de Jésus » ?
C’était sans compter sur la CEDH qui vient de condamner la France, mardi 11 octobre 2022, à verser des dommages et intérêts à la Femen Eloïse Bouton, jugeant que Paris avait violé l’article 10 (liberté d’expression) de la Convention européenne des droits de l’homme. Elle a jugé que :
« une peine de prison infligée dans le cadre d’un débat politique ou d’intérêt général n’est compatible avec la liberté d’expression garantie par l’article 10 de la Convention que dans des circonstances exceptionnelles, par exemple, la diffusion d’un discours de haine ou d’incitation à la violence. En l’espèce, l’action de la requérante à laquelle aucun comportement injurieux ou haineux n’a été reproché, avait pour seul objectif de contribuer au débat public sur les droits des femmes. […] La Cour en conclut que les juridictions n’ont pas procédé à la mise en balance entre les intérêts en présence de manière adéquate et que l’ingérence dans la liberté d’expression de la requérante que constitue la peine d’emprisonnement avec sursis qui a été prononcée à son encontre n’était pas nécessaire dans une société démocratique. »
Ne relevant pas le fait que cette délicate personne a uriné sur l’autel à la fin de sa performance, pour la Cour, la peine prononcée est disproportionnée dans une société démocratique, car les motifs de cette provocation n’ont pas été pris en compte, ce qui constitue une atteinte à la liberté d’expression de la Femen !
La France est ainsi contrainte d’indemniser à hauteur de 2 000 euros pour dommage moral, et 7 800 euros pour frais et dépens, la requérante Eloïse Bouton, acolyte de la Femen ukrainienne Inna Shevchenko qui avait elle tronçonné une croix du Christ en bois en août 2012 à Kiev.
La Cour européenne des droits de l’homme (mais pas du croyant en Dieu) a donc accordé la protection de la liberté d’expression à la haine anti-chrétienne exprimée par un summum de vulgarité !
L’influence de George Soros sur la désignation des juges de la CEDH, qui a été officiellement reconnue par l’institution elle-même, n’y est peut-être pas pour rien. Dans les faits, son poids idéologique continue à peser.
Quant à nous, nous condamnons quand même d’avance tous ceux qui auraient l’idée saugrenue d’aller exercer leur liberté d’excrétion sur le bureau des juges de la CEDH en pleine audience. Ou pas…
Pour aller plus loin :
Leçon du conflit Russie/Ukraine : quitter le Conseil de l’Europe et la CEDH, c’est possible !
La Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) aux mains de l’Open Society de Georges Soros
ONG / CEDH / Conflits d’intérêts : 6 minutes pour comprendre
Je serai témoin de ça, je me ferais plaisir de leurs assouplir le cuir. Je m’en délecterais suavement.
Non mais elle n’ont pas autre chose à faire ? qu’est-elle est l’impact de ça ? à part se rendre ridicule et provoquer le mépris…
Des bons coups de points dans la gueule c’est tout ce qu’elle inspire.
On dirait des gosses qui font des caprices. Ahhhhhhhh nous sommes vraiment à la fin d’un monde ou la moindre revendication mornée permet d’exister.
jusqu’où les institutions européennes pousseront-elle la haine du Christianisme et le mépris des valeurs morales qui ont fondé notre civilisation?
robert-noël Castellani-préfet honoraire
officier de la Légion d’Honneur