Déjà en 1888, les criminels immigrés étaient de pauvres victimes déséquilibrées… Les progrès techniques quant à l’utilisation de l’empreinte génétique permettent de trouver les auteurs des crimes perpétrés, parfois de nombreuses années après les faits. Ainsi en est-il désormais de feu “Jack l’éventreur”, alias Aaron Kosminski, démasqué 129 ans après les faits (quand même !).
C’est ce qu’affirme Russel Edwards qui a réalisé des analyses ADN, et sur le châle de l’une des victimes et sur la descendante d’une sœur du malade juif. Selon une enquête – privée mais très sérieuse – celui qui massacra plusieurs femmes à Londres en 1888 était donc un immigré juif polonais. Coiffeur de son état, il aurait « fui les pogroms ».
Arrêté au moment des faits parmi d’autres suspects, le manque de preuves à son endroit amena la police à le confier à un asile psychiatrique pour le restant de ses jours. Il n’y eut plus de crimes après son internement. La police avait confondu Aaron Kosminski à l’époque, grâce au témoignage d’un autre israélite. Mais finalement, ce témoin refusa d’impliquer l’un de ses coreligionnaires : l’assistant-commissaire du Bureau d’investigation criminelle sir Robert Anderson avait précisé qu’aucune poursuite n’était possible, car les Juifs ne témoignent pas contre d’autres Juifs. Cent trente ans avant les crimes des gangs pakistanais contre les Blanches, les Européens souffraient déjà de l’invasion et du multiculturalisme, les étrangers y imposant leur propre loi, leur propre morale – ou absence de morale -, leur propre justice.
Kosminski fut déclaré à la fois misogyne et obsédé sexuel, considéré comme schizophrène – malade mental délirant – et paranoïaque. D’aucuns pourraient préciser qu’un sentiment de « persécution » chez ce Juif ait pu aller jusqu’à un tel point d’irrationalité et de délire criminel ne les étonne guère.
Bref, une sorte d’« irresponsable au moment des faits », « chance pour l’Angleterre » qui fut éternellement à sa charge après plusieurs assassinats sauvages de dames anglaises qui n’avaient rien fait pour mériter ce sort, hormis d’avoir toléré un pouvoir qui accordait, déjà, le droit d’asile à n’importe qui.
Et le livre de 600 pages de Patricia Cornwell accusant Walter Sickert d’être Jack L’Eventreur et que je me suis cassé la tête à lire jusqu’au bout n’est bon qu’à jeter à la poubelle. Ca fait toujours plaisir :)
Une armoire normande à caler ?
Jack l’Eventreur démasqué, de Sophie Herfort, Points, 2008.
Enfin une solution réaliste, terriblement humaine.