Il aura fallu plus de 130 morts pour que l’information soit révélée : un criminel connu pour sa dangerosité, condamné pour meurtre, inverti à l’islam en prison et connu comme radicalisé a été remis en liberté pour une permission de sortie fin octobre. L’islamiste n’est évidemment pas rentré à l’issue de sa permission : les services de Christiane Taubira, malgré les très nombreux précédents, malgré l’échec général de la politique de la ministre anti-française, ont récidivé.
« Éric Youssef n’est pas revenu de permission. Il s’était radicalisé à l’islam »,
a précisé une source proche du dossier.
« Il s’était [inverti] à l’islam et c’était un détenu assez vindicatif »,
a confirmé un représentant syndical.
Le gouvernement a permis la fuite de ce criminel qui était détenu dans la prison de Clairvaux. Il avait été condamné à 20 ans de prison en octobre 2006 pour le meurtre d’un commerçant à Versailles en 2004. Moins de dix ans plus tard, Manuel Valls et Christiane Taubira lui ont offert la possibilité de commettre de nouveaux crimes bien plus terribles.
Aucun signalement n’a été diffusé par les autorités. Éric Youssef est âgé de 28 ans.
Le 12 mars 2004, accompagné de complices, il avait assassiné Dominique Rissel, 56 ans, en pleine rue. Gérant d’un petit commerce, ce dernier devait amener la recette à la banque. Il venait de rejoindre sa voiture, avec sa femme, lorsqu’il avait été attaqué. Il avait été abattu immédiatement par Éric Youssef, le plus jeune du commando, alors qu’il s’installait au volant. La victime avait connu de nombreux problèmes dans les mois précédents, sans aucune réaction des autorités.
Les criminels, outre Éric Youssef, étaient Samir Hammar, 21 ans à l’époque, Younès Outsellamt et Amine Benaaza, 22 ans, Kacem Arrouch et Amine Bacite, 21 ans.