L’état-major de Tsahal se lance le 11 avril 1996, au Liban sud, dans une tentative d’écraser une bonne fois pour toute les forces du Hezbollah qui sont un fer de lance de la résistance au sionisme. Mais l’opération « Raisins de la colère » tourne au vinaigre…
Première phase de l’opération : Tsahal cible des installations et infrastructures civiles, y compris à Beyrouth et jusqu’à Tripoli. Plus de 300 000 habitants sont jetés sur les routes pour chercher refuge vers le nord.
L’objectif annoncé par le gouvernement israélien est d’annihiler définitivement la capacité militaire du Hezbollah et de forcer le gouvernement libanais à mettre un terme aux activités des milices sur son territoire.
Plus de 1 100 raids ont été menés par l’armée de l’air israélienne et plus de 25 000 bombes ont été larguées.
Echec total.
L’un des épisodes les plus marquants de ce conflit est le bombardement de Cana, une installation de l’ONU touchée par les obus israéliens, qui a entraîné la mort de 118 civils libanais.
Côté sioniste, 30 000 personnes évacuent la zone frontalière pour échapper aux attaques à la roquette menés par Hezbollah.
La résistance à l’opération « Raisins de la colère » a contribué à l’échec de Shimon Peres aux élections du 29 mai 1996 et a mis fin aux attaques répétées des sionistes contre les civils libanais.