Après cinq fusillades en un mois, des habitants de Saint-Ouen ont manifesté dimanche pour dénoncer la situation critique de la ville sous la coupe des trafiquants. Saint-Ouen est devenu selon une expression répandue un « supermarché de la drogue » pour les consommateurs de la région, entraînant une forte concurrence des groupes criminels qui n’hésitent plus à ouvrir le feu en pleine journée et en pleine rue.
Les manifestants, parmi lesquels les Blancs étaient largement surreprésentés, ont réclamé des dispositifs de « médiation » et de l’argent pour les associations, dénonçant l’action du maire William Delanoy en ces domaines. Celui-ci au contraire exige des mesures répressives.
Interrogé ce lundi, Bernard Cazeneuve n’a apporté aucune réponse concrète à la situation, évoquant un plan et des mesures « extrêmement puissantes » (sic).
« La police travaille beaucoup dans ces quartiers. […] Nous avons une action résolue contre les trafics de drogues à Saint-Ouen. […] Il y a à Saint-Ouen une situation particulière […] c’est la possibilité pour de nombreux consommateurs de s’approvisionner à Saint-Ouen et ça, il faut le combattre. Il faut non seulement lutter contre ceux qui organisent le trafic, mais également lutter contre le comportement de ceux qui s’approvisionnent. Je vais prendre un ensemble de mesures dès cette semaine […] ce seront des mesures extrêmement puissantes, j’en ai réservé la primeur au maire. […] Ce qui est important c’est que nous puissions articuler l’action des forces de police et d’autres administrations qui ne dépendent pas de moi, je pense notamment aux douanes, de manière à faire en sorte que nous puissions aussi taper les consommateurs qui viennent s’approvisionner à Saint-Ouen. […] Nous allons mettre en place des dispositifs puissants les concernant. […] Il y a un ensemble de mesures qu’il faut prendre à Saint-Ouen, mise en place de services de vidéosurveillance, […] mise en place de dispositifs de mobilisation de forces de l’ordre […], travail en continu entre la police municipale et la police nationale, et articulation de l’activité des Douanes et de la Police nationale ».
a-t-il déclaré, évoquant des mesures à l’exact opposé de ce que réclament les manifestants. Les habitants comme le gouvernement, soucieux de préserver la façade d’un « vivre ensemble » qui n’existe que dans leurs rêves, se refusent à regarder la vérité en face et d’exiger et d’appliquer les mesures radicales que la situation impose. Elles sont d’autant moins possibles à prendre pour Bernard Cazeneuve qu’en ouvrant des salles de shoot, qu’en laissant se développer partout, y compris dans les émissions de leurs télévisions d’État, la publicité pour toutes sortes de drogues, qu’en acceptant en son sein des personnalités plus ou moins ouvertement favorables non seulement à la consommation de drogues mais à son trafic, ce gouvernement est certaine le moins qualifié pour agir.
« La police travaille beaucoup dans ces quartiers. […] …
oui, oui, bien sur, comme à Roubaix, où une famille de blanc habitant à 300 M d’un commissariat a déménager, chassé par la racaille Maghrébine (le quotidien régionale ne mentionnera bien sur pas ce mot)…