Profitant du travail militant réalisé durant 40 ans et de la saine radicalisation de la société française, une camarilla d’invertis, de gaullistes, d’énarques, de républicains (parfois tout cela à la fois), de juifs et de francs-maçons a mis la main sur le Front national pour en neutraliser toute potentialité révolutionnaire et faire de ce mouvement un parti de gestion de la décadence républicaine, dernier rempart contre la Révolution nationale, sociale et radicale. Le grand artisan de ce changement de cap, Jean-Marie Le Pen, n’en finit plus d’en subir les conséquences.
Ainsi, le 17 mars dernier, craignant de nouveaux « dérapages » et pensées politiquement incorrectes, la direction du néo-FN a tenté de faire… annuler un passage de son président d’honneur sur France (sic) Inter. Jean-Marie Le Pen était annoncé comme l’invité de Patrick Cohen. Selon L’Obs, Marine Le Pen a chargé Alain Vizier d’obtenir que l’invitation de Jean-Marie Le Pen soit annulée pour être remplacée par une autre à destination de Marine Le Pen.
« Il aurait été normal que la présidente du parti soit invitée avant le premier tour des départementales, et non Jean-Marie Le Pen, qui aurait pu être interviewé après le second tour [sic]. Ça a été un bras de fer assez important, j’ai beaucoup insisté »,
a confirmé Alain Vizier qui, bien entendu, a échoué dans sa mission. Et si Florian Philippot traite Jean-Marie Le Pen d’alcoolique à la vodka, pour Alain Vizier, l’ancien président du FN est « gaga ». Ce n’est pas la pire insulte qui se murmure au sein de la direction du parti d’extrême république.
Alain Vizier a tenu à « démentir » l’information de L’Obs et prétend n’avoir jamais tenu ces propos.