Si à la vue d’une nana les cheveux bleus, le sac arc-en-ciel et l’air condescendant de la Woke «qui a tout compris» et «qui est bien au-dessus de tout ça», vous changez de trottoir, voire, opérez un virage sur l’aile en catastrophe, dites-vous bien que c’était conçu pour, cette charmante personne, d’ailleurs probablement antispéciste, ne fait pas autre chose que certaines de ses camarades batraciennes : émettre un message aposématique.
Eh oui, on l’avait un peu oublié, mais dans la nature, règne animal, mais aussi végétal, les couleurs vives sont un signal pour avertir les éventuels prédateurs que l’organisme est toxique, un phénomène connu sous le nom d’aposématisme, du grec ancien apó, «repousser», et σῆμα /sêma, «signal». L’amanite avec son chapeau rouge vif moucheté de blanc nous dit exactement ça : qu’il ne faut pas la manger.
Notre Woke nous prévient donc qu’elle est toxique, idéologiquement toxique, encore une de ces insupportables DEI (Diversité, Égalité, Inclusion) pensera-t-on immédiatement, à dix mètres!
Erreur – doublée d’ingratitude – sous son déguisement, d’ailleurs très réussi, il faut bien le reconnaître, se cache peut-être une fervente ethno-nationaliste qui se sacrifie pour le bien du clan et qu’il conviendrait bien davantage de remercier en l’invitant au restaurant, quitte à se taper un menu vegan. À en croire Edward Dutton dans son dernier livre How Social Justice is a Mask for Social Darwinism c’est bien le moins qu’on puisse faire pour elle.
Aussi paradoxale que cela puisse paraître, il se pourrait bien que le Wokisme ne soit en définitive rien d’autre que la dernière mouture du processus darwinien de sélection, un darwinisme social cette fois, qui viendrait prendre le relais de la sélection naturelle qui n’existe plus pour l’homme : comme quoi, le darwinisme aussi doit s’adapter s’il veut survivre!
Le Wokisme touche tous les tarés, les difformes, les anémiques, les mollassons, les craintifs, les indécis, bref, les gauchistes, il leur dit de ne pas avoir d’enfant, d’avorter, de refuser la famille, le rôle de la femme etc. Seuls les individus les plus sains physiquement et mentalement, les conservateurs, échappent à son emprise, et c’est ainsi que par une sorte de filtrage idéologique, seul le bon patrimoine génétique se transmet, préservant l’aptitude du groupe à faire face aux épreuves à venir, physiquement, mais aussi à un autre niveau, en maintenant sa cohésion ethnique et son lien avec la transcendance. C’est en ce sens que nous sommes redevables à cette tête bleue assidue des cours d’anthropologies: elle sacrifie ses intérêts génétiques au bénéfice du groupe.
Il était temps que le Wokisme arrive. Avant la révolution industrielle, l’humanité était soumise à une impitoyable sélection darwinienne, avec une mortalité infantile qui flirtait les 50%. Ce processus purgeait la population de sa charge mutationnelle, laquelle est presque toujours néfaste à l’organisme. Génération après génération, le patrimoine génétique restait sain.
Comme Dutton le démontre dans son livre, la sélection portait du même coup sur l’intelligence (qui permet de mieux résoudre les problèmes et donc de survivre), l’équilibre mental (la capacité à faire face à l’adversité et à ne pas être rejeté par le groupe), la sociabilité (parce qu’un environnement difficile exige de s’intégrer à un groupe), l’ethnocentrisme (un groupe qui en est dépourvu se fait évincer), le conservatisme (par essence, la priorité accordée au groupe sur l’individu) et la piété (qui fait de l’adaptabilité une volonté de Dieu).
Toutes ces caractéristiques sont essentiellement génétiques et forment un bloc «pléiotropique». Par la pléiotropie, à des degrés divers (et il existe des nuances et des exceptions pour des raisons spécifiques), tout est génétiquement lié : les personnes intelligentes sont génétiquement en meilleure santé mentale et physique. Il est logique que le cerveau soit la cible privilégiée des mutations puisqu’il représente environ 84 % du génome. Par conséquent, si une personne est surchargée en mutation, ce qui déjà se traduit pour le corps par un système immunitaire déficient, c’est le cerveau qui en sera plus affecté.
Or, les progrès médicaux et autres de la révolution industrielle ont entraîné l’effondrement de la mortalité infantile, qui est passée de 50 % à environ 1 %. Il en est résulté une énorme accumulation de mutations. Dès lors, on pouvait s’attendre à ce que la société s’écarte de la norme préindustrielle, qui était extrêmement conservatrice. Logique aussi que le gauchisme soit associé à de nombreux marqueurs de mutation et de mauvaise santé: petite taille, faiblesse, laideur physique, maladie mentale, etc.
Toutefois, dans les sociétés avancées, l’intelligence est négativement corrélée à la fécondité. Les personnes supérieurement intelligentes font moins d’enfants. Le problème chez ces personnes, c’est justement que l’intelligence domine l’instinct, et dès que l’environnement cesse d’être stressant, l’instinct n’a plus du tout la parole, en particulier, l’instinct de reproduction sans lequel l’évolution n’est tout simplement plus possible. Tel est le dilemme, sans évolution pas d’intelligence, mais sans instinct, pas d’évolution. L’évolution a sélectionné l’intelligence qui permet le progrès, mais avec le progrès, non seulement les inaptes ne s’éliminent plus, mais en plus, ce sont eux qui font le plus d’enfants. Or, un faible QI est génétiquement associé à une santé précaire.
Si la tendance devait se poursuivre, à la plus prochaine éruption volcanique de l’ordre de celle qu’a connue l’âge de bronze, toutes les populations des régions froides, c’est-à-dire les Européens, seraient assurées de disparaître.
Et c’est là que miraculeusement, le Wokisme intervient, recréant artificiellement un environnement frelaté, délétère, un chaos anxiogène propre à laisser remonter les instincts à la surface.
Quel est l’objectif de Wokisme? En s’emparant de la culture, il jette délibérément les personnes sur un chemin de traverse, les encourageant perfidement à ne pas avoir d’enfants : les humains sont nuisibles à l’environnement, oui au changement de sexe, à la stérilisation et à l’avortement, la vie ne devrait être qu’une longue suite de plaisirs, pourquoi s’encombrer d’enfant ? Seuls les Européens les mieux armés génétiquement, c’est-à-dire les plus conservateurs, résisteront à ce battage permanent et seront en mesure de transmettre leurs gènes. Par conséquent, à condition de tempérer l’intelligence, le principal facteur prédictif de la fertilité devient le conservatisme, le gauchisme étant condamné à la stérilité, génétiquement et culturellement.
Mais le Wokisme va plus loin : il stimule le sentiment nationaliste. En légalisant de fait la criminalité, il accroît le stress et rend les gens à l’urgence de leurs instincts, à la protection du groupe, à l’espérance de leur Foi. Le triptyque infernal Diversité – Égalité – Inclusion généralise l’incompétence ajoutant au chaos de la criminalité, accroissant la frustration et le ressentiment des Blancs. Et en poussant la polarisation gauche/droite aux limites de la guerre civile, il limite les risques de croisement entre le groupe sain (les conservateurs) et le groupe des mutants (les gauchistes).
De même que l’espèce doit se perpétuer, l’ethnie, une sorte de sous-espèce, doit se pérenniser. Confronté à la dégénérescence génétique, on devait s’attendre à ce que l’évolution mette en place un mécanisme d’assainissement salutaire. Ce mécanisme, c’est le Wokisme. Ainsi, si vous êtes ethno-nationaliste, ne snobez pas la prochaine tête bleue que vous verrez, au contraire, dites lui : «Merci. Merci beaucoup pour tout ce que vous faites pour notre race. Pardonnez-moi si je vous ai pris pour une bêcheuse alors que vous n’êtes qu’amour et altruisme».
Et qui sait, les cheveux bleus, c’est peut-être aussi une mutation.
Adaptation française : Francis Goumain
Source : Woke Eugenics: Why Wokeness is a Group-Level Adaptation That Will Save the European Peoples – The Occidental Observer
Voir aussi :
Je ne suis pas d’accord. Je m’explique.
Moi aussi, j’adore détester les Wokes, et je vais inclure dans le terme les cheveux bleus, les tarés de toutes sortes, les crasseux, les gauchiasses. Mais il n’y a pas les Wokes d’un côté, et les Bons de l’autre. Chaque Woke à cheveux bleus est le signe tangible de notre échec passé à préserver une société saine, de notre échec présent à la restaurer, et, plus grave, de notre échec à l’incarner.
Que disent les cheveux bleus ? Ce que j’en comprends est un refus de faire semblant. Si une tenue réputée correcte recouvre une moralité douteuse, alors la tenue incorrecte serait un moyen de défier l’hypocrisie, et de revendiquer une moralité droite. Je ne suis évidemment pas d’accord avec cela, mais il y a une leçon à en tirer.
Nous ne pouvons rien faire ou presque pour changer les autres de façon directe. Ce serait trop facile. Nous changeons les autres par l’exemple, et c’est difficile, parce que l’exemple ne tient pas qu’à l’apparence extérieure. Le défi qui se pose à chacun d’entre nous est celui de la cohérence globale. Tenue correcte, comportement correct, moralité élevée, implication dans le collectif, engagement assumé envers ce qui contribue au bien public, et contre ce qui lui nuit.
Non, les Wokes dégénérés ne disparaîtront pas d’eux-mêmes par sélection naturelle. Chacun d’eux est une baffe en pleine figure qui sanctionne notre propre faiblesse, notre propre impuissance. Chacun d’eux est un rappel à l’effort personnel, sur nous-mêmes et sur ce qui nous entoure.
En effet, ce qui implique d’éviter de fulminer des inepties conspis dès qu un président se fait tirer dessus.
Vous avez fait fort, vous avez été le seul à nous trousser un essai d’explication conspi de l’attentat contre Trump (attentat sous faux drapeau ou qqe chose d’approchant), alors que la plupart des personnes qui écrivent des commentaires sur ce site sont de fieffés conspis, mais ils se sont étrangement abstenus, ce qui est roboratif et m’aide à ne pas désespérer.
Vous qui nous parlez d’exemple, l’exemple consiste à dire la vérité et à s’abstenir de hasarder des hypothèses quand ces dernières ne sont pas sérieusement etayées par des faits réels ou vraisemblables.
Ça fait par exemple 13 ans que l on nous répète à satiété que les attentats du 11 septembre furent des « attentats sous faux drapeaux ». On attends toujours les preuves irréfutables.
Votre maître Juving-Brunet est un conspi exalté qu’aucune personne saine d’esprit ne peut prendre au sérieux.
Quant au capitaine Beltram, une autre personne dont vous parlez souvent et que vous semblez estimer était un flic franc-maçon récemment converti au catholicisme.
Un peu de rigueur ne vous nuirait pas. Je suppose que vous voulez dire 23 ans pour les attentats du 11 septembre. Je pense que vous ne vous êtes pas intéressé beaucoup à ce sujet, car les preuves irréfutables du faux drapeau sont légion. Un immense travail d’enquête a été fait aux États-Unis même, et a été largement diffusé. Cependant si vous attendez que les gouvernements et les grands médias reconnaissent le complot pour y croire, vous n’y croirez que si des changements de régime radicaux adviennent en Occident et permettent une information libre.
Si vous n’avez pas compris l’histoire du 11 septembre, vous ne pouvez pas comprendre la suite, c’est-à-dire les multiples attentats sous faux drapeau qui ont eu lieu au cours de ce siècle. Or c’est toute une vision du monde qui découle de cette compréhension, et il est donc logique que les nôtres diffèrent. Ce n’est pas pour autant que je vais me montrer désagréable envers vous.
Je ne suis impliqué en aucune manière dans les initiatives du capitaine Juving-Brunet. Je pense que c’est une personne estimable, et que vous portez sur lui un jugement lapidaire et peu argumenté.
Concernant le lieutenant-colonel Beltrame, promu colonel à titre posthume, vous pourriez au moins connaître son grade. J’ai relaté toutes les informations connues sur son appartenance à la franc-maçonnerie. Je n’y vois rien qui puisse lui être reproché. Je n’aime pas que vous le traitiez de flic, car je sens chez vous une intention péjorative, à la limite du manque de respect. Qui croyez-vous être pour vous permettre cela ?
David Veysseyre.
Quatre fois « conspi » en quelques lignes… Décidément, vous vous dépassez !
Je me demande si en réfléchissant vraiment beaucoup… en sollicitant au maximum vos facultés intellectuelles… en mobilisant vos ultimes ressources… vous parviendrez un jour à pondre quelques phrases en échappant à ce délire.
« L’amanite avec son chapeau rouge vif moucheté de blanc nous dit exactement ça : qu’il ne faut pas la manger ».
Justement pas, cette amanite « tue mouche », hallucinogène, est parfaitement comestible pour les amateur de vsions colorées(), et notamment pour le rennes qui prennent des cuites magistrales avec ! La phalloïde ou la vireuse, mortelles, par contre ne présentent aucun signe remarquable et sont même fort attirantes…
La marche à suivre pour restaurer un équilibre civilisationnel, fondé sur l’union entre l’homme et la femme, et des identités bien marquées, est à la fois plus simple en théorie et plus complexe en pratique que ce que suggère la thèse d’un DEI « utile parce que justement repoussant » (bien que, pour un homme en accord avec la nature, le plus rédhibitoire ne soit pas la fille à cheveux bleus, mais son homologue masculin, si tant est que l’on puisse encore parler de masculinité) : plus simple, car il s’agit en fait, d’un point de vue réactionnaire revendiqué, de promouvoir l’intolérance et la discrimination comme des vertus identitaires (ce qu’elles sont : ce qui est civilisationnellement solide est forcément intolérant et discriminatoire, à commencer par l’orthographe qui, précisément, dérange les progressistes) ; plus complexe, car il faudrait une contre-révolution et donc des moyens financiers pour la mettre en œuvre (dans la mesure de l’ampleur colossale du chantier, qui consiste, en gros, à imposer l’équivalent de la Tchétchénie de Kadyrov en lieu et place de l’esprit festif particulier du littoral californien). Le vrai problème est que, de connaissance publique, il n’y a pas d’anti-Soros pour l’instant chez les milliardaires (étant entendu que les systèmes Bolloré-CNews-VA-Livre Noir-Furia-etc. ne constituent pas des pôles de radicalité, pas plus que le RN ; les partis souverainistes, encore moins : il n’y a qu’à voir les mœurs de leurs chefs). Par ailleurs, la définition du conservatisme selon la dichotomie groupe/individu est à revoir, car les DEI sont, tout en étant dissolus du point de vue traditionnel, extrêmement orientés vers la collectivité. Le conservatisme au sens fort, d’extrême
droite nationaliste, est donc plus prioritairement la défense des fondamentaux culturels, dans l’intérêt même des individus comme de leur groupe. Avec le recul, et puisque les divergences politiques créent des définitions différentes voire incompatibles de ces notions, on peut même dire que le type d’individualisme que dénonce le fascisme est celui de l’humanisme renaissant et des Lumières, d’où sont issus les droits de l’homme (alors que la radicalité saine appelle, via un retour de chaque peuple à soi, la rupture de l’universalisme et, en France, le remplacement des droits de l’homme par une charte spécifique des droits et devoirs des Français). Dernier point : l’intelligence n’est pas du côté de la gauche. Les revendicatifs minoritaires sont, au contraire, remarquables par leur bêtise grégaire et le simplisme de leurs schémas politiquement corrects de référence. Ceux qui, dans les entreprises comme dans les administrations, s’alignent lâchement sur ces schémas démontrent tous les jours l’ineptie, l’hystérie, la bassesse et le vide intellectuel sidéral de leur comportement. L’intelligence est, au contraire, la faculté d’adaptation à l’ordre naturel. L’intelligence sert l’instinct de survie.
On se demande ce que l’étiquette « Sociale Darwiniste » vient faire ici !
Ce texte me semble devoir être compris comme un remarquable exercice de vaticination intellectuelle aux motivations plus ludiques que socioculturelles.
Une indéniable virtuosité, un plaisir évident à enchainer les syllogismes caractérise – me semble-t-il – son auteur. De sorte qu’on se prend au jeu… au point de s’avouer qu’on aimerait être plus souvent confronté à une telle maestria sarcastique.
Mais pour aboutir à quoi ? Sinon à dire « chapeau l’artiste » !
En philosophie, la concept de Darwinisme Social existe.
C’est d’ailleurs pour souligner un paradoxe; l’évolution a sélectionné un système social qui est justement contre la sélection et l’élimination des moins aptes.
Ici, l’auteur propose un Darwinisme social plus proche du vrai Darwinisme.
C’est bien vu, mais le mécanisme, en supposant qu’il joue, me paraît beaucoup trop faible pour faire face à la déferlante raciale qui s’abat sur l’Occident.
Par contre, l’auteur nous ouvre bien les yeux sur le diagnostique:
en l’absence de sélection naturelle depuis près de deux siècles maintenant, une accumulation de charge mutationnelle (à 99, 99% négative), qui fait que même en l’absence d’immigration, la race Occidentale est en train de dégénérer, ceci d’autant plus que ce sont les moins aptes qui prolifèrent, il n’y a qu’à voir au cinéma la différence entre la population blanche des années 60 et celle d’aujourd’hui, c’est flagrant.
Mais vous avez raison sur un point, l’effet pragmatique de l’article, au-delà de la stricte vérité:
si ça peut embêter ne serait-ce qu’une lectrice woke bleue d’être comparée à une grenouille toxique, l’auteur n’aura pas perdu son temps.
Monsieur X…
Différence flagrante entre les silhouettes depuis les années 60″, dites-vous ?
Vous n’ignorez pas que, malgré tout un fatras de publications, il n’existe finalement à l’échelle d’une génération que quelques livres qui feront date. Pourquoi ? Parce qu’une étrange intuition a mis l’auteur en adéquation avec les problématiques de son époque avec un temps d’avance.
Ce fut, par exemple, le cas de « 1984 » de Georges Orwell et, plus près de nous, du « Camp des Saints » de Jean Raspail, que vous avez certainement dans votre bibliothèque.
Mais c’est aussi le cas du « Printemps silencieux » de Rachel Carson, paru en 1962, et qui nous donnait, avec plus d’1/2 siècle d’avance, la clé pour la compréhension d’une partie des problèmes d’aujourd’hui.
En effet, ce qu’elle met en évidence infirme l’évocation d’un prétendu choix sociétal concernant à la fois cette insulte à la féminité qu’est le soi-disant « féminisme », et que sont lesdites « fiertés » LGBT. Et sa thèse explique aussi bien la raréfaction de la spermatogénèse que cette pitoyable tolérance qui a fait place à la sainte colère qui soulevait naguère les jeunes males lorsqu’on s’attaquait à leur drapeau où qu’on envahissait leur sol ancestral.
Ce que dénonce Rachel Carson ? L’effet des « PCB » (Polychlorobiphényles) atténuant le processus de différenciation sexuelle des fœtus.
PCB représentant plus de deux cents substances omniprésentes dans l’environnement des pays les plus industrialisés et agissant aussi bien sur les insectes, les invertébrés, les poissons et tous les mammifères, dont bien sûr – et plus particulièrement ! – l’être humain.
• Si les silhouettes ont de moins en moins de hanches chez les femmes et de moins en moins d’épaules chez les hommes…
• Si les chanteurs ont de plus en plus des voix de châtrés…
• Si les femmes s’adonnent à la boxe et si les hommes sont de moins en moins attirés par la carrière des armes…
• Si une Elizabeth Badinter a pu proférer que « La maternité est l’entrave majeure à la souveraineté féminine ! » sans crouler sous le ridicule…
Ce n’est pas par l’effet de choix de société, mais par l’accumulation des conséquences d’une indifférenciation hormonale pathologique dont les causes, pour être dissimulées aujourd’hui, n’en ont pas moins été dénoncées, il y a plus de 60 ans dans ce livre, dont certains ont pu écrire – et je vous invite à les rejoindre ! – qu’il aura été l’un des ouvrages essentiels du XXème siècle.
Ais-je pris le risque d’être cuistre ? J’espère que vous ne m’en voudrez pas…