Lorsque Alexandre Loukachenko a été élu en 1994 comme président de la nouvellement formée ancienne république soviétique de Biélorussie, des paysans pauvres, des travailleurs au chômage, et tous ceux qui avaient perdu tout ce qu’ils avaient après la chute de l’Union soviétique, avaient un grand espoir dans l’avenir.
Ancien directeur d’une ferme collective qui s’était levé contre la corruption, Loukachenko s’est opposé à la dissolution de l’URSS. Il savait que des cadres corrompus s’étaient emparé du Parti communiste et que la privatisation qu’ils proposaient était simplement une ruse pour se remplir les poches, au dépend du travailleur soviétique.
Alors que les gens dans la Russie « libre » de Eltsine mourraient de faim et se gelaient à mort, Loukachenko a viré les oligarques corrompus de Biélorussie et a rapidement mis en place un programme de redressement économique qui redonnait le pouvoir aux travailleurs. Comme le sait quiconque ayant une compréhension élémentaire (et j’insiste sur le terme « élémentaire ») du marxisme, la presse bourgeoise hait les leaders comme Loukachenko parce que la bourgeoisie possède la presse bourgeoise. C’est la première leçon qu’on apprend dans « Le marxisme pour les nuls. » Mais le problème, c’est que bien des marxistes d’aujourd’hui sont en fait des nuls !
Est-il surprenant par conséquent que vous n’ayez jamais entendu parler d’Alexandre Loukachenko par les soi-disantes personnes de gauche, ou, que le cas échéant, vous pensez probablement, c’est vrai, que c’est Hitler !
Alors que les salaires augmentaient dans la Biélorussie de Loukachenko, que le système éducatif public et le système de santé étaient préservés, la presse libérale occidentale a commencé une longue campagne de diabolisation du président biélorusse. On l’appelait « le dernier dictateur d’Europe. » Seuls une poignée de journalistes en Europe ces vingt dernières années environ, se sont intéressés de façon sérieuse à la révolution nationale démocratique qui se déroulait en Biélorussie sous Loukachenko – et à peu près aucun étaient de gauche.
J’ai eu le privilège de faire partie de ce petit groupe et j’ai été invité à une conférence là-bas en 2011 où j’ai rencontré des anciens officiels soviétiques et des leaders du Bloc de l’Est comme l’ancien Premier ministre de la RDA, Hans Modrow et l’ancien chef du Conseil d’état de la RDA, Egon Krenz.
Dans son discours à la conférence, Hans Modrow a mis l’accent sur ses négociations avec Mikhaïl Gorbatchev et avec l’Occident, concernant la réunification de l’Allemagne, il avait insisté pour que l’OTAN ne bouge pas d’un pouce vers l’Est. Cette promesse avait été donnée – et immédiatement rompue !
Homme typique de sa génération, Krenz a fait un discours dans un russe parfait, en s’excusant des « crimes du stalinisme », s’exonérant de son rôle dans ces crimes supposés. La RDA sous le leadership de Krenz avait été un état bourgeois-démocratique avec plusieurs partis politiques et des relations d’état capitaliste de production et d’échange.
La déstalinisation des années 1960 a toujours été une guerre contre la classe ouvrière et le socialisme.
Les révisionnistes ont fait carrière en qualifiant ce qui était mauvais avec l’imposture du système « stalinien », alors qu’en fait, Staline n’a jamais approuvé la division de l’Allemagne en deux états, ni la tentative d’imposer le « socialisme » dans une moitié Est de l’Allemagne qui était en retard. Ce sont les politiques ultra-gauchistes de Walter Ulbricht qui ont mené à la division de l’Allemagne et à la construction du mur de Berlin, des politiques opposées à une Allemagne bourgeoise-démocratique unifiée sous contrôle soviétique et américain, payant des réparations à l’URSS, comme Staline l’avait prôné.
C’est important parce qu’il avait beaucoup de choses qui fonctionnaient dans le socialisme, tout comme il y a beaucoup de choses qui fonctionnent dans le capitalisme. Par exemple, les politiques d’industrialisation rapide de Staline ont mené à l’une des modernisations les plus remarquables d’aucun pays dans l’histoire.
A la conférence, j’ai adressé un discours défendant l’héritage de Staline, dénonçant la mise sur la touche du rôle de l’Armée Rouge dans la défaite de Hitler et l’importance de la Biélorussie comme exemple positif de cet héritage. Alors que je m’exprimais, la Libye gisait en ruines et la Syrie était engloutie dans une guerre totale soutenue par l’Occident. La Biélorussie d’Alexandre Loukachenko a toujours été amie de ces nations éprises de paix. Il a établi des relations étroites avec le président du Vénézuéla Hugo Chavez, qui avait décrit la Biélorussie comme un « état modèle. » Cependant, il est dommage que la révolution vénézuélienne n’ait jamais réalisé quelque chose de comparable à Staline, dont l’héritage peut toujours se voir en Biélorussie. Loukachenko critique la corruption dans la mauvaise gestion du gouvernement vénézuélien depuis que Maduro a pris le pouvoir mais il y a d’autres désaccords avec le socialisme de type sud-américain. Par exemple, le changement climatique n’est pas un véritable sujet de préoccupation pour les Biélorusses : ils ont des politiques agricoles sensées qui favorisent les petits et moyens agriculteurs qui produisent de la bonne nourriture, mais le changement climatique anthropique et ses mouvements sociaux dégénérés sont pratiquement inexistants.
La plupart des étudiants avec qui j’ai parlé dans la plus importante école d’administration du pays m’ont dit que le changement climatique était une escroquerie. La Biélorussie est écologique mais pas écofasciste. La distinction est importante car la pseudoscience du changement climatique au service de l’oligarchie est désormais la principale cause au sein du gauchisme occidental et latino-américain.
Loukachenko défend la famille
En Biélorussie, les hommes sont des hommes et les femmes des femmes. Par conséquent, il n y a pas pas de changement de genre non plus. Il y a deux raisons pour cela : les communistes biélorusses ont été formés au marxisme-léninisme. C’est à dire qu’ils ont vraiment lus les œuvres de Marx, Engels, Lénine et Staline. Ils ont toujours considéré les théories du genre comme de la décadence bourgeoise, comme quelque chose qui se manifeste dans des sociétés néolibérales consuméristes. Mais il y a une raison encore plus convaincante à l’hostilité à cette idéologie en Biélorussie : le christianisme est la base de la moralité de l’état. Cependant, cette affirmation nécessite une nuance. Tout d’abord, le christianisme auquel nous nous référons, c’est l’orthodoxie, qui est en schisme avec l’Église catholique romaine et par conséquent, tolère le divorce et d’autres maux. Par conséquent, cela ne devrait pas nous surprendre si l’avortement sous une forme libérale écœurante, est autorisé en Biélorussie. Il y a des contradictions qu’on retrouve souvent dans ces pays.
Officiellement, la Biélorussie est un état laïc. Bien que l’avortement soit toujours permis, le nombre d’avortements a chuté de façon spectaculaire depuis la prise de pouvoir de Loukachenko ; et c’est largement du au fait que le gouvernement a une politique pro-nataliste forte. Par exemple, il y a un prix remis aux femmes qui ont plus de cinq enfants.
Il y a eu plusieurs tentatives de la part de mondialistes comme le milliardaire George Soros et les diverses agences impérialistes qu’ils contrôlent de renverser Loukachenko. En 2010, j’ai couvert la tentative de l’évincer à l’aide de mercenaires acheminés en bus d’autres pays. Cela a échoué car le KGB avait infiltré toutes leurs communications.
La Biélorussie est une démocratie chrétienne
A la conférence mentionnée plus haut en 2011, j’ai aussi rencontré de nombreux officiels de premier rang d’institutions et d’organisations résolument de droite. Ils admiraient également Loukachenko mais pour différentes raisons. Ils le voyaient comme quelqu’un luttant pour la survie de la nation, de la famille et du travail, les valeurs du christianisme. Cela m’a pris de nombreuses années pour me rendre compte qu’ils avaient raison et que j’avais tort. La Biélorussie de Loukachenko n’est pas un pays socialiste ; c’est un pays patriote national dont le mode de production est bien plus proche des encycliques Rerum Novarum de Léon XIII ou de Quadragesimo Anno de Pie XI que du Manifeste du Parti communiste de Marx. Dans ma propre trajectoire, j’ai réalisé que c’était les valeurs que j’avais toujours cherché dans le socialisme mais qui étaient en réalité, contraires à son esprit diabolique. Car l’esprit du socialisme, c’est comme le capitalisme : diabolique au plus haut point.
Les gauchistes dans leur ignorance de la théologie décrivent souvent le Christ comme le « premier socialiste. » Ils affirment que le passage des Actes des Apôtres (2. 44) où il est dit que les croyants ont « tout en commun » prouve que le socialisme est le but du christianisme. Mais ces passages prouvent seulement que l’altruisme et la vie en commun sont une partie essentielle de la vie spirituelle des ordres religieux, et non pas la base de la vie du travailleur. Les ordres monastiques de l’Église sont les meilleurs lieux pour explorer ce type de communisme. Mais nous ne pouvons pas tous être des moines et des religieuses. Nombre d’entre nous devons travailler dans le monde séculaire et élever des familles.
Le premier devoir du travailleur est d’élever une famille et pourvoir à ses besoins. Il ne peut pas le faire sans qu’il ait un minimum de propriété privée.
L’Église enseigne qu’il y a quatre sociétés : la famille, l’entreprise, la cité et la nation. Notre premier devoir est envers la famille. Des familles saines et morales vont former de bonnes entreprises ; les bonnes entreprises vont former de bonnes cités et les bonnes cités vont administrer de bonnes nations.
En fait, le Christ réfute le communisme dans l’Évangile de Jean. Lorsque Marie-Madeleine verse une huile coûteuse sur les pieds du Christ, Judas la critique en lui disant qu’elle aurait pu économiser les 300 deniers de l’huile pour les donner aux pauvres. Mais le Christ défend ses largesses en disant : « Car vous avez toujours des pauvres avec vous ; mais moi vous ne m’avez pas toujours. »
Le mot grec Ptochous que Notre Seigneur utilise pour pauvre ou indigent inclus aussi le sens de pauvreté spirituelle et de dénuement. Comme l’homme est âme et matière, ainsi la pauvreté peut être à la fois spirituelle et matérielle.
Le Christ explique que l’homme sera toujours pauvre sans le Christ : la matière n’est pas l’alpha et l’oméga de l’existence. St Jean nous dit que Judas ne pensait véritablement qu’à lui-même. Bien qu’ils affirment le contraire, les gauchistes se mettent eux-mêmes en avant avant toute chose parce qu’ils n’ont rien d’autres qu’eux-mêmes comme but dans la vie. Pour le gauchiste, prétendre soutenir la justice sociale est la façon la plus aisée de prétendre être vertueux. En réalité, les socialistes ne croient en rien, sinon en eux-mêmes. Le christianisme transcende les catégories puériles de la gauche et de la droite : la Loi naturelle vient avant l’idéologie politique !
Ainsi, chaque agenda contraire à la vie est promu par le gauchiste – des droits gays à l’avortement et à l’idée hystérique que l’homme est un fléau pour l’environnement. Désormais les gauchistes croient que la chose la plus petite, la plus minuscule du monde – une chose que les scientifiques n’ont jamais vraiment isolé selon les postulats de Koch – a surgi pour les prendre. Ils se sont traînés dans un monde de peur et de paranoïa et veulent que tout le monde se comporte de façon aussi pathétique qu’eux-mêmes. Dans l’URSS de Staline, ces gens auraient été les premiers à être confrontés au goulag et de façon justifiée !
Nous ne devons pas faire la confusion entre les staliniens et les gauchistes petits bourgeois. Le Parti Communiste des Travailleurs de Biélorussie soutient Loukachenko car son marxisme est basé sur l’analyse de classe et Loukachenko a toujours été bon pour la classe ouvrière.
Considérons la première épître de Saint Jean 4:16-19, il explique que : « Dieu est amour ; et celui qui demeure dans l’amour demeure en Dieu, et Dieu demeure en lui.(…) Il n y a point la crainte dans l’amour ; mais l’amour, mais l’amour parfait banni la crainte, car la crainte suppose un châtiment ; celui qui craint n’est pas parfait dans l’amour. » N’est-ce pas parce qu’ils ressentent que cela arrive, le grand châtiment pour leurs péchés, que l’homme moderne a peur ? N’est-ce pas à cause de leur détermination à expliquer tout sous le prisme de l’analyse infinie du rien que la peur totale de tout est devenue leur caractéristique la plus évidente ? N’est-ce pas l’obsession de la particule la plus minuscule comme origine supposée de la mort qui est le corollaire du rejet de la plénitude infinie qui est l’origine de la vie ? »
Est-il surprenant pour nous que des pays avec une foi forte dans le Christ comme la Biélorussie, la Tanzanie ou le Burundi, n’aient pas peur des particules élémentaires ?
La dernière nation libre d’Europe
Pendant le canular du coronavirus, Loukachenko a dit que le virus n’était rien de plus qu’un rhume banal et que l’Occident souffrait de psychose. Il a recommandé une goutte de vodka et un sauna et a expliqué qu’il valait mieux mourir debout et se battre que de trembler de peur. Il n y a pas pas eu de confinement en Biélorussie, aucune restrictions, aucune hystérie, et pas grand chose à rapporter sur les « morts du COVID » non plus.
Loukachenko a dit que l’hystérie du COVID-19 était un agenda politique et économique et n’avait rien à voir avec la santé publique. Cela a été le pas de trop pour les oligarques. Par conséquent, ils ont organisé une dernière offensive, une dernière tentative de détruire la dernière nation libre d’Europe. Loukachenko a expliqué que l’avenir des enfants étaient en jeu.
En Biélorussie, on ne dit pas aux enfants de respecter la distanciation sociale. On ne leur dit pas qu’un virus est là pour les attraper. On ne leur dit pas de se laver les mains sans arrêt et d’avoir peur. On ne les force pas à croire à des délires stupides de la part d’une classe politique efféminée et minée par la peur.
Ils ont encore un avenir ; ils ont encore des rêves. Nos enfants n’en ont pas. Nos enfants font face à l’enfer sur terre et bien des parents vont consentir à l’abus psychologique et sexuel de leurs enfants dans les écoles du Nouvel Ordre Mondial. La véritable guerre contre nos jeunes va commencer en septembre. Quelques uns d’entre nous vont se battre pour protéger nos enfants, pas du coronavirus mais des commissaires mentalement infectés des systèmes de dés-éducation antinationale.
Le président Loukachenko adore jouer au hockey sur glace Il se maintient en forme et croit très fort à l’importance du sport pour la santé. Sa forte stature physique et son bon sens pendant le canular du coronavirus faisaient un contraste remarquable avec bien de nos « officiels de la santé » d’Occident qui sont obèses ou donnent l’effet qu’ils se meurent d’un cancer.
Les Sorosiens fascistes et leurs collaborateurs gauchistes en Occident pourraient mettre à genou la République de Biélorussie. Mais Moscou va être forcée d’honorer ses engagements de sécurité envers Minsk. Une intervention russe pourraient déclencher une autre guerre par procuration contre l’Occident. Le temps nous dira jusqu’ou cela ira.
La Russie affirme avoir un vaccin contre le COVID-19 mais le seul vaccin efficace pour l’oligarchie mondiale est l’anéantissement nucléaire. Si la guerre contre la Biélorussie continue, le président américain Donald Trump sera entraîné vers une autre guerre intraitable et impossible à gagner, juste avant les élections de novembre. Elle pourrait être potentiellement une guerre nucléaire contre la Russie. Les mondialistes sont en train de sombrer. La seule question désormais est celle-ci : combien de vies innocentes vont-ils entraîner avec eux ?
S’il y a une chose dont vous devez vous souvenir au sujet de Loukachenko, c’est ceci : il a travaillé dur pour construire un avenir pour les enfants de la nation. Il a aidé à la guérison et à la restauration d’une nation malade et mourante. Mais Dr Death * va s’assurer que tous ces faits soient enterrés dans un cimetière de mensonges.
Gearóid Ó Colmáin
Source : geraoidocolmain.org via Le blog de Moira Forest
Total soutien à Loukachenko: qu’il tienne bon, lui et le peuple de Biélorussie.
On reconnaît bien les opposants, ils portent des masques, eh oui, c’est signé.