À rebours du protocole, des bases élémentaires de la diplomatie et de la politique, les parlementaires républicains ont invité le criminel contre l’humanité Benyamin Netanyahou à prendre la parole au Congrès le 3 mars prochain, sans en avertir les autorités américaines. L’acceptation de cette invitation par le chef de l’État criminel d’Israël avait créé de vives tensions entre l’administration Obama et l’entité sioniste, sans toutefois que Barack Obama ose ouvertement réprimander son allié. Si les États-Unis laissent Israël assassiner des milliers de personnes sans réagir, si l’administration américaine laisse l’entité sioniste posséder plusieurs centaines de têtes nucléaires sans demander le moindre contrôle de l’AIEA, si pour toute réponse à la colonisation et aux expulsions les États-Unis émettent – parfois – de timides critiques, il serait sans doute malvenu de s’exciter pour cette seule provocation.
À cette première humiliation, Benyamin Netanyahou vient d’en ajouter une seconde, en refusant de rencontrer les sénateurs démocrates qui en avaient fait la demande, « pour maintenir un dialogue d’Israël avec les deux partis au Congrès ».
« Faire cela à ce moment-là peut générer de la confusion »
a-t-il simplement répondu aux élus démocrates. Au fil des années, les républicains sont devenus aux États-Unis les plus actifs soutiens de la politique criminelle de l’État juif, à tel point qu’aujourd’hui Benyamin Netanyahou affirme ouvertement son mépris pour les démocrates, alors même que de nombreux congressistes démocrates se font les actifs promoteurs des politiques d’Israël. Après cette seconde affaire, certains ont d’ailleurs exprimé leur dépit. Ce refus « est décevant pour ceux d’entre nous qui soutiennent Israël depuis des décennies » s’est ainsi lamenté le sénateur ultrasionite Dick Durbin, qui, bénéficiant du soutien et de l’argent des pires groupuscules juifs, notamment par le Comité américain pour les Affaires publiques israéliennes (AIPAC, American Israel Public Affairs Committee)
Renouvelant ses provocations et ses mensonges, Benyamin Netanyahou réitérera le 3 mars ses attaques contre l’Iran et renouvellera ses appels à la guerre contre le régime de Téhéran. Outre le rappel de sa haine contre l’Iran, Benyamin Netanyahou utilisera la tribune du Congrès américain dans le cadre des élections générales en Israël auxquelles il est à nouveau candidat le 17 mars.