Quand le mépris le dispute à la bêtise, la République apparaît telle qu’en elle-même. Tout concentré à apparaître comme le laquais le plus servile de ses maîtres juifs, François Hollande a évoqué, lors du dîner du CRIJF mardi dernier, la “Shoah” mais aussi les morts de la tuerie de Toulouse. Sans aucun respect pour la chronologie des faits, il a commencé et s’est attardé sur les quatre victimes juives, avant d’évoquer rapidement les autres victimes.
« C’est le fanatisme et non l’islam, qui a guidé le bras assassin de Merah à Toulouse et à Montauban lorsqu’il a abattu Jonathan, Gabriel, Arieh, Myriam, Imad Ibn Ziaten, Mohamed Legouad et Abel Chennouf. Quatre juifs, trois musulmans. Tous Français »
avait lancé le ravi élyséen, sans rappeler que les prétendus « Français » juifs s’étaient immédiatement fait enterrer en Palestine occupée, refusant, en toute illégalité mais avec le soutien des autorités, l’examen des corps par un médecin légiste.
Simples goys, la religion des trois derniers ne l’intéressait évidemment pas. À tel point – dans un souci de complaire quand même aux islamistes – qu’il a inclus Abel Chennouf, chrétien arabe, parmi les musulmans.
Une bévue grossière et insultante qui a conduit le père de la victime de Mohamed Merah, , à adresser une lettre ouverte à François Hollande.
« Lors de votre intervention au dîner du CRIF […], vous affirmiez dans votre discours […] que Merah avait assassiné quatre juifs et trois musulmans. Mon épouse Katia, Tony et Sabrina mes enfants et moi-même, nous nous élevons et condamnons fermement votre inculture, votre agression verbale et votre mépris vis-à-vis de notre enfant Abel Samy Arnaud, qui est catholique de son état et non musulman. »
Dénonçant l’ignoble instrumentalisation des morts par François Hollande et sa République juive, Albert Chennouf-Meyer conclut son courrier par une sentence sans appel :
« Je vous saurai gré de ne plus citer le prénom de mon fils, laissez-le dormir en paix »
Déjà à plusieurs reprises, les familles des victimes non-juives de Mohamed Merah avaient dénoncé l’incroyable différence de traitement entre les familles juives choyées par les médiats et les autorités et les familles des autres victimes, largement ignorées.