Paul-Marie Gamory-Dubourdeau est né le 29 janvier 1885, à Ploudalmézeau, en Bretagne.
Il s’engage au 2e Régiment Étranger de la Légion Étrangère en octobre 1902. Admis à l’école militaire de Saint-Maixent, en 1910, avec le grade de sergent, il sert au Sahara, au Tchad et au Soudan, puis il fait campagne en France, de 1916 à 1918, dans les tirailleurs sénégalais.
Il est décoré de la Croix de guerre 14-18 et de la Croix de la Légion étrangère. Il est fait chevalier de la Légion d’Honneur en 1921. Il prend sa retraite en novembre 1928, au grade de commandant, et avec quatre citations en poche. Il travaille ensuite dans l’intendance militaire.
Il est membre correspondant hors des Colonies du groupe de l’Afrique Occidentale Française du Comité d’études historiques et scientifiques de l’Afrique occidentale française de 1921 à 1923, puis de 1927 à 1929. Sous la direction du gouverneur-général, ce comité contribue notamment à des recherches dans les domaines de l’ethnologie, l’histoire, la géographie et l’histoire naturelle. Son créateur se place dans la tradition de l’expédition scientifique qui accompagnait Napoléon en Égypte. Il est membre correspondant en Afrique Occidentale Française de ce même comité de 1924 à 1926.
Installé à partir de 1932 à Casablanca, il s’inscrit au PPF en 1937,et en devient le secrétaire-adjoint local.
Rappelé sous les drapeaux en 1939, il sert dans des unités de transports jusqu’en juillet 1940, à cause de son âge avancé.
Les partis politiques n’étant autorisés qu’en zone occupée, il est expulsé du Maroc en août 1941. Il prend la tête, fin 1942, de la commission d’études bretonnes du PPF, dans le but de neutraliser les séparatistes, malgré son fort attachement à sa région natale.
Gamory-Dubourdeau s’engage à la Waffen-SS en 1943, et il est vite nommé Hauptsturmführer. Élève de la promotion d’officiers français à Bad Tôlz, du 10 janvier au 4 mars 1944, il en sort Sturmbannführer. Commandeur nominal de la 8.Franzôsische-SS-Freiwilligen-Sturmbrigade, d’avril à août 1944, sans quitter la Bohême, il s’occupe avant tout de gérer le 2eme bataillon en formation à cause d’un âge trop avancé pour suivre ses hommes en Galicie.
Il est promu, fin juillet 1944, au grade d’Obersturmbannführer, l’équivalent de son grade dans l’année française. Entretemps, Gamory-Dubourdeau s’est déclaré « Gottglâubig ».
Lors de la constitution de la brigade « Charlemagne », il prend le commandement du Waffen Grenadier-Regiment der SS 57 en septembre 1944, puis cède sa place à Victor De Bourmont, début décembre 1944. Il est ensuite affecté à la tête de l’état-major de liaison de la division, auprès du SS-Hauptamt, à Berlin.
Début mai 1945, avec un petit groupe mené par Henri Kreis qu’il a rencontré à Innsbruck, il fait route vers Bolzano, où sont regroupés dans une caserne les débris du régiment Hersche : une centaine d’hommes.
Capturés et désarmés le 13 mai 1945 par les troupes américaines, ils leur demandent la faveur qu’on ne les livrent pas aux autorités françaises avant un an.
Gamory-Dubourdeau est condamné à plusieurs années de prison, en 1947, par la cour de justice de La Seine.
Il décède le 10 janvier 1963, à Sours.
Il était Chevalier de la Légion d’honneur par décret du 28/12/1921 ; membre correspondant hors des Colonies du groupe de l’Afrique Occidentale Française du Comité d’études historiques et scientifiques de l’Afrique occidentale française de 1921 à 1923, puis de 1927 à 1929 ; membre correspondant en Afrique Occidentale Française de ce même comité de 1924 à 1926.
« Capturés et désarmés le 13 mai 1945 par les troupes américaines, ils leur demandent la faveur qu’on ne les livrent pas aux autorités françaises avant un an. »
Sans doute avait-il eu vent du sort réservé aux douze braves de Bad Reichenhall, assassinés par l’infâme nobliau criminel de guerre résidu honteux de l’histoire, Philippe Leclerc de Hauteclocque, Tartuffe egotique du roman national mythomane.
C’est exactement la réflexion que je me suis faite.
Ces bons petits Français, tous véritables patriotes et nationalistes français, furent aussi de très bons, courageux et exceptionnels soldats français durant les conflits précédents, largement décorés ; ils n’avaient pourtant jamais retournés leurs armes contre la France et les Français, contrairement aux traîtres communistes affiliés au pouvoir soviétique. Ils combattaient l’ennemi bolcheviks ! Pourquoi les gaullistes les ont ils fusillés, et sans procès ?
En 1962, les mêmes gaullistes trahiront les Français de l’Algérie française (harkis, européens, sépharades) qui pourtant leur avaient fait confiance et avaient participé au putsch de 1958 qui avait installé de Gaulle au pouvoir.
Ce n’est pas non plus par la démocratie qu’il fut désigné durant l’occupation et après Chef du gouvernement. La démocratie républicaine avait fait le choix de confier les pleins pouvoirs à un vieillard qui fit don de sa personne à la France, et qui devait réparer toutes les erreurs de la République qui nous auront menées à la grande catastrophe