Le cadre du Parti socialiste (PS) en Isère Amar Thioune, 44 ans, également responsable de SOS Racisme (groupuscule condamné et impliqué dans plusieurs affaires de corruption), a été mis en examen pour viol et violences conjugales. Le président de SOS Racisme Rhône-Alpes, qui figure en 18e position sur la liste iséroise de Jean-Jack Queyranne, est accusé par sa propre femme.
Sans doute en raison de son statut de républicain triplement exemplaire – Africain, raciste antiblanc et candidat PS –, les services de la justice de Christiane Taubira l’ont fait immédiatement remettre en liberté malgré la gravité des accusations. Selon la femme de l’étranger, qui a demandé le divorce, il lui a imposé une relation sexuelle avant, devant son refus – exprimé par une morsure –, de la battre. Les faits se seraient déroulés au début du mois d’octobre. La plainte avait été déposée peu après, mais ce n’est que ce lundi 30 novembre, 23 jours plus tard, qu’Amar Thioune placé en garde à vue.
Cette lenteur de la réaction de la justice, qui a attendu pour agir la semaine du premier tour des élections régionales a été mise en cause par le prévenu, qui a protesté de son innocence. Employé du conseil départemental de l’Isère, Amar Thioune s’est présenté comme un « défenseur des femmes ».
Linda el-Haddad est également une activiste du PS : conseillère municipale de Grenoble jusqu’en 2014, elle n’avait pas été réélue lors des dernières élections. Elle figurait sur la liste de Jérôme Safar, nettement battue par une autre liste de gauche, celle d’Éric Piolle.
Lors de la précédente mandature, elle était déléguée aux droits de l’homme et à la lutte contre les discriminations. En 2009, qu’ils avaient officialisé leur union, devant le maire PS Michel Destot, en présence de « leurs trois fils (Mehdi, Mourid et Rhadim) ».
« Ce moment a été pour moi l’occasion de rappeler toute l’estime que j’ai pour ces deux êtres, dont l’engagement militant en faveur des autres et de la lutte contre les inégalités est total »,
s’extasiait l’édile.
Linda el-Haddad est également dirigeante – faute de militant, ce groupuscule n’a que des dirigeants – de SOS racisme dont elle a dirigé la section grenobloise.
« C’est avec un grand honneur et une immense fierté que j’ai reçu des mains de Yves Ganansia le Prix Edwige Elkaïm-Sebban du vivre-ensemble, au dîner annuel du Crif. »
http://www.micheldestot.fr/actualites/prix-edwige-elkaim-sebban-du-vivre-ensemble/
Jerôme Safar, directeur de campagne de Queyranne, porte plainte suite à un message qu’aurait envoyé un moniteur de ski :
http://lessor.fr/regionales-2015-12538.html