UNE FOIS ENCORE, et hélas ce ne sera sans doute pas la dernière, la preuve est faite que l’immigration tue, et qu’elle s’en prend même, en toute inhumanité, à des enfants en bas âge dans une aire de jeux. Encore une fois un crime abominable est commis par un migrant, un Syrien de 31 ans, Abdalmasih H., qui a été appréhendé, mis en examen et placé en détention provisoire pour « tentatives d’assassinat » et « rébellion avec arme ». Cet individu a en effet violemment attaqué à l’arme blanche, un couteau de type Opinel, six personnes, dont quatre enfants en bas âge, ayant entre 22 et 36 mois, et deux hommes septuagénaires (de 70 et 78 ans) le jeudi 8 juin vers 9h45 au niveau d’une aire de jeux sur l’espace récréatif du Pâquier à proximité du lac d’Annecy. A l’heure où nous rédigeons ces lignes, le pronostic vital est encore engagé pour deux enfants en bas âge et pour un adulte. Comme quoi, même un simple Opinel peut faire des dégâts considérables lorsqu’il est manié avec une intention criminelle !
Quand on pense que la capitale de la Haute-Savoie, cité magnifique s’il en est, est considérée comme l’une des cités les plus calmes et les plus reposantes de France, celle où il fait bon vivre, celle qui arrive en tête de tous les classements, de toutes les enquêtes sur les villes où l’on bénéficie de la meilleure qualité de vie, on se dit que désormais il n’est plus aucun coin de France, même ceux considérés comme les plus paisibles, les plus préservés, qui soit protégé contre ce type d’attaques terroristes particulièrement barbares. Ce qui en dit long sur la gravité de la situation. Et il n’est nul besoin d’être prophète pour prédire qu’hélas les choses continueront encore à s’aggraver puisque la France est en état d’invasion libre, que les gouvernements successifs favorisent, quoi qu’ils en disent, la submersion migratoire par tous les moyens et que notre pays est de plus en plus déstructuré et donc en proie à toutes les attaques, de l’extérieur comme de l’intérieur.
On le constate une nouvelle fois, ces agressions à l’arme blanche sont systématiquement le fait de migrants extra-européens. On a toujours affaire pour l’essentiel aux mêmes profils : il s’agit d’hommes généralement jeunes, agissant le plus souvent seuls. Il y a toutefois une différence cette fois-ci, une particularité que les media se sont plu à souligner avec gourmandise : l’homme se revendique chrétien. Il porte une croix et disposait d’un livre de prières. Du pain bénit, si j’ose dire, pour la gauche et l’extrême gauche qui peuvent ainsi clamer que les attaques au couteau ne sont pas seulement le fait d’islamistes radicalisés mais également de chrétiens convaincus. On voit bien la manœuvre : il s’agit de dénoncer l’intégrisme religieux, quel qu’il soit et d’où qu’il vienne, le fanatisme, le fondamentalisme, qu’il soit chrétien ou musulman, car ces fortes convictions religieuses conduiraient au pire, au froid assassinat d’enfants en bas âge jouant paisiblement dans une aire de jeux.
TOUT CELA évidemment ne tient pas la route. Où lit-on dans l’Evangile, dans le catéchisme ou dans un manuel de théologie morale qu’un chrétien peut ou doit poignarder des enfants ? Prétendre ou insinuer cela est une parfaite ignominie. Le christianisme loue au contraire l’esprit d’enfance fait de désintéressement, de simplicité, de franchise, de fraîcheur, d’innocence, de pureté et le Christ dans l’Evangile qui aimait être entouré de petits enfants et les bénir ne dit-il pas : « si quelqu’un scandalisait un de ces petits qui croient en moi, il vaudrait mieux pour lui qu’on suspendît à son cou une meule de moulin, et qu’on le jetât au fond de la mer » (Matthieu 18, 6).
On peut d’ailleurs se demander (car il ne faut par principe exclure aucune hypothèse) s’il ne s’agit pas là d’une provocation, d’une mise en scène destinée à favoriser la persécution des catholiques traditionalistes, des établissements hors contrat en arguant du fait que la formation dispensée dans ces écoles pourrait conduire à la commission d’affreux actes terroristes. De même qu’on fait croire qu’il y aurait de terribles menaces venant de l’extrême droite ou de l’ultra-droite pour pouvoir interdire, de manière préventive, tout événement, toute manifestation de la mouvance nationale et nationaliste. N’oublions pas que la décapitation le 16 octobre 2020 à Eragny, dans des circonstances pour le moins étranges (personne n’a rien vu, ni rien entendu à une heure de grande affluence — 17 heures —, de plein jour, à la sortie d’un collège, l’assassin de 18 ans, Abdoullakh Anzorov, un citoyen russe d’origine tchétchène, a de plus fait une revendication immédiate de son acte dans un français impeccable) du professeur d’histoire-géographie Samuel Paty a conduit, toutes affaires cessantes, au vote d’une loi contre le séparatisme qui renforce considérablement la tyrannie de la déesse laïcité et ouvre la voie au strict contrôle, voire à la persécution ouverte, des écoles confessionnelles hors contrat, au nom de la charte de la laïcité qui doit être signée par les responsables d’établissement sous peine de fermeture de l’école et de prison pour la direction. Or la signature de cette charte revient ni plus ni moins qu’à commettre un acte d’apostasie, tant elle induit un reniement de sa foi et de ses convictions morales et religieuses. N’oublions pas par exemple que la laïcité qui est depuis l’origine une machine de guerre contre l’Eglise catholique, contre la religion, est inséparable aujourd’hui du lobby LGBT et de toutes ses folies et ignominies. Le temps n’est pas loin où l’on demandera même aux écoles hors contrat (c’est déjà largement le cas dans le sous contrat) sous peine de sanctions d’accueillir des élèves transgenres et des associations LGBT promouvant les pires déviances.
Dans le cas qui nous occupe, on a beaucoup de mal à croire qu’en portant une croix sur soi et en ayant un manuel de prières chrétiennes, on ne trouve rien de plus urgent à faire que d’aller attaquer au couteau dans un square de tout petits enfants. A moins qu’il y ait la volonté délibérée de jeter le discrédit sur le christianisme et d’en favoriser la persécution par le pouvoir en place, en le traînant dans la boue médiatiquement. Ou à moins tout simplement qu’il s’agisse d’une personne totalement déséquilibrée et ayant perdu la raison. Il ne faut pas perdre de vue que, parmi les millions d’immigrés qui sont dans notre pays, un nombre non négligeable souffre de graves problèmes mentaux et que ces troubles psychiatriques peuvent conduire, ici et là, à des accès de violence et de barbarie aussi soudains qu’extrêmes.
En tout cas, avant de se décider à aller tuer des enfants dans un square à Annecy, Abdalmasih H., qui n’avait pas, semble-t-il, de domicile fixe en France, a roulé sa bosse. On apprend en effet qu’après avoir combattu, de juin 2011 à décembre 2012, dans les rangs des Forces armées syriennes, cet individu originaire d’Hassaké, une ville du nord-est de la Syrie, a déserté, s’est rendu en Turquie où il a rencontré sa future épouse, une Syrienne elle aussi, avec qui il a eu un enfant aujourd’hui âgé de trois ans, et qu’il a quitté la Turquie en 2013 avec cette jeune femme pour se rendre en Suède où il serait resté près de dix ans. La Suède est aujourd’hui le paradis des migrants extra-européens et ne ressemble plus hélas au pays tel qu’on le connaissait autrefois tant il a été défiguré par l’immigration de masse qui a profité à plein de l’hospitalité, du sens de l’accueil et de la gentillesse traditionnelle voire de la bonasserie — fort contestables dans ce cas car ô combien mortifères — du peuple suédois. En novembre 2013, du fait des combats en Syrie, Abdalmasih H. obtient le statut de réfugié en Suède. Mais en 2022, sa demande pour obtenir la nationalité suédoise est rejetée. Et que croyez-vous qu’il fait alors ? Eh bien pardi : il entre en situation régulière (s’il vous plaît !) sur le territoire français, où il dépose une deuxième demande d’asile en novembre 2022.
LE PIRE dans tout cela, c’est que, selon toute vraisemblance, cette nouvelle tuerie liée à l’immigration ne servira à rien. Elle ne changera rien, elle n’évitera rien à l’avenir. Tout continuera comme avant. On nous parle d’un nouveau projet de loi sur l’immigration (encore un !) porté par le ministre de l’Intérieur, l’ambitieux Gérald Moussa Darmanin qu’on dit Premier ministrable. Mais voilà quarante ans qu’on vote presque chaque année de nouvelles lois sur l’immigration (depuis Pasqua et Pandraud !) se voulant toujours plus fermes, toujours plus dures mais qui, en réalité, ne freinent ni n’interrompent nullement les flux migratoires massifs dont notre pays se meurt.
A combien de tueries épouvantables comme celle d’Annecy devrons-nous encore assister ? La mise à mort de notre pays et de notre peuple, à commencer par les tout petits, continue à bas bruit et a même tendance à s’accélérer. Sans que rien humainement vienne jusque-là y porter remède.
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RIVAROL, <[email protected]>
Source : Éditorial de Rivarol
Bonjour,
Je vous suis sûr beaucoup de sujets, mais pas sur celui là. Ce ne ne sont pas les migrants qui tuent, mais des humains criminels, qui tuent d’autres humains. Le problème est mondial, On ne respecte plus l’humain, car ce n’est pas enseigné. ou dans un sens selectif. Les politiques, les institutions, les médias, qui ne respectent pas l’humain, nous imposent de respecter des individus qui ne respectent pas l’humain, cela ne peut pas marcher !
Il y a peut être une manigance du pouvoir. L’homme au sac à dos à utilisé le vocable opération, puis tout de suite après, comme lorsque l’on commet un lapsus, le terme attaque. Bizarre, tout de même, d’utiliser un terme militaire quand le premier mot qui vient à l’esprit pour définir les faits est agression. L’homme au couteau serait il un MK ultra ?
Rappelons-nous Karl Foyer, ce jeune homme de la région lyonnaise qui a tenté en 2019 d’abattre par arme à feu un imam très connu de Brest. Il avait largement diffusé une lettre affirmant qu’il n’avait rien contre cet imam, mais qu’il avait été contraint à commettre cet acte pour préserver sa famille menacée. Il mettait notamment en cause l’ancien chef de la DGSI, Patrick Calvar. Karl Foyer avait été retrouvé “suicidé” peu de temps après son acte, alors qu’il semblait n’avoir aucune intention suicidaire d’après sa lettre.
Je ne sais pas comment Karl Foyer a pu être manipulé ou programmé, mais je pense qu’il l’a nécessairement été. Il est très plausible qu’il en soit de même dans le cas de ce Syrien. Si l’immigration tue, ceux qui tirent les ficelles sont les vrais coupables.