Chronique historique de Scipion de Salm pour le Parti de la France sur Vercingétorix, chef et roi du peuple celte des Arvernes qui fédéra une partie des peuples gaulois dans le cadre d’une révolte contre les forces romaines au cours de la dernière phase de la guerre des Gaules de Jules César.
Source : Le Parti de la France
La seule source viable sur l arverne fut celle de jules cesar donc du vainqueur sur le vaincu… c est peu fiable avouons le.
Desole, monsieur, mais ce que vous faites n est pas un travail d historien.
La, ami, tu nous vends un roman national.
Il y a déjà plusieurs erreurs comme dans la plupart de ses chroniques historiques.
Vercingétorix ne veut pas dire « roi suprême de la Gaule », mais « roi suprême des guerriers » ou roi « principal des guerriers ». On retrouve le préfixe ver- dans pas mal de mots celtiques comme le vergobret chez les Eduens, le magistrat suprême et même aujourd’hui pour ceux qui aiment les chiens dans notre vautre, qui vient de ver-tragus, aux pieds rapides. Quant au « rix », il ne pose pas trop de problèmes, le mot est indo-européen *reg (sanskrit rajah, latin rex, regis), c’est le suffixe le plus fréquent des anthroponymes celtiques composés, pensons par exemple à Dumnorix, célèbre chef éduen dans la Guerre des Gaules, et même de pas mal de toponymes d’origine celtique comme Riom (champ ou marché royal) en basse Auvergne ou Remagen en Allemagne < rigo-magos, c'est seulement l'évolution phonétique qui est différente; Reuil (lieu royal) < rigo-ialon, etc.
Il est surprenant en revanche que l'élément principal de l'anthroponyme Vercingétorix, Cingeto (guerrier) ait été confondu avec Gallia, d'autant plus que Cingeto était un anthroponyme celtique assez courant dans l'aristocratie celtique continentale comme en Gaule. Au chapitre V, 3 de la Guerre des Gaules, César en expédition chez les Trévires (tribu belge du nord-est de la Gaule, l'ethnonyme nous donnera le nom de la ville de Trèves, la Rome du Nord des Alpes, augusta Treverorum, aujourd'hui Trier en Allemagne, dont le musée gallo-romain est magnifique) nous parle par exemple d'un conflit entre deux hommes s'appelant Indutiomaros et Cingétorix: "In eo civitate due de principatu inter se contendebant, indutiomarus et Cingetorix".
Quant au nombre de mots d'origine gauloise subsistant dans la langue française actuelle, ce n'est pas quelques centaines comme dit Scipion de Salm, mais seulement une centaine, ce sont principalement des dendronymes (bouleau, chêne), des phytonymes (bruyère), des zoonymes (alose, alouette; les hydronymes Bièvre, Bèbre viennent de bebros, castor qui est le mot celto-germanique pour cet animal, allemand biber).
Cependant la langue gauloise est encore présente dans certains de nos noms de famille (Ballue, Berulle), mais surtout nos noms de grandes ville qui sont pour la plupart d'origine celtique.
Sous l'empereur Dioclétien, on a commencé à postposer le nom de la tribu celtique au nom de la ville qui était le chef-lieu du territoire de cette dernière, on a postposé par exemple à Lutetia (boue en indo-européen, pensons à des villages comme Ludesse dans le Puy-de-Dôme, une ville comme Lodève dans le Midi) le nom de la tribu celtique des Parisi, dont elle était la capitale du territoire. C'est pourquoi le nom latin de Paris est Lutetia Parisiorum, "Lutetia des Parisiens", on le voit encore dans des éditions latines d'ouvrages imprimés à Paris. Comme souvent dans la formation des noms composés, un des termes s' ellipse, tombe en désuétude, et il est resté en l'occurrence l'ethnonyme celtique, ici Parisiorum, qui donné Paris par évolution phonétique en langue d'oïl. Paris qui a une signification très prosaïque, veut dire en fait chaudron. Les Parisii devaient exceller dans leur fabrication au point qu'ils ont dû prendre le nom de cet objet comme c'est souvent le cas dans la formation des ethnonymes, soit par les autres, on parle alors d'exonymes ou de soi-même, on parle d'endonyme. Faites l'essai avec la plupart des grandes villes de France, elles portent toutes le nom d'une tribu celtique, de Bourges (Bituriges < avaricum Biturigum, Avaricum des Bituriges, le Avaricum s'est ellipsé, il est resté Biturigum qui donné Berry et Bourges) à Limoges (Augustoritum Lemovicum, Augustoritum des Lémovices, Augustoritum est tombé, il est resté Lemovices) en passant par Angers < Andécaves, Tours (Turons), Nantes (Namnètes), Poitiers, Poitou (Pictons), Metz (Mediomatriques), etc. Ce qui explique aussi pourquoi tous les noms de nos grandes villes ont un s à la fin, on écrit Angers et non Anger, il vient tout simplement du génitif pluriel de l'ethnonyme postposé au toponyme. Angers < Juliomagus andecavorum qui veut dire Juliomagus des Andécaves.
La seule grande ville qui a gardé son nom celtique d'origine est Besançon, Vesontio dans la Guerre des Gaules des César, chef-lieu de la nation des Séquanes.
La Gaule était bien déjà la France.
Son cadre géographique était celui de la France d’aujourd’hui, et même son cadre idéal puisque comprenant la Belgique, que nos Rois s’efforceront – malheureusement sans y parvenir – de rattacher par la suite à la France. La Belgique aurait procuré à la France cette couverture de sa frontière nord-est qui lui a si tragiquement fait défaut après 1815.
Et la Gaule préfigurait ce qu’allait être la France.
De même qu’envahis par les Romains, les Gaulois devaient rapidement perdre identité et culture au point qu’il n’en subsiste plus rien, les « Gallo-Romains » devaient s’effacer ensuite quand sont arrivés des Francs pourtant moins nombreux, et aujourd’hui on voit les Français se faire lentement phagocyter par l’immigration africano-musulmane.
Seul a subsisté l’esprit gaulois, esprit de querelle, de dispute, de mésentente et de désunion perpétuels – on a trouvé un nom pour cela aujourd’hui : c’est la République.
La genetique est formelle les peuples anciens ne sont pas les peuples modernes…de meme que la langue et la religion.
A part etre des blancs europeens nous sommes totalement etranger a leur monde.
Pas du tout ! il n’y a pas de différence physiologique et pas de différence dans l’ADN entre nous et nos ancêtres d’il y a deux mille ans. Je me suis penché sur cette question qui m’a taraudé pendant longtemps et ce sont justement des généticiens qui me l’ont confirmé !
Dire que leur monde n’était pas le nôtre est également totalement. Nos sociétés ont connu les mêmes problèmes que nous, et à titre individuel la vie humaine posait à cette époque fondamentalement les mêmes problèmes qu’aujourd’hui. Il n’y a que la technique qui a évolué, et à à sa suite le « décor » autour de nous. Le monde est resté LE MEME.
C’est très juste en effet, la génétique des populations, qui a fait des progrès exponentiels ces deux derniers lustres, contribue à nous faire bien mieux connaître le passé. La paléogénétique est train de devenir par exemple la science auxiliaire principale de l’archéologie.
Tout ce que racontent ces bons à rien et imposteurs d’archéologues depuis les années 50 (les races n’existent pas et tout et tout, surtout les Européens de l’Ouest d’ailleurs, tous les archéologues actuels sont des Français de souche, pareil en Allemagne et certains archéologues allemands disent même que les Germains n’ont jamais existé, je pense que le problème de la civilisation actuelle réside plutôt dans tous ces types qui mentent comme ils respirent comme les conspis d’ailleurs et auxquels il va vraiment falloir défoncer la gueule un jour) dont le coryphée est le crasseux et l’inculte Demoule est réfuté aujourd’hui par la paléogénétique. Il faut lire « ce que nous sommes » de David Reich (qui est juif d’ailleurs, comme quoi le complot, ça ne marche pas tout le temps), c’est lui qui a enfin clôt le débat en attestant scientifiquement que les Indo-Européens sont bien une réalité biologique grâce aux examens des échantillons prélevés sur des cadavres inhumés dans des tombes appartenant à la culture de la céramique cordée, la première culture archéologique réputée depuis longtemps comme indo-européenne autour de -3000 en Europe du Nord, des Pays-Bas actuels jusqu’à la Moscovie en gros.
On s’aperçoit donc que l’ancienne archéologie de papa, l’archéologie traditionnelle, l’archéologie historico-culturelle avait dit la vérité déjà au début du XXe siècle.
Vous allez trop vite en besogne, voir géographiquement dans la Gaule antique la future France est un anachronisme. La France est le produit d’une histoire deux fois millénaire, il aurait pu en être autrement. Comme le précise dans l’édition bilingue latin-français des Belles-Lettres de la Guerre des Gaules le traducteur L.-A. Constans: si les troupes d’Arioviste avaient vaincu les légions romaines au tout début de la guerre des Gaules, l’histoire aurait été tout autre, « la conquête de notre pays par les Romains l’a sauvé d’une autre conquête qui eût retardé d’on se sait combien d’années le développement de la civilisation occidentale ». Il est vrai que la civilisation romaine était beaucoup plus avancé que les civilisations germanique et celtique à l’époque. En tout cas, progrès ou pas, cette victoire de César au tout début de la guerre des Gaules contre les troupes d’Arioviste est fondamentale. Si Arioviste avait gagné, les Germains auraient déferlé sur la Gaule 500 ans avant Clovis et la France tout comme l’Europe de l’Ouest actuelles seraient complètement différentes aujourd’hui.
C’est au niveau ethnique cependant que la Gaule est une réalité, le substrat celtique est le substrat ethnique principal du peuple français, avec cependant des pondérations diverses selon les régions. Comme toujours le nord du territoire, le nord de la Loire majoritairement composé de plaines a été beaucoup plus aryanisé que le sud, il en sera de même avec les invasions germaniques. La génétique des populations l’atteste. Une étude génétique parue dans Sciences et Vie en 2021 fait bien état d’une différence génétique entre le nord et le sud de la Loire. Le nord a été bien plus germanisé par exemple.
Ce sont donc les Celtes qui ont les premiers indo-européanisé (ou aryanisé) la future France avec les invasions du premier âge du fer en -800 (en témoignent les créations de nos premières organisations étatiques avec les nombreuses grandes tombes à char de Picardie, de Champagne et de Bourgogne de la fin du premier âge du fer avec la dame de Vix par exemple ou le prince de Lavau, le sanctuaire de Ribemont-sur-Ancre en Picardie), mais l’invasion avait commencé avant avec la civilisations des champs d’urne et l’âge du bronze, on le voit bien en Alsace dans la forêt de Haguenau avec les nombreux tumulus (tertres funéraires) présents dans la forêt, ils datent de -1500. Le territoire de la France était peuplé avant lesdites invasions celtiques d’agriculteurs néolithiques, pour la plupart d’origine anatolienne.
Ce sont donc les Celtes (je précise que les mots gaulois et celtes sont synonymes, c’est comme Alamans et Souabes) originaires d’Allemagne du Sud et d’Europe centrale qui vont donner à la future France son substrat ethnique principal, au moins pour les classes supérieures.
J ai remarque neanmoins 3 choses.
1/Le celte breton ou gaulois a une cite fortifie au centre de tout et au niveau de la langue (j ai des notions ma famille est de basse bretagne) pour moi c est juste des dialectes proches intercomprehensibles.
Pour les pictes, les gaels, germains pas de cite fortifies au sens moderne en pierre et fixe dans le temps…pas de centre administratif clair et meme souvent dure de suivre le nom des tribus d une generation a l autre sur un espace donne.
2/J en conclu que les belges n existent pas ils sont une zone charniere entre des sedentaires et des semi nomades aux noms fluctuants sur un territoire avec des frontieres vagues probablement en raison d une agriculture pas tres evoluee (abandon frequent de vaste surface peu productive?).
3/Dans le temps en reculant il est impossible de differencier les cites d occupation celtes et germaniques preuve flagrante d une matrice commune plus proche qu on ne l imagine. Lug ressemble curieusement a odin …ses corvides ont les meme role…
4/Je pense que si les religions du livre avaient echouees dans le monde blanc. l europe d aujourd hui ressemblerait aux indes avec un polytheisme riche d une multitude de divinite polymorphes mais un systeme de caste plus souple.
Bon dimanche
Disons que les Celtes continentaux déjà plus évolués que leurs homologues insulaires, surtout à la fin du deuxième âge du fer (période de la Tène) avec ce que l’on a appelé la civilisation des oppida qui apparut vers -150, un siècle avant l’arrivée de César et de ses légions en Gaule. C’est l’archéologue formidable Joseph Déchelette, fils d’un industriel du textile roannais qui a découvert cette civilisation des oppida au début du XXe siècle en comparant des artefacts de différents sites en France, en Allemagne du Sud et en Bohème (le musée d’archéologie de Roanne porte son nom aujourd’hui, c’est son ancienne maison). La cité fortifiée dont tu parles, c’est partant l’oppidum propre à la Gaule celtique de la fin du deuxième âge du fer. En Gaule Belgique, il y avait déjà moins d’oppidums. César parle cependant de l’oppidum des Aduatuques au livre II.
Quant aux Germains, il suffit de lire la Germania de Tacite (je conseille de la lire avec les commentaires magnifiques du philologue et grand spécialiste de l’Antiquité germanique du XIXe siècle, l’universitaire autrichien Rudolf Much, « Die Germania des Tacitus »; il y a sinon le commentaire plus récent de Allan Lund), les Germains abhorraient tout ce qui pouvait les enfermer, ils aimaient la nature et l’espace, ils ne risquaient pas de construire des cités fortifiées.
Quant à la nature des anciens Belges, c’est un sujet controversé depuis longtemps, référons-nous d’abord aux sources et d’abord au premier ethnographe des Gaules Jules César dans ses commentaires sur la Guerre des Gaules, Livre II,4: « pleros Belgas esse ortos ab Germanis Rhenumque antiquitus traductos propter loci fertilitatem ibi consedisse Gallosque qui ea loca incolerent expulisse », « la plupart des Belges étaient d’origine germanique; ils avaient jadis passé le Rhin, et s’étant arrêtés dans cette région à cause de sa fertilité, ils en avaient chassé les Gaulois qui l’occupaient ». Soit ces Germains qui ont passé le Rhin se sont celtisés ou alors ils étaient déjà peu ou prou Celtes avant de s’installer en Gaule Belgique, parce que tous les Belges dont il est question dans la Guerre des Gaules ont des noms Celtes, à commencer par le Vercingétorix belge: le roi des Eburons Ambiorix (sa statue érigée au XIXe siècle trône encore aujourd’hui en plein milieu de la place du centre-ville de Tongres), son homologue à la tête de la même tribu s’appelle Catuvolcos, nom purement gaulois (ou celtique continental), le Nervien Boduognatos, les Rèmes Iccios et Andocumborios, etc. Toute la toponymie de l’ancienne Gaule belgique est aussi d’origine celtique à commencer par le nom de toutes les tribus belges qui donneront toutes leur nom à une de nos grandes villes françaises actuelles: les Bellovaque ( Beauvais), les Ambiens (Amiens < Samarobriva Ambianorum, samarobriva des Ambiens, Samarobriva est facile à traduire, c'est "pont sur la Somme" tout simplement), les Rèmes, les "premiers" en celtique (Reims < Durocortorum Remum), les Atrébates, les "habitants" (Arras < Nemetacum Atrebatum), etc.
Les Celtes avaient aussi un niveau de civilisation plus élevé, en témoignent les emprunts des langues germaniques occidentales au celtique pour des notions très courantes, je ne parle pas des emprunts au latin encore plus nombreux. Gerhart Wolff dans son histoire de la langue allemande nous dit ceci : "die Übersicht verdeutlicht, in welchen Lebensbereichen Kelten und Römer den Germanen überlegen waren und wo sich Bezeichnungsdefizite ergaben", l'aperçu suivant nous indique dans quels domaines les Celtes et les Romains étaient supérieurs aux Romains avec l'absence de dénomination de la notion considérée dans les langues germaniques".
Et en effet, même le fameux mot "Reich" en allemand est d'origine celtique, il vient de *rig (roi). Le mot administration en allemand "amt" vient aussi du celtique "ambactos" (serviteur, soldat d'une suite, truste), ambactos donnera ambassade en français en passant par l'italien. Ambactos est resté tel quel en bas francique, cad en néerlandais (ambacht) et signifie artisanat. Je ne parle pas de l'hydronymie, tous les cours d'eau d'Allemagne du sud et de l'Ouest sont d'origine celtique, l'Isar qui passe à Munich a le même nom que l'Oise (évolution phonétique en langue d'oïl à partir du gaulois Isara qui signifie tempétueux, agité), l'Isère qui passe à Grenoble et de la Vézère qui passe dans le Périgord.
L' Allemagne du Sud et de l'Ouest était doonc assurément peuplée de Celtes, la plupart sont venus s'installer en Gaule à partir de -800, mais les infiltrations avaient commencé bien avant, c'est l'Alsace qui a commencé vers -1500 à être celtisée (j'ai parlé de la forêt de Haguenau plus haut, je la connais par coeur en plus), la toponymie en témoigne également Brumath<Brocomagus, Seltz < Saletio, quant à Strasbourg, c'est le nom germanique après l'installation des Alamans jusqu'aux Vosges après 450, le nom ancien de Strasbourg est celtique, Argentorate (mur argenté).
Il y avait vraiment une différence entre Celtes et Germains, on ne pouvait les confondre, au plan linguistique et culturel déjà. Les Belges étaient donc bien des Celtes, mais en raison de leur origine plus récente et d'une grande proximité culturelle avec les Germains, on peut dire que ce sont des Celtes un peu plus germanisés. Certains historiens parlent de tribus celto-germaniques pour les tribus belges frontalières du Rhin et de la Meuse comme les Aduatuques. Les Belges sont simplement les derniers Celtes qui se sont installés à l'Ouest du Rhin. Les archéologues pensent que c'est en -200 qu'ils sont venus. Il ne faut pas négliger les sources littéraires, ce qui concorde avec les propos de César quand il dit qu'ils viennent de l'Est du Rhin. Il faut toujours essayer de faire concorder sources littéraires, archéologie et linguistique quand on s'intéresse à ces périodes si reculées, afin d'entrevoir une partie de la vérité.
Derniere chose qui me vient a l esprit :
LES DEESSES AQUATIQUES:
1/4 de la gaule et 1/2 de la germanie etait des terres marecageuses en ce temps la : fee, walkyries.
Ce sont pour moi des divinites aquatiques passant d un monde a l autre… qui ne se presentent qu aux guerriers …il y a la un aspect religieux qui me depasse.