Selon Marianne, le cyber-terroriste juif Ulcan, alias Grégory Chelli, « se prenait pour un justicier, cherchant à nuire à quiconque s’en prenait à Israël. »
Mais, lors de son procès en décembre dernier, le ministère public l’a plutôt décrit comme « l’incarnation du lâche ».
Poursuivi pour une série d’appels malveillants, d’usurpations d’identité et de menaces menés entre 2014 et 2016, il a été condamné à deux ans et demi de prison ferme par le tribunal correctionnel de Paris, mardi 11 janvier. Sa peine a été assortie d’un mandat d’arrêt pour qu’elle soit exécutée.
Mais Marianne constate que « Grégory Chelli vit aujourd’hui en Israël, près de Tel-Aviv, d’où il échappe à la justice française » et poursuit :
Cet ancien membre de la Ligue de défense juive, un groupuscule de sionistes radicaux, n’a pas assisté à son procès. Son absence lors des débats avait suscité la colère des cinq parties civiles, dont font partie des militants d’extrême droite, des pro palestiniens, la maire de Lille Martine Aubry, des journalistes ou encore des homonymes harcelés par erreur.
Ulcan s’est fait connaître par des appels téléphoniques diffusés en direct sur la webradio « Viol vocal ». Il avait pour habitude de désigner une cible, puis de dénoncer un faux crime dans le but d’obtenir une descente de police chez la personne visée. « Il n’usurpe pas seulement un numéro de téléphone pour provoquer une intervention de police, il dit qu’il est armé et dangereux, précisait à l’audience Mathieu Henon, l’avocat de Martine Aubry. Il y a une subtilité dans sa cruauté, il fait en sorte que cette intervention ait toutes les chances de mal tourner. »
Au procès, un couple d’Alsaciens sans histoire, visés par erreur en raison d’une homonymie, avait ainsi raconté comment des policiers et des gendarmes du GIGN avaient débarqué chez eux à la suite de la fausse dénonciation d’un sordide meurtre familial. L’intervention aurait pu virer au drame, rappelait leur avocate du couple, Florence Dole (…)
En fuite en Israël, on ignore pour l’heure si Grégory Chelli fera appel. Il est visé dans d’autres procédures judiciaires, dont une criminelle. Le père d’une de ses victimes, un journaliste du site d’information Rue 89, est mort quelques jours après un énième appel malveillant. Il est aussi dans le collimateur des enquêteurs pour avoir piraté plusieurs sites d’information français, dont ceux de Libération et de Radio France.
Un jugement qui arrive bien tard, sachant que la justice et la police ont couvert durant plusieurs années les agissements de ce cyber-terroriste sioniste quand ils visaient les patriotes et les historiens. Car ce sont finalement les attaques contre des journalistes et des personnalités politique du système qui ont déclenché les nombreuses poursuites judiciaires conduisant à cette condamnation – en première instance pour le moment.
Rappelons ce que nous écrivions, début 2021 : le grand historien Robert Faurisson, ayant été lui aussi la cible du cyberterroriste, racontait le peu d’empressement (euphémisme) des forces de l’ordre à agir contre lui :
« Pendant un an et cinq mois je me suis plaint auprès du commissariat de police de Vichy du harcèlement exercé par le juif Gregory Chelli, alias Ulcan, contre ma personne et contre mes proches, en particulier contre ma femme ainsi que contre l’un de mes fils et ses enfants. Mes plaintes n’ont eu aucun résultat. Ajoutant foi aux inventions du voyou juif, à deux reprises la Brigade anticriminalité (BAC) a fait irruption à mon domicile en pleine nuit comme si j’étais un dangereux criminel. Elle aurait pu se tromper une fois, mais deux fois ? »
Et contre les milices juives en général :
« Pendant deux ans et demi, les autorités judiciaires ou policières m’ont répondu par le silence. […] Dans toute cette affaire s’est vérifié ce que j’ai trop souvent constaté soit à Lyon, soit à Paris, en particulier au Palais de justice de Paris, lorsque des troupes juives sont venues régler leurs comptes [sic] aux révisionnistes : la police ferme les yeux et les oreilles et parfois collabore avec de soi-disant groupes d’autodéfense juifs (voyez ce que je vous ai dit, par ailleurs, d’une révélation faite sur le sujet par Mme Françoise Castro ».
Rappelons encore que devant le Tribunal correctionnel, Chelli a pour avocat le grand « patriote »… israélien, Gilles-William Goldnadel, président d’Avocats sans Frontières, chroniqueur régulier sur CNEWS, membre du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIJF) et du parti Les Républicains (LR, ex-UMP).
Le même Goldnadel qui est aussi le conseil de l’association israélienne sioniste HaMoreshet dont Pierre Cochard, consul de France à Jérusalem entre 2016 et 2019, nous apprend qu’elle réclame à la France de façon particulièrement insistante la « restitution » du Tombeau des rois (site archéologique creusé dans la roches) situé à Jérusalem-Est donc en territoire occupé (orientxxi.info). Le Tombeau des rois qui a été fouillé par des archéologues français à partir de 1863, puis acquis par les frères Pereire en 1871 et qu’ils ont donné… en 1886 à l’État français.
Goldnadel, peu inquiet pour le sort de son client, a d’ailleurs annoncé « son intention de faire appel « sur les moyens de droit ». Appel qui sera évidemment suspensif…
Selon Le Monde, Chelli risque encore « les assises pour un « canular » visant un journaliste de Rue 89 qui lui avait consacré un portrait. » :
« Ulcan avait contacté les parents de l’auteur de l’article en leur faisant croire que leur fils était mort. Il avait ensuite donné l’adresse des parents à la police, se faisant passer pour un forcené ayant assassiné son épouse et son enfant. Quelques jours après ces appels, le père du journaliste de Rue89 mourait d’un infarctus. Dans cette affaire, le hackeur a été renvoyé, en 2019, devant la cour d’assises pour « violences volontaires avec préméditation ayant entraîné la mort sans intention de la donner ». La décision a été annulée, à la fin de 2020, par la Cour de cassation, puis le dossier a été renvoyé à un juge d’instruction. »
Ça traine, ça traine…
Jusqu’à quand l’impunité ?
Tout est dit ou presque, mais un certain nombre d’officines jouent impunément ce même rôle, sous d’autres formes, avec le soutien des institutions.