Une « guerre » où Hollande place les Français désarmés en première ligne
Après les attaques de janvier, le gouvernement a annoncé qu’il faciliterait l’armement des polices municipales. Il n’a pourtant à aucun moment évoqué l’armement des Français : c’est la première fois dans l’histoire qu’un chef d’État déclare une guerre, en laissant son peuple désarmé face à un ennemi qu’il a lui-même fait pénétrer sur le territoire national…
À travers la France, environ 43 % des 19 925 policiers municipaux sont armés dans les 4 349 communes dotées d’une police municipale. Certaines mairies ont tenté ces derniers mois d’organiser l’armement de leur police, comme à Beauvais. Soumise à une intense propagande, la population, interrogée par référendum, l’avait refusé. Le conseiller municipal de gauche Mehdi Rahoui s’en était réjoui…
La doctrine criminelle du régime a longtemps fait considérer les armes comme l’une des incarnations du « mal », obstacle à un monde de paix, sans frontières, où la démocratie et le libéralisme régneraient dans un univers de bonheur rose. Le retour au réel pour les bobos a été parfois extrêmement brutal ces dernières années et singulièrement ces derniers mois. Si les Français sont désarmés, ce n’est pas le cas des groupes criminels et terroristes.
Colombes, un cas d’école
En 2001, la police municipale de Colombes avait été armée par décision du maire de l’époque. Mais dès 2008, le maire nouvellement élu, membre du Parti socialiste (PS), avait immédiatement organisé le désarmement des fonctionnaires. Depuis mardi, sept d’entre eux sont, à nouveau, équipés d’armes – des pistolets semi-automatiques de calibre 7.65 –, qu’ils emportent notamment lors des patrouilles dans les nombreux quartiers envahis de la ville.
« Quand j’ai désarmé la police municipale, le contexte n’était pas le même. La menace terroriste n’était qu’en pointillé. Je comprends qu’on le fasse aujourd’hui »,
a osé se justifier l’ancien maire, comme la situation après les attentats qui avaient fait plusieurs centaines de morts à travers l’Europe à partir de 2004 était moins grave que celle après les attaques de Paris et Saint-Denis au milieu du mois.
Dans le département des Hauts-de-Seine, désormais huit villes ont des policiers municipaux armés, Colombes rejoignant Asnières, Clamart, Courbevoie, Le Plessis, Levallois, Neuilly et Puteaux.
Mais le gouvernement d’occupation interdit toujours aux Français d’être armés quand il laisse des commandos de tueurs de masses s’organiser, s’armer et disparaître dans la nature.