Après les « armes défensives », les blindés. Après les blindés, les missiles. Après les missiles, les avions. Lesquels ne sont pas pas encore livrés que des voix s’élèvent pour livrer à l’Ukraine… des armes atomiques.
« J’ai bien réfléchi : pour sauver l’Ukraine, le seul moyen est de lui fournir la bombe atomique. Depuis le temps qu’on l’a et qu’on ne s’en sert pas. Les frais d’entretien doivent coûter bonbon au contribuable. On ne fait même plus d’essais nucléaires en Polynésie. Franchement, garder pour nous cette arme décisive et ne pas l’utiliser, c’est presque scandaleux. Quand on pense à tous les pays qui en auraient besoin, au premier rang desquels il y a bien sûr l’Ukraine, on se dit que l’Histoire ne marche pas tout le temps dans le bon sens. Avec l’arme nucléaire, la guerre russo-ukrainienne serait pliée en quelques jours. Une bombe sur Moscou, une autre sur Saint-Pétersbourg : ça ferait réfléchir M. Poutine… » (Le Point)
On se pince en lisant ces quelques lignes par lesquelles débute la chronique de Patrick Besson dans Le Point du 29 juin titrée : « Pourquoi il faut doter l’Ukraine de l’arme nucléaire ». Humour sarcastique ou fanatique folie pure ? On a connu Patrick Besson mieux inspiré lorsqu’il signait en 1999, la pétition « Les Européens veulent la paix » contre l’intervention de l’OTAN dans la guerre du Kosovo par le collectif « Non à la guerre » constitué après les premières frappes sur la Serbie.
En réponse, voici la lettre ouverte de l’Ambassade de Russie en France à la rédaction et aux lecteurs du magazine « Le Point » suite à l’article de Patrick Besson.
C’est avec une grande consternation que nous avons pris connaissance de l’article de Patrick Besson dans lequel il énonce une idée outrancière de fournir une bombe atomique au régime de Kiev pour frapper Moscou et Saint-Pétersbourg. Ainsi, sur les pages de l’hebdomadaire considéré réputé, le journaliste, consciemment ou pas, appelle au déclenchement d’une guerre nucléaire pour, comme il le croit, faire la paix. Pourtant, il faut retenir bien que dans cette guerre il n’y aurait jamais de vainqueurs car l’existence même de l’humanité serait mise en question.
D’ailleurs, avant de projeter maladroitement sur le présent des références douteuses et impertinentes au passé de la Russie des XVIIIe, XIXe et XXe siècles, M. Besson ferait mieux de se tourner vers l’histoire de l’Europe occidentale, y compris celle de la France, riche en évènements d’une extrême violence qui dépassent largement des clichés actuelles.
En ce qui concerne la présentation superficielle et partielle de Saint-Pétersbourg comme une nouvelle capitale russe « élevée par Pierre Ier au prix de milliers de travailleurs immigrés morts » il est à rappeler que cette ville a été construite grâce à l’enthousiasme de son fondateur Pierre le Grand et à l’abnégation des milliers de russes. Il est à rappeler que parmi les soi-disant « immigrés », qui ont eu le privilège d’investir leur talent et expérience dans ce projet pharaonique, figuraient de nombreux architectes français et italiens avec les noms immortels dont Auguste de Montferrand, Jean-François Thomas de Thomon, Domenico Trezzini, Carlo Rossi, Francesco Bartolomeo Rastrelli.
La liberté de parole va de pair avec la responsabilité pour leur sens.
C’est à la Russie d’abréger cette guerre.
Plus elle dure, plus elle prend le risque qu’elle évolue de façon catastrophique.
De l’Ukraine à l’Uranium, il n’y a qu’un pas …
Et en plus, avec les avions et les missiles, nous lui fournissons déjà les vecteurs.
Besson , Baesson, Baez son , le fils de Baez .Mais c’est bien sur ..
Donnez l’arme nucléaire à l’Albanie la Moldavie et le Kossovo , c’est un conseil d’ami ,ils vous le rendront au centuple .
La Russie est sûre de ne pas perdre une guerre nucléaire, puisqu’elle est la seule à posséder des missiles hypersoniques. Utiliser une bombe atomique, ce n’est concevable que face à un adversaire qui ne la possède pas. L’utiliser face à un adversaire qui la possède, c’est l’assurance de subir d’importantes destructions. Celui qui mettra un terme à cette guerre, c’est TRUMP quand il sera réélu, mais encore faudrait il que les démocrates et l’Etat profond ne triche pas comme la dernière fois.
Je n’ai cessé de le dire et de le répéter depuis le début : il fallait que la Russie l’emporte le plus rapidement possible sur l’ukraine. Faute d’y être parvenue, quelles qu’en soient les raisons, nous commençons maintenant à en sentir les conséquences.