Les juges du Conseil d’État ont validé vendredi les mesures totalitaires prises par le gouvernement dans le cadre de l’état d’urgence malgré les évidentes incohérences et, plus grave, les mensonges des dirigeants. Alors que l’état d’urgence avait été imposé officiellement pour lutter contre le terrorisme, il a été rapidement utilisé pour mâter les opposants politiques.
Plusieurs activistes écologistes ont ainsi été contraints à des mesures de contrôle judiciaire très strictes – pointer trois fois par jour au commissariat, rester chez soi de 20 h à 6 h, etc. – à cause du « danger » qu’ils représentaient pour le gouvernement pour les actions politiques qu’ils auraient pu mener durant la grande mascarade de la COP 21. Tous étaient connus pour avoir participé à des actions violentes dans le passé ; des mesures de surveillance avaient montré qu’ils en préparaient pour ce début décembre.
Le Conseil d’État a néanmoins transmis au Conseil constitutionnel une question prioritaire de constitutionnalité (QPC), mais ce prochain jugement ne pourrait intervenir que dans plusieurs semaines voire plusieurs mois.
Désormais, le régime se croit au-dessus de toute loi. Plusieurs patriotes ont déjà été inquiétés par des perquisitions. En milieu de semaine, un nationaliste de Cagnes-sur-Mer a été très violemment arrêté pour un simple… commentaire sur Facebook. Ce Français de 59 ans ne présentait à l’évidence aucun risque pour quiconque. Cela n’a pas empêché les autorités d’envoyer des policiers de l’unité Recherche, assistance, intervention, dissuasion (RAID).
Ces derniers, alors même que l’homme aurait sans problème répondu à une simple convocation devant les agents du système, ou ouvert sa porte si on lui avait demandé, ont défoncé sa porte sans avertissement à six heures du matin, lui faisant subir ensuite des violences physiques avant de l’arrêter. Une épreuve très éprouvante pour ce presque soixantenaire.
Comme à son habitude, les flics républicains ont prévenu les journalistes et diffusé des informations malveillantes pour créer une affaire qui n’existe pas : ils ont évoqué la « saisie » de 17 armes, des cartouches et de la poudre, toute chose que ce collectionneur détenait selon nos informations en toute légalité.