Le Conseil de l’Europe est une organisation intergouvernementale instituée le 5 mai 1949 par le traité de Londres. C’est une organisation internationale qui rassemble 47 États membres (environ 830 millions de ressortissants) dont la Russie depuis 1996, et l’Ukraine depuis 1995. Elle est censée assurer par des normes contraignantes « la protection des droits de l’homme, le renforcement de la démocratie et la prééminence du droit en Europe ».
En pratique, pour nous Français et Européens, le Conseil de l’Europe et la Cour Européenne des Droits de l’Homme participent de la galaxie des institutions supranationales qui imposent à nos États et nos nations de donner toujours plus de droits à l’étranger contre le national, aux criminels contre leurs victimes, aux « déconstructionnistes » contre les partisans de l’ordre naturel et de la conception traditionnelle de la société et de l’homme (identité, mœurs, famille, bio-éthique…). Des institutions qui se sont donné pour mission de s’assurer que l’Europe deviennent bien un vaste territoire sans frontières, métissé et peuplé de déracinés mentaux.
Dès le lendemain du déclenchement de l’offensive russe en Ukraine –qualifiée d’«invasion» par les Occidentaux – le Conseil de l’Europe avait décidé de suspendre la participation de la Russie à ses différents organes, à l’exception de la CEDH.
En réponse, la Russie a décidé, le mardi 15 mars, de quitter le Conseil de l’Europe, accusant l’Otan et l’Union européenne d’en avoir fait un instrument au service de « leur expansion militaro-politique et économique à l’Est », au 20e jour de l’intervention russe en Ukraine.
« La notification du retrait de la Fédération de Russie de l’Organisation » a été remise mardi à sa secrétaire générale Marija Pejcinovic Buric, a indiqué dans un communiqué le ministère russe des Affaires étrangères :
« La secrétaire générale a reçu la notification formelle du retrait de la Fédération de Russie (…) ainsi que l’information de son intention de dénoncer la Convention européenne des droits de l’homme », a confirmé Daniel Höltgen, porte-parole du Conseil de l’Europe.
Le ministère des Affaires étrangères russe a déclaré :
« Ceux qui nous forcent à prendre cette mesure porteront toute la responsabilité de la destruction de l’espace humanitaire et juridique commun sur le continent et des conséquences pour le Conseil de l’Europe lui-même, qui, sans la Russie, perdra son statut paneuropéen »
« L’Alliance atlantique et l’Union européenne ne voient dans cette organisation qu’un instrument de soutien idéologique à leur expansion militaro-politique et économique à l’Est, un moyen d’imposer ‘un ordre fondé sur des règles’ qui leur est profitable et, en fait, ‘un jeu sans règles’ ».
Dans son communiqué, la diplomatie russe accuse justement les institutions du Conseil de l’Europe, y compris la CEDH, d’avoir été « systématiquement utilisées pour exercer des pressions sur la Russie et s’ingérer dans ses affaires intérieures ».
Il a également été déclaré qu’en quittant le Conseil de l’Europe, la Russie serait contrainte de dénoncer la Convention européenne des droits de l’homme. Ainsi, la contribution financière non transférée au Conseil de l’Europe, d’un montant d’environ 4,2 milliards de roubles, sera utilisée pour résoudre les problèmes des citoyens et soutenir l’économie russe sous sanctions, a déclaré le président de la Douma d’Etat, Viatcheslav Volodine.
Quelles qu’en soient les motivations, sortir de ce carcan atlantiste et mondialiste, c’est possible ! Et en plus, on ferait des économies.