L’émissaire américain Amos Hochstein a affirmé lundi, à Beyrouth, que Washington œuvrait pour un règlement « au plus vite » du conflit entre Israël et le Hezbollah sur la base de la Résolution 1701 de l’ONU mais amendée pour un retrait des armes du Hezbollah bien plus au nord que le fleuve Litani visé dans la résolution et pour que les forces aériennes israéliennes puissent œuvrer librement dans le ciel du Liban.
Nabih Berri (président de la Chambre des députés du Liban et chef du mouvement chiite Amal) a fait connaître son refus d’une application de la « résolution 1701 » avec les amendements proposés et a rejeté catégoriquement les conditions israéliennes qui violeraient la souveraineté du Liban !
Et comme par hasard depuis son rejet des conditions sionistes portées par les Yankee, les bombardements de l’Entité sioniste sur Beyrouth, depuis deux jours, se sont concentrés sur les quartiers de Ouzaï et Jnah, deux quartiers populaires souvent associés non pas au Hezbollah, mais plutôt à son allié chiite, le mouvement Amal. Et Nabih Berri est maintenant dans le viseur des sanctions américaines portées par des sénateurs républicains.
La « diplomatie » israélo-américaine…
« Négocier » sur la base des résolutions 1559 et 1701 de l’ONU alors que depuis un an Netanyahu a déclaré la guerre à son secrétaire général et assassiné plusieurs de ses employés au sein de l’UNRA, qui plus est avec pour intermédiaire les Etats-Unis, relève de la vaste fumisterie !
Le droit international n’existe pas. Il n’est que le paravent du terrorisme d’Etat de l’entité sioniste et de son complice yankee.
La seule réalité est la résistance à ces fous de Tel Aviv sur le terrain.
Ceux qui sur la scène intérieure libanaise spéculent sur la disparition du Hezbollah devraient être plus prudents. Cela aboutirait à livrer le pays du Cèdre à la voracité et à la tyrannie de l’Oligarchie mondiale.
La paix et la prospérité au Liban seront impossibles tant que le sionisme ne sera pas éradiqué en Palestine.