Ainsi le régime baasiste de Bachar El Assad s’est effondré comme un château de cartes. Celui qui avait fait preuve d’une rare combativité pendant la dizaine d’années de guerre civile qui a martyrisé la Syrie a finalement cédé.
L’économie du pays était exsangue financièrement suite aux sanctions internationales, le gouvernement légitime n’ayant plus accès aux revenus du pétrole, volés par les américains et les kurdes dans l’est du territoire. Les proxis islamistes de l’OTAN mondialiste ont aussi profité de l’affaiblissement de l’allié russe, tout occupé en Ukraine, du Hezbollah libanais et des Iraniens, engagés dans un combat acharné au Liban et harcelés par des raids incessants de l’aviation israélienne sur le sol syrien sans que cette violation flagrante des règles internationales et de la souveraineté de la Syrie ne pose problème à grand monde en Occident.
L’axe de la résistance en lutte contre l’hégémonie sioniste se trouve brisé et considérablement affaibli, ce qui rend plus claire maintenant la chronologie des événements. L’entité sioniste a utilisé l’attaque du Hamas du 7 octobre 2023, dont tout prouve qu’elle en avait eu connaissance pour dérouler un plan d’action prévu de longue date. Il est clair que le gouvernement des fous furieux qui siège à Tel Aviv ne va pas s’arrêter là, les prochaines cibles étant le Hezbollah irakien, les houthis au Yémen et bien évidemment, in fine l’Iran qui est promis à la destruction.
Que ce soit dans le Caucase avec la tentative de révolution colorée en Géorgie à l’encontre du gouvernement légitimement élu ou dans les Balkans avec le coup d’Etat institutionnel qui annule l’élection présidentielle en Roumanie promise au candidat hors système, l’Oligarchie mondiale est à la manœuvre pour imposer la démocratie libérale et globale partout dans le monde.
Mais rien n’est écrit. Nous sommes entrés dans une zone de secousse où tout devient permis, y compris d’organiser et de renforcer la résistance.
Totalement d’accord avec Yvan. On peut ajouter que Trump a pu bénéficier de l’état profond pour réaliser cette mission et permettre la réalisation d’Eretz Israël. Le personnage Trump a été très bien dessiné. Élément de l’état profond avec Elon Musk, Vance, Espstein, CIA, qui luterait contre l’état profond. Tous son entourage est sioniste.
Malheureusement, l’oligarchie mondialiste gagne peu à peu ses batailles. La défaite et le démembrement de la Russie seront la prochaine victoire des mondialistes. D. Trump a déclaré avant-hier : Poutine à perdu en Ukraine. S’il a perdu, quelqu’un a du gagner. Ou non ? Il ne sert à rien de se faire des illusions. J. Evola avait prévu le déroulement des événements avec clairvoyance. Étudiez les excellents ouvrages d’Hervé Ryssen ! En attendant, chevauchons le tigre.
PS
Rosmini était un libéral, un précurseur du Concile Vatican II, contrairement à L. Taparelli d’Azeglio. La doctrine le l’Église catholique sur le travail rassemble beaucoup à celle des libéraux et des marxistes, voire des fascismes: rien de radicalement traditionnel. Même sur le thème du travail J. Evola a bien écrit du point de vue traditionnel et aristocratique (F. Nietzsche aussi).
Comme par hasard, après 17 ans, tout-à-coup, le régime de Bachar El Assad tombe … un mois avant l’arrivée de Donald Trump à la Présidence des USA..pour qu’il ait une situation épouvantable à gérer..
Veuillez m’excuser pour cette critique (que je vous prie d’effacer après l’avoir prise en compte) Mais vous ne pouvez écrire en sous-titre les termes « régime bassiste ».
On ne peut qu’écrire BAASISTE, avec deux A et un seul S.
De plus, certains intervenants semblent ne pas réaliser l’antériorité de la création du parti Baas qui date en réalité de 1944 et a été créé en Syrie par Michel Aflak.
Parce qu’il condensait Nationalisme racialiste arabe et cependant laïcité, la notion de race prenant la priorité sur la notion de religion, le parti Baas avait la faveur de Jacques Sidos, qui le donnait en exemple aux militants nationalistes Français…