On à peine à croire qu’un si joli minois soit hanté par les terribles images du bombardement de Dresde. Pourtant c’est bien elle, Lady Michèle Renouf, qui a été arrêtée à Dresde en 2018 pour sa prise de parole lors de la commémoration du bombardement de la ville. C’était bien son tour, dans le cercle des grandes figures révisionnistes, c’est par exemple elle qui avait organisé la même année la réunion de l’hôtel de Sherpperton au retour de laquelle le professeur Faurisson était décédé, c’était la seule à ne pas avoir été embêtée par la justice. Elle revient dans cet article très fourni de juin 2020 de la BARNES REVIEW sur le bombardement de Dresde, sur son arrestation et le non-lieu en forme de victoire qu’elle a obtenue, elle est son avocat, contre la police de la pensée en Allemagne.
Bombardement de Dresde: entretien de Lady Michèle Renouf
Lady Michele Renouf, une personnalité mondaine de la haute société britannique, a été arrêtée en 2018 et inculpée en vertu du Code pénal allemand de «harangue à la populace» (Volkverhetzung) pour un discours impromptu et politiquement très incorrect tenu lors d’une commémoration à Dresde du bombardement de la ville en février 1945. Après plusieurs blocages et retards de la part du tribunal et des procureurs, par un revirement soudain, deux jours avant son procès prévu le 16 novembre 2020, toutes les accusations portées en vertu du fameux «Paragraphe 130» contre Renouf étaient classées.
Elle risquait jusqu’à cinq ans de prison, mais en fin de compte, c’est elle qui a remporté le tout premier non-lieu en Allemagne dans un procès en hérésie portant sur l’histoire de la Seconde Guerre mondiale. L’avocat de Renouf, Wolfram Nahrath, déclarait alors : «Il s’agit d’une décision extraordinaire, presque sensationnelle». Que ce soit en vertu de considérations constitutionnelles de formes ou pour des raisons liées au cas d’espèce, le ministère public a estimé qu’il était décidément trop risqué de traduire Renouf en justice compte tenu des «ingrédients» uniques de son parcours et de son discours de Dresde de 2018, le forçant à une brusque volte-face et à jeter l’éponge.
De toute évidence, les autorités allemandes ne tenaient pas à attirer l’attention du monde entier sur l’état déplorable de la liberté d’expression en Allemagne aujourd’hui.
Le Paragraphe 130 du code portant sur le blasphème de «négation de l’Holocauste» a été utilisée ces dernières années pour jeter en prison des scientifiques, des auteurs et même des avocats allemands coupables d’hérésie tels qu’Ernst Zündel, Germar Rudolf, Wolfgang Frölich, Manfred Roeder, Günter Deckert, Monika et Alfred Schaefer et Ursula Haverbeck.
Renouf avait pris un intérêt particulier à assister à la plupart de ces «procès», tous basés sur une loi fondamentale taillée sur mesure pour défendre le système, dont ceux des avocats de la défense Horst Mahler, Jürgen Rieger et Sylvia Stolz, dressant, tout au long de ces 20 dernières années, des comptes rendus pour la postérité à destination du public anglophone, notamment par sa propre entreprise, Telling Films, ou souvent aussi par des entretiens accordés à TBR.
En Allemagne, la presse la surnomme par dérision la «Mère Thérésa des négationnistes».
Enfin, de retour à Londres après un exil de 32 mois dans une Allemagne placée sous le joug de la crise sanitaire, Renouf s’est entretenue avec le Dr Edward DeVries de TBR pour lui raconter son calvaire.
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TBR: Qu’est-ce que ça fait de ne pas être en train de moisir dans une prison allemande?
Renouf: C’est formidable! J’ai eu tant d’amis américains merveilleux, comme vous, qui m’ont soutenu tout au long de la procédure, dont Thomas Goodrich, rédacteur en chef de TBR, l’auteur de Tempête Infernale: La mort de l’Allemagne nazie, qui a déclaré sa joie de ma victoire pour l’acquittement de l’histoire véritable par une Cour allemande : «Félicitations chère Madame! Vous avez donné à l’Allemagne une grande victoire… peut-être la plus grande en 75 ans»
Une photographie de 1875 de Dresde montre la vue sur l’Elbe au niveau du pont Augustus, avec, à gauche, Dresden Frauenkirche et, à droite, la Katholische Hofkirche. Dresde était considérée non seulement comme l’une des plus belles villes d’Allemagne, mais aussi comme un fleuron de la culture occidentale d’importance mondiale. Sa destruction – et la terreur des civils qui s’y trouvaient – constituent un crime de guerre majeur.
Thomas faisait ainsi écho aux propos de Gérard Menuhin (fils du célèbre violoniste Yehudi Menuhin), l’auteur (en version allemande) de Dire la vérité et faire honte au Diable qui disait: «Michèle, vos paroles directes et sans crainte de Dresde, malheureusement interdites à tous les Allemands, ont ouvert d’un coup la porte à la vérité».
Mon Dieu quelle belle épitaphe ce serait! Paré au cas où, comme l’a demandé un colonisateur Israélien sur Facebook (Scotland Yard le connaît mais il n’y a pas de poursuites [comprendre: un colonisateur Juif de l’Angleterre, sans quoi, bien entendu, Scotland Yard n’aurait pas de raison de s’en occuper]), une carte de rétablissement aspergée de ricin me serait envoyée.
Je dois exprimer toute ma gratitude à mon avocat berlinois, Wolfram Nahrath. C’est à lui qu’on doit l’idée de mettre en exergue les antécédents médiatiques et la notoriété de sa cliente, des éléments potentiellement très embarrassants, de nature à rendre un procès tout à fait contreproductif pour les maîtres derrière les scribes de la justice politique allemande. Résultat: le juge et le procureur ont reculé, cédé et capitulé, mais ont tenu à garder sous le coude leur «non-lieu» – pourtant dument paraphé et tamponné – pendant encore trois semaines, tout ça dans l’espoir d’échapper à l’attention de la presse internationale. Ils voulaient que mon cas s’évanouisse en silence mais ce n’était pas près d’arriver.
Mon avocat soupçonne les autorités allemandes «d’avoir eu peur qu’un procès politique de cette nature ne se déroule sous les feux des projecteurs de la presse internationale qui accompagnent partout Michèle Renouf». Par-dessus tout, on peut supposer qu’on voulait en haut lieu empêcher la création d’une jurisprudence qui aurait sapé le principe fondamental de la République fédérale d’Allemagne (RFA).
Le regretté et grand avocat autrichien, le Dr Herbert Schaller – celui qui, en appel, a fait libérer l’historien britannique David Irving qui avait écopé en première instance d’une peine de trois ans de prison à Vienne – m’a dit en 2007: «L’intention du Code pénal est d’interdire tout ce qui n’est pas marxiste».
TBR: Quel est ce principe ultime de la «Loi fondamentale» de la RFA d’après-guerre?
Renouf: Mon affaire avait le potentiel de remettre à l’ordre du jour une déclaration faite en 2008 – et escamotée depuis – de l’ancien juge de la Cour constitutionnelle allemande, le professeur Winfried Hassemer (chercheur en droit et ancien président de la Cour constitutionnelle), à la Süddedeutsche Zeitung: «La simple remise en cause d’un événement historique peut difficilement être qualifiée de trouble à l’ordre public. … En fin de compte [les lois sur la négation de l’holocauste et les accusations d’atteinte à l’ordre public visent] à arrêter toute résurgence de sympathies nationales-socialistes».
TBR: Mais la Seconde Guerre mondiale est terminée, non ?
Renouf: Nous y voilà, soixante-dix ans après, la Seconde Guerre mondiale, commencée par la Grande-Bretagne et la France, n’est toujours pas terminée pour le peuple allemand qui n’a pas récupéré sa pleine autonomie et n’a toujours pas le droit de jouir de sa pleine souveraineté nationale. Même si les «Alliés» du temps de guerre ont fini en victime appauvrie de la dette de guerre, leurs maîtres politiques, eux, restent à ce jour les seigneurs politiques de l’Allemagne.
TBR: Pourquoi ça ?
Renouf: Parce qu’il n’y a toujours pas d’accord de paix mettant officiellement fin à la Seconde Guerre mondiale. C’est comme si cela continuait. Nahrath le confirme et l’explique dans la partie 2 de mon interview dans Telling Films 1. Carlo Schmid [né à Perpignan!], l’un des auteurs de la Loi fondamentale d’après-guerre, a commis l’erreur de présumer que l’absence de souveraineté de l’Allemagne ne serait que temporaire jusqu’à la réunification [FG: on parle d’ailleurs de loi fondamentale et non pas de constitution, ce n’est peut-être pas qu’une question de traduction: il n’y a pas de constitution allemande].
Certaines lois de la République fédérale d’aujourd’hui, dont l’al. 130 Volksverhetzung, sur la base duquel j’ai été poursuivie, ne sont que le prolongement des lois imposées par ces occupants militaires. L’Allemagne n’est pas autorisée à avoir une vie politique normale. Les travaux universitaires remettant en cause certains tabous et intérêts peuvent être abusivement définis comme une forme de « nazisme », et être interdits en conséquence.
L’accord de Potsdam de 1945 stipulait que les Alliés (l’Union soviétique, l’Amérique, la Grande-Bretagne et la France) devaient veiller à ce que les «institutions nazies» – qu’on ne se donnait pas la peine de définir – ne seraient pas réactivées «sous quelque forme que ce soit». Autrement dit, la Seconde Guerre mondiale n’est pas encore officiellement terminée et c’est ce que mon procès aurait fait ressortir, ça et d’autres vérités dérangeantes encore .
De nombreux autres pays sont en permanence la proie de la propagande d’Hollywood et de sa haine raciale antigermanique. Cette attitude antigermanique s’est répandue dans le monde entier, cimentant la parodie de justice des procès de Nuremberg de 1945-46. Cette vision du monde, si prégnante, a été bien diagnostiquée par le professeur Franco-Écossais Robert Faurisson. Il déclarait ainsi que: «La plupart des Américains, intoxiqués par la propagande de l’holocauste, ne sont que trop enclins à trouver dans les produits des névroses juives leur vision fondamentale d’un monde composé de deux camps. L’un est bon (les Juifs et leurs affidés) et l’autre est mauvais (les nazis et leurs semblables)».
TBR: Personne d’autre que lui n’a-t-il jamais cherché à remettre en cause l’idée bien ancrée de faire d’une opinion alternative sur un certain événement historique un délit ?
Renouf: En 2008, le juge Hassemer et son assesseur, le juge Hoffmann-Riem, déclaraient: «La loi sur la négation de l’Holocauste devrait être abrogée». Le juge Hassemer précisait: «Je ne suis pas favorable à [l’imposition] d’une sanction pour les opinions erronées». Hoffmann-Riem, cité dans le Tagesspiegel (juin 2008), s’est exclamé: «J’aurais du mal à faire suite à une demande de condamnation politique. La Cour constitutionnelle ne s’est d’ailleurs pas beaucoup penchée sur les bases de la pénalisation de la négation de l’Holocauste». Mon procès menaçait de contraindre à cette «fouille», c’est-à-dire, à mettre au jour sa signification géopolitique.
TBR: Pouvez-vous nous dire pourquoi vous étiez en Allemagne et ce qui vous y faisiez? Quels sont les événements qui ont conduit à votre arrestation? Pourquoi la police allemande vous a-t-elle arrêtée ?
Renouf: En 2012, j’avais réalisé un documentaire Telling Films intitulé Dresden Holocaust 1945: An Apology to Germany Is Due. Mais je ne m’étais jamais rendue à Dresde ni à l’une des commémorations annuelles des bombardements incendiaires anglo-américains sur la population civile de cette ville le jour de la Saint-Valentin, les 13 et 14 février 1945. Mon ami Richard Edmonds, qui avait participé à mon film, y allait, alors j’ai décidé moi aussi de faire le voyage. Sur place, une Allemande qui nous avait entendus discuter en anglais a déclaré à haute voix: «Vous, les Britanniques, n’avez aucun droit d’être ici!»
Quand l’organisateur a entendu la clameur, il m’a invité à aborder la question publiquement et m’a tendu le micro. Ce n’était pas prévu, pourtant, sans hésitation, j’ai saisi l’occasion et me suis exprimée pendant 10 minutes en anglais tout en étant traduit, phrase à phrase, devant quelque 300 personnes venues se recueillir. L’assistance étaient cernée d’un impressionnant cordon de police destiné à la séparer des centaines de «terroristes» Antifa (comme le président Donald Trump les a fort justement qualifiés), ces véritables sauvages étaient venus, eux, pour intimider les participants et empêcher le déroulement de la commémoration.
TBR: Par quoi avez-vous entamé votre prise de parole impromptu ?
Renouf: J’ai commencé en marquant ma compréhension pour les préoccupations légitimes de cette Allemande. J’ai dit à quel point il était important qu’elle sache que de nombreuses personnalités en Grande-Bretagne à l’époque se sont prononcées contre les bombardements de terreur des civils allemands. Nous n’étions pas tous méchants. J’ai expliqué que je savais bien que, tous, nous étions en train de fouler un sol véritablement sacré. C’est là que les bombardements incendiaires ont été si intenses que les pieds de civils innocents ont fondu sur le trottoir. Là, qu’ils sont restés collés, brûlant vif, leur chair attaquée par le phosphore. C’étaient des torches humaines – le plus grand «bûcher» de l’histoire, comme l’a dit un psychologue.
Nahrath, mon avocat, a décrit ces victimes comme autant de «torches humaines». Pour des milliers d’entre elles il s’agissait de mères avec leurs enfants, beaucoup étaient des réfugiés qui fuyaient vers Dresde pour échapper à l’avancée des envahisseurs soviétiques. Les Allemands se battaient pour empêcher ces bolcheviks de conquérir l’Europe et de réduire à néant l’héritage de notre civilisation. Aujourd’hui, les néo-bolcheviks sont de retour ! Voyez comme nos monuments historiques sont rasés par les marxistes sous le couvert de Black Lives Matter partout en Europe et en Amérique du Nord.
TBR: Comment avez-vous poursuivi ?
Renouf: J’ai dit qu’il n’y avait jamais eu qu’un seul holocauste, au sens littéral du terme (holocauste: brûlé vif), en Europe, au cours des années 1940: celui des civils allemands. Pour être tout a fait complet, Il a également été perpétré contre des civils japonais. J’ai soigneusement défini mes termes: la crémation n’est pas un «holocauste».
Je me suis bien gardée d’évoquer «l’Holocauste» avec un «H», ni cherché à comparer quoi que ce soit avec l’holocauste littéral des civils allemands parce que je savais qu’en Allemagne il est illégal de «relativiser l’Holocauste». Mon discours portait uniquement sur le meurtre des civils allemands et la pertinence de Dresde aujourd’hui.
Et bien sûr, je me suis soigneusement tenue à l’écart de ce qu’avait dit le professeur Faurisson. J’aurais été enfermée et ils auraient jeté la clé. Faurisson disait: «Ces Cours mises sur pied par les vainqueurs, agissant à la fois en juge et en procureurs, traduisant les vaincus en justice dans des procès manifestement fictifs … Des procès de ce genre permettaient aux enfants d’Israël de se venger d’octogénaires accusés, sur la base de témoignages juifs non vérifiés, de «crimes contre l’humanité».
Les pasionarias du révisionnisme: de gauche à droite Lady Michele Renouf, qui vient de mettre à genoux une cour allemande, Ursula Haverbeck, qui refuse de dire et de croire que les choses qu’elle sait sont des mensonges, Monika Schaefer, une citoyenne canadienne qui a fait de la prison en Allemagne pour une déclaration mettant en doute l’exactitude historique de «l’Holocauste», et l’audacieuse avocate, Sylvia Stolz, qui a fait sortir de ses gonds la police de la pensée pour avoir refusé de s’incliner devant les censeurs de l’esprit allemand.
TBR : On entend souvent dire que les bombardements aériens alliés n’étaient qu’une simple réponse du berger à la bergère.
Renouf : Il n’en est rien. Les bombardements alliés étaient mûrement réfléchis et méticuleusement planifiés – il ne s’agissait pas de décision militaire prise dans le feu de l’action, à l’inverse des Allemands qui, eux, ont été délibérément provoqués à des raids de représailles, c’est ce que confirme Dennis Richard dans son Histoire officielle de la RAF: «L’attaque de la Ruhr était une cordiale invitation à la Luftwaffe de venir s’en prendre à Londres». La nature belliqueuse des dirigeants britanniques ne fait aucun doute, on la retrouve dans les mensonges de Tony Blair sur les ADM irakiennes, elle pousse notre pays à mettre en ruine des nations qui n’ont jamais souhaité faire la guerre avec nous, mais qui sont contraintes à des actions de représailles.
L’écho en résonne encore aujourd’hui dans les tragédies de l’Irak, de l’Afghanistan, de la Palestine, de la Libye et de nombreuses autres régions où les Alliés occidentaux continuent «d’apporter la démocratie au Moyen-Orient» tout en installant leurs bases militaires à la faveur de missions soi-disant de paix, mais qui sont en réalité porteuses des plus lourds ravages. Comme nous languissons de revoir un jour une Amérique jeffersonienne pour qui la règle d’or était de na pas se mêler des affaires des pays étrangers.
TBR : Pour en revenir aux bombardements alliés et allemands, quelle était la différence ?
Renouf: Avant de passer à l’exécution de leur stratégie de bombardement sur les civils, Britanniques et Américains ont réalisé des essais en Amérique pour déterminer méthodiquement le nombre maximal de morts qu’on pouvait escompter parmi les civils Allemands. Le caractère prémédité est si flagrant qu’il en est caricatural avec ce mathématicien, le Dr Jacob Bronowski, un Juif qui en 1942 débute des travaux militaires dans des endroits secrets et devient un pionnier de la recherche opérationnelle, utilisant une théorie mathématique qu’il a développée pour augmenter l’efficacité des bombardements aériens en simulant les conditions atmosphériques qui prévalent en Allemagne. Son modèle diabolique visait à évaluer la vitesse et la direction des courants thermiques susceptibles de maximiser les chances de brûler vif le plus grand nombre possible de civils allemands de la classe ouvrière dans 60 villes allemandes.
On reconstituait leur habitat aux maisons serrées les unes contre les autres, autant d’études qui ne concernaient en rien des cibles de nature militaire. Les «dommages collatéraux» sur les civils étaient en fait les dommages principaux visés! Le but était de brûler vifs près d’un million de civils innocents. Comme l’a déclaré le professeur Richard Overy, l’un des plus éminents historiens militaires de Grande-Bretagne: «La RAF espérait tuer 900 000 civils allemands sans soulever aucune objection parmi les dirigeants de l’époque, sauf sur la faisabilité. … Le bombardement depuis une altitude de plusieurs milliers de mètres permettait aux aviateurs de faire aux civils ce qu’on n’aurait jamais osé demander à des soldats au sol [à quoi tient la morale: une question de distance].
TBR : Y-a-t-il eu des voix en Angleterre qui se sont élevées pour protester ?
Renouf : Oui et j’en ai cité quelques-unes devant l’assistance à Dresde pour montrer que nous, les Britanniques – alors comme maintenant – n’étions pas tous mauvais. Mais sur quelles autorités nos modernes alliés anglo-saxons continuent-ils de s’appuyer pour poursuivre leurs «bombardements éthiques»?
Ça, ce n’était pas une question à laquelle je pouvais répondre au micro sur une place de marché en Allemagne. Pourtant, j’ai qualifié les procès de Nuremberg de 1945-46 d’escroquerie. Dans mon film, je cite Lord Hankey, fondateur de la fonction publique moderne britannique, qui déclarait: «Il y avait quelque chose de cynique et de révoltant dans ce spectacle de juges britanniques, français et américains assis sur le banc aux côtés de collègues représentant des nations qui, avant, pendant et depuis les procès, ont perpétré la moitié des crimes politiques [du monde]».
TBR : Quand ce crime contre l’humanité prémédité des Alliés a-t-il été révélé ?
Renouf : Il a été divulgué pour la première fois en 1961 dans un petit livre intitulé Science and Government de C.P. Neige. Les machinations psychopathes du professeur Lindemann (un peu comme les plans génocidaires d’après-guerre pour l’Allemagne concoctés par Henry Morgenthau) recueillies par Snow, ont révélé que c’est Lindemann qui avait proposé l’idée (exécutée plus tard) d’une opération appelée par euphémisme «de-housing», comme si ce tapis de bombes ne devait affecter que les bâtiments et les sans-abri, alors qu’il s’agissait en fait d’incinérer leurs habitants vivants.
Frederick Lindemann, ami personnel de Churchill et son conseiller scientifique, partisan des bombardements à grande échelle sur l’Allemagne.
Snow, un conseiller scientifique du gouvernement, a condamné les raids de terreur de Churchill et de ses acolytes en ces termes: «L’idée de bombarder et de raser les quartiers résidentiels de la classe ouvrière allemande n’a pu germer que dans des esprits animés par une profonde impulsion sadique de tuer des milliers de femmes et d’enfants». Et Snow de se demander: «Que diront les générations futures de nous, les Britanniques? Que nous avions alors renoncé à notre humanité? On ne pourra pas leur en vouloir».
La dérive dans la barbarie sans limite de la guerre aérienne emmenée par Churchill, alimentée par des calculateurs comme Bronovski, Portal et Lindemann et mise en œuvre par les Alliés, a été portée pour la première fois à l’attention du monde en 1963 grâce aux recherches révolutionnaires de l’historien militaire britannique David Irving.
Le Rt. L’honorable Richard Stokes, (député travailliste et militant pour la paix), demandait: «Sommes-nous si satisfaits de ruiner notre propre civilisation afin que le marteau et la faucille s’étendent de la mer du Nord au Pacifique ? … Un jour, nous n’aurons plus que nos yeux pour pleurer».
TBR: Voyez-vous un lien entre cette poussée du politiquement correct de plus en plus pressante aujourd’hui et les lois en vertu desquelles vous avez été jugé à Dresde? [comprendre, critiquer Dresde, n’est-ce pas déjà relativiser ou contester Auschwitz?]
Renouf: Oui, mais si j’ai dansé sur le fil en prenant la parole à la commémoration de Dresde, je ne me suis pas risquée à brandir le spectre redoutable du révisionnisme sur cette place publique, saturée qu’elle était d’espions et de policiers en uniforme.
La situation tragiquement inextricable dans laquelle nous plongent ces lois sur les négationnistes est la suivante: elles criminalisent ne serait-ce que le fait même de se demander ce qu’il ne faut pas oser se demander! Qu’on se souvienne de la fameuse tribune dans le monde de ces 34 historiens «scientifiques» français: «Il ne faut pas se demander comment, techniquement, un tel meurtre de masse a été possible. Il a été possible techniquement puisqu’il a eu lieu. Tel est le point de départ obligé de toute enquête historique sur ce sujet. Cette vérité, il nous appartient de la rappeler simplement, il n’y a pas, il ne peut pas y avoir de débat sur l’existence des chambres à gaz».
Bien sûr, cela est confirmé par les Directives internationales pour l’enseignement sur l’Holocauste. À la page 11 de cette brochure, on trouve cet avertissement: «Il faut veiller à ne pas donner une plate-forme aux négationnistes [véritables sceptiques] … ou chercher à réfuter leur position par un débat normal et une argumentation rationnelle». Ainsi, ni l’argumentation rationnelle ni la réflexion personnelle ne sont autorisées. N’est-ce pas plus applicable à la foi religieuse qu’aux recherches historiques scientifiques? En tant qu’ancien instituteur et professeur d’université, j’insiste sur le fait que tel n’est pas le cas! [que donc ces directives concernent bien l’enseignement de l’Holocauste et non l’enseignement religieux]
TBR: Comment les personnes venues se recueillir sur la place du marché ont-elles réagi à vos paroles
Renouf: Leur gratitude était évidente lorsque j’ai souligné l’importance que les Britanniques accordent aux faits publiés dans les archives du ministère de la Guerre. Les faits et les documents montrent que les Alliés étaient fiers de leur tapis de bombes, conçu pour «arroser» les civils, comme disait ce psychopathe de Churchill,.
Le secrétaire britannique du ministère de l’Air durant la guerre, J.M. Spaight, dans son livre Bombing Vindicated, expliquait comment la Grande-Bretagne avait dû pousser Adolf Hitler qui ne voulait pas en entendre parler à bombarder la Grande-Bretagne: «Les représailles étaient assurées si nous portions la guerre en Allemagne. Inversement, on peut raisonnablement penser que notre capitale et nos centres [civils] n’auraient pas été attaqués si nous avions continué à nous abstenir d’attaquer ceux de l’Allemagne».
De plus, non seulement Churchill admet dans ses mémoires que «nous avons combattu l’Allemagne» (et non son régime), mais il exprime sans ambages sa jalousie pathologique du génie industriel allemand lors d’une émission aux États-Unis, le 27 avril 1941, au cours de laquelle il déclarait ouvertement que ce n’était pas simplement le national-socialisme mais la race allemande elle-même qu’il détestait: «Il y a un peu moins de 70 millions de ces Huns maléfiques, on peut en soigner certains, les autres sont à tuer».
TBR: Nos lecteurs savent que votre domicile était autrefois la résidence du Premier ministre britannique durant la guerre, Neville Chamberlain. Est-ce que cela est entré en ligne de compte lors de votre procès?
Renouf: Avant de répondre à cela, je tiens à dire que Chamberlain mérite un prix Nobel de la paix. Il s’est opposé à la guerre aérienne contre les civils et a recherché la paix tandis que Churchill a lancé les raids de terreur, poussé à la guerre et ignoré toutes les offres de paix d’Hitler 2.
Donc, la réponse est oui. Cela a été mentionné dans mes arguments de défense: le traité de paix tel qu’il a été imposé à l’Allemagne est directement à la base de la loi en vertu de laquelle j’ai risqué la prison. Churchill a ignoré tous les accords de paix proposés par le Troisième Reich, y compris celui apporté par Rudolf Hess via l’Écosse en 1941. L’existence de ces offres de paix a été cachée au public britannique et américain. Résultat: il n’y a aucun accord de paix signé à ce jour entre les vainqueurs alliés et l’Allemagne. Par conséquent, la non-souveraineté de l’Allemagne laisse ouverte une situation difficile dans laquelle l’imposition par les Alliés des lois sur le blasphème de l’Holocaustianisme vient polluer le droit allemand et empêcher les expertises médico-légales qui permettraient une évaluation critique des sources historiques de la Seconde Guerre mondiale.
Les 14 et 15 février 1945, 722 bombardiers lourds de la RAF et 527 bombardiers de l’USAAF ont largué plus de 3 900 tonnes de bombes explosives et d’engins incendiaires sur la ville de Dresde. Le bombardement et la tornade de feu qui en a résulté ont détruit plus de 1 600 acres du centre-ville. Les bombardiers américains sont revenus deux semaines plus tard, ciblant les gares de triage de la ville. Enfin, le 17 avril, des raids aériens ont été menés sur de véritables cibles militaires et industrielles dans la région de Dresde. Il n’y avait aucune nécessité militaire de détruire Dresde et d’essayer de massacrer les centaines de milliers de civils et de réfugiés allemands vivant déjà à Dresde, dont beaucoup s’y étaient rassemblés après avoir fui d’autres régions d’Allemagne déchirées par la guerre. Les raids constituaient cependant un puissant message pour les Allemands: quel que soit leur âge ou leur sexe, les Alliés les considéraient tous comme des cibles d’extermination et leurs villes comme de simples poudrières à incendier.
TBR: Des hommes d’État britanniques d’après-guerre ont-ils jamais dénoncé la manière dont Churchill a occulté aux yeux des citoyens britanniques, français et américains toute connaissance des fréquentes propositions de paix de l’Allemagne en temps de guerre?
Renouf: Si, c’est ce qu’a fait l’ancien ministre de la Défense, Alan Clark, en déclarant un jour dans une émission de la BBC: «Le 28 mai 1940, Fairfax [secrétaire britannique des Affaires Étrangères durant la guerre] avait recommandé au Cabinet de guerre que les Italiens soient invités à arbitrer un règlement. Churchill s’est immédiatement rendu compte que commencer à parler des conditions d’un cessez-le-feu, c’était déjà s’engager à le signer. Et qu’une fois l’armistice conclu, il en serait fini de sa position politique».
TBR: Avez-vous précisé tout cela dans votre discours de Dresde?
Renouf: Non, mais je l’aurais fait à mon procès. La trame extraordinairement fournie de ma défense et son potentiel de nuisance contre certains intérêts diplomatiques expliquent probablement pourquoi, à la dernière minute, l’État allemand a choisi de jeter l’éponge. Aucune explication n’a été données, nous ne pouvons que le conjecturer.
Dans mon ad lib de Dresde, j’ai souligné le poids sur la justice d’aujourd’hui de ce que les Alliés avaient fait lors des procès de Nuremberg où le juge et le procureur avaient des verdicts préétablis. N’importe quel enfant sait que ce n’est pas via un jugement biaisé et sans expertise juridique [autopsie, trace de gaz sur les murs, analyse des sols, expertise technique des bâtiments, contre interrogatoire, etc.] qu’on peut établir la vérité. Mais tout le monde sait aussi – même les petits enfants – à quoi on s’expose si on se permet de critiquer les conclusions historiques fallacieuses ou les vraies forces derrière la guerre et la révolution dont on craint même de nommer les auteurs!
La foule enthousiaste a applaudi avec ferveur lorsque je lui ai dit qu’il fallait bien se souvenir que la barbarie des bombes incendiaires alliées s’est abattue non seulement sur Dresde, mais aussi sur les civils de 60 villes allemandes. Qu’il y avait des leçons à en tirer pour le présent: depuis les procès de Nuremberg de 1945-1946 qui ont permis aux Britanniques et aux Américains de se dédouaner de leurs propres crimes prémédités contre l’humanité, combien d’autres «bombardements éthiques» Alliés contre des civils se sont succédé? De plus, ces guerres gratuites ont créé des millions de réfugiés qui n’avaient rien demandé et les ont forcés à l’exil vers les nations blanches.
Les cadavres de civils sans défense massacrés à Dresde à la suite des bombardements alliés des 13 et 14 février 1945 s’amoncellent devant des bâtiments détruits. Une soixantaine de villes allemandes – dont beaucoup sans aucune valeur militaire réelle – ont également été ciblées par une campagne de raids de terreur destinée à démoraliser les populations civiles du Troisième Reich. De telles atrocités n’ont fait que durcir l’opinion publique contre les Alliés.
TBR: Quand avez-vous senti que la police commençait à remuer?
Renouf: Au moment où mon interprète de circonstance m’a glissé à l’oreille qu’il ne pouvait se permettre de traduire certains mots, un des policiers s’est soudain approché, mais personne n’a essayé de m’arrêter. Je venais de dire que lorsque votre pays entrait en guerre, vous pouviez bien ne pas être d’accord et ne pas vouloir y prendre part, vous n’avez pas le choix!
Le simple fait que des Juifs, des civils, aient été internés dans des camps est aujourd’hui considéré comme un «crime de guerre» et un «génocide» – indépendamment de ce qui s’y est passé ou non. C’est un sujet que je n’ai pas abordé sachant qu’il est illégal en Allemagne d’exprimer publiquement le moindre scepticisme sur de telles questions, à telle enseigne qu’on n’y est pas seulement à même d’aborder (comme Ursula Haverbeck l’a fait) la moindre question d’expertise criminologique.
J’ai fait observer que l’internement en lui-même ne pouvait guère être considéré comme criminel puisque la Grande-Bretagne et l’Amérique avaient elles-mêmes interné des ressortissants de pays ennemis en tant que potentiels agents d’une cinquième colonne. Cela ne veut pas dire que tous les étrangers soient des saboteurs, mais que les nations en guerre ne peuvent courir de risque avec eux. Cela valait également pour la communauté juive mondiale à partir du moment où ses dirigeants avaient déclaré la guerre à l’un de ses pays hôtes.3 Les ressortissants d’une nation étrangère pouvant potentiellement agir sur le sol de leur pays hôte sont toujours une grande source de préoccupation pour sa sécurité.
Pourtant, un certain «exceptionnalisme racial» prévalant vient brouiller ce qui ne devrait pas être surprenant: que les Juifs européens aient été placés dans cette catégorie d’étrangers ennemis, tout comme les Allemands, les Italiens et les Japonais, naturalisés ou non, l’ont été par FDR [Franklin Delano Roosevelt]. Dès l’arrivée d’Hitler au pouvoir en 1933, la «Judée» déclarait une guerre économique mondiale contre l’Allemagne. Si le grand public arrivait à en prendre conscience, cela modifierait sa perception de «l’Holocauste» telle que propagée par les films hollywoodiens et cela lui permettrait de comprendre que ce n’est pas sans raison que les Juifs en Allemagne ont été internés par Hitler.
J’ai souligné qu’il n’était pas particulièrement inhumain de la part des Allemands d’avoir interné des Juifs, c’est une pratique normale pour les nations en temps de guerre. En fait, la responsabilité en incombe aux dirigeants mondiaux de la communauté juive de l’époque, Chaim Weizmann et Samuel Untermeyer, qui sont coupables d’avoir ainsi compromis toute la communauté juive comme partie prenante de leur cinquième colonne dans ce qui a été décrit par de nombreux sionistes eux-mêmes comme «une guerre sainte de la Judée contre Allemagne». Tous les Juifs n’auraient pas souhaité être complices de cette trahison de l’Allemagne, mais il n’y a pas d’individualisme en temps de guerre.
Par conséquent, le peuple allemand n’était pas plus responsable du fait que son gouvernement ait été ainsi obligé d’interner les Juifs d’Europe dans des camps que le peuple des États-Unis d’interner des résidents japonais. Pourtant, tout le monde est tenu de feindre d’ignorer le fait que ce sont les dirigeants de la diaspora juive qui étaient responsables de l’attribution du statut de ressortissant en guerre pour l’ensemble des Juifs, obligeant l’Allemagne à interner les siens.
TBR: Alors comment cela s’est-il terminé? Avez-vous été arrêtée sur place?
Renouf: Non, ayant remarqué un grand panneau accroché à une clôture à proximité qui disait: «Good Night White Pride», j’ai cité le regretté Joe Sobran, ce que les lecteurs de TBR apprécieront. Sobran avait fait remarquer qu’étant donné que ce sont les gens du tiers monde qui migrent en masse vers les pays blancs et non pas l’inverse, c’est que les nations occidentales blanches doivent avoir du bon, quelque chose de très précieux, quelque chose qu’on ne trouve dans aucune autre race et à laquelle ils veulent prendre part. Alors j’ai crié: «Bonjour, fierté blanche!».
TBR: Et ensuite?
Renouf: J’ai été arrêtée par des policiers en uniforme lourdement armés au moment où je venais de terminer mes 10 minutes d’improvisation et j’ai été placée dans un fourgon.
TBR: À ce moment-là, qu’est-ce qui vous est passé par la tête?
Renouf: Lorsque j’ai compris que mon arrestation signifiait également la fin prématurée de la manifestation, j’ai essayé de convaincre ceux qui m’avaient arrêtée de permettre aux orateurs programmés de poursuivre leur commémoration, faisant valoir qu’il n’était pas prévu que je parle, que je faisais simplement partie de la foule. Mais il paraissait évident qu’ils étaient à l’affût du premier prétexte venu pour tout arrêter. On s’y attendait un peu, nous savions que nous allions être surveillés, l’organisateur lui-même n’avait obtenu l’autorisation de tenir la commémoration qu’en acceptant de ne pas parler lui-même!
TBR: Par la suite, comment les orateurs prévus au programme ont-ils réagi envers vous?
Renouf: Alfred Schaefer, qui, comme le savent les lecteurs de TBR4, est maintenant en prison,, a dit avec sa gentillesse habituelle qu’il était désolé pour mon arrestation, mais que ça ne faisait rien s’il n’avait pas pu s’exprimer: «Michèle est connue de la presse internationale. C’est comme si nous avions joué dans un très grand stade de football plein à ras bord. Elle a dit le plus important et en l’arrêtant micro en main, ils n’ont fait qu’amplifier son message à travers le monde, c’est parfait, de mon côté, je n’aurais rien pu dire ou faire de mieux».
J’ai été soulagée lorsque Richard Edmonds m’a réconfortée en m’apprenant que les manifestants avaient ensuite été bloqués dans la rue pendant quatre heures par un froid glacial, j’étais mieux dans le fourgon. Il me disait: «Si quelqu’un d’autre avait parlé et été arrêté, cela aurait été un non-événement. Les médias allemands ne l’auraient même pas couvert. Mais comme c’est vous, une célébrité, qui avez été emmenée, cela a fait la une des journaux».
Par exemple, les deux grands quotidiens britanniques, The Independent et le Daily Mail, ont donné une couverture exceptionnelle dans les articles en une, tout comme d’autres organes de presse australiens, russo-canadiens, juifs, égyptiens et turcs.
TBR: De quoi la police vous a-t-elle accusée?
Renouf: J’ai été inculpée en vertu du paragraphe bien connu du Code pénal allemand de Volksverhetzung [harangue publique] et, selon l’acte d’accusation: «J’approuvais et je minimisais délibérément le génocide perpétré contre les Juifs européens… de sorte à porter atteinte à l’ordre public». Quelle absurdité!
TBR: Si vous aviez été condamnée pour ces délits, quelle aurait été la peine encourue?
Renouf: J’aurais éventuellement pu écoper d’un minimum de cinq ans pour chacun des chefs d’accusation cités.
TBR: Alors que s’est-il passé ensuite ? Avez-vous été interrogée?
Renouf: Oui, j’ai passé neuf heures à la police allemande qui m’a interrogée, m’a emmenée à divers endroits où on a pris mes empreintes digitales, etc. et j’ai finalement dû signer une déclaration. La première question que les enquêteurs m’ont posée était de savoir si je connaissais Frau Haverbeck5 ? J’ai répondu avec fierté qu’elle était une amie personnelle et, selon moi, la plus grande représentante des meilleures qualités germaniques.
À mon tour, j’ai demandé à la police combien de terroristes Antifa ils avaient arrêtés qui brandissaient en permanence une énorme banderole Bomber Harris Do It Again! «Aucun», avouèrent-ils, embarrassés. Dans la déclaration à la police, j’ai expliqué mon intention de revenir d’Angleterre pour être jugé.
TBR: Étiez-vous alors libre de quitter l’Allemagne?
Renouf: Oui. Vous voyez, j’avais su en enregistrant une interview avec feu l’avocat viennois, le Dr Herbert Schaller, pour l’un de mes DVD Telling Film, qu’il avait réussi à faire sortir David Irving au bout de 10 mois passés derrière les barreaux d’une prison viennoise alors qu’il en avait pris pour trois ans. Le Dr Schaller avait fait valoir que la loi entourant la «négation de l’Holocauste» restait dans le «flou», que «l’arme industrielle présumée du meurtre de masse [chambres à gaz homicides] n’était pas décrite dans le code juridique, alors que dans le même temps, il est illégal de poser des questions à ce sujet. Cela a fonctionné, mais depuis, une loi a été adopté pour combler cette lacune.
TBR: Avez-vous jamais songé à ne pas retourner en Allemagne? De simplement laisser un avocat comparaître en votre nom?
Renouf: Je n’ai jamais envisagé de ne pas y retourner ni de laisser un avocat comparaître sans moi car j’ai une propriété là-bas. Je tenais à faire face aux accusations, je savais que je n’avais pas enfreint la loi. En fait, je suis resté en Allemagne deux mois de plus, jusqu’à la date de mon procès – j’ai même annulé les vols provisoires réservés pour rentrer chez moi pour éviter toute possibilité de quarantaine Covid ou de blocages de voyage m’empêchant de comparaître devant le tribunal de Dresde.
TBR: Vous avez mentionné Alfred Schafer. Nous savons tous qu’il a eu un procès expéditif et joué d’avance. Vous n’aviez pas peur qu’ils vous traitent de la même manière?
Renouf: L’indomptable Alfred est en prison pour trois ans avec une peine supplémentaire pour avoir levé son bras pour un «salut romain» politiquement incorrect – il n’en faut pas davantage pour vous expédier au fond d’une geôle allemande. Il s’est offert le luxe de se payer la tête du tribunal: «Je montrais seulement à quelle hauteur mon chien pouvait sauter»: en prison! Monika, sa charmante sœur douée pour la musique, a passé 10 mois dans une prison de Munich pour avoir réalisé une courte vidéo (malheureusement sur le sol allemand) disant: «Désolé maman, je me suis trompé sur l’Holocauste». Les Schaefer sont de bons amis et de bonnes âmes.
TBR: Qu’est-ce que vous préconiseriez face à la justice?
Renouf: Il ne sert à rien de défier le tribunal puisque les juges sont obligés de juger selon les principes imposés par l’État ou de subir eux-mêmes des poursuites – il en va de même pour les avocats. La seule façon de changer les choses est d’attirer l’attention sur les législateurs. C’est dans cette direction que j’aurais orienté mon procès: remettre en cause les lois mêmes par lesquelles j’aurais été jugé. Dans mon documentaire Telling Films de 2008 sur ces procès, j’ai cité deux anciens juges de la Cour constitutionnelle allemande, Hassemer et Hoffmann-Riem, mentionnés plus haut, qui ont déclaré sans équivoque que, selon leur éminente opinion, l’Allemagne devrait «abroger la loi sur la négation de l’Holocauste». Les gens devraient être libres de considérer les événements historiques sans crainte d’être poursuivis ou de perdre leurs moyens de subsistance du fait de dénonciateurs.
TBR: Comment votre avocat vous a-t-il présenté pour votre défense?
Renouf: À l’âge de trois ans, j’étais la version australienne de Shirley Temple – chantant et faisant des claquettes à la radio pour des émissions caritatives, à une époque d’après-guerre qui étalait cyniquement le besoin d’une innocence enfantine. En grandissant, j’ai joué comme ballerine pour divers organismes de bienfaisance et dans des collectes de fonds pour le concours de reines de beauté pour le Spastic Center. Plus tard, j’ai présidé de nombreuses collectes de fonds importantes et offert mes services en tant que paysagiste élisabéthain et labyrinthique et organisateur de grands événements au sein du conseil consultatif du Shakespeare’s Globe Theatre, etc. Mon avocat me présentait comme ayant une prédisposition à la charité digne d’une «dame de bienfaisance», ce qui pouvait difficilement m’incliner à inciter à la haine le public de Dresde.
Nahrath a fait ressortir d’autres aspects de mon parcours qui pouvaient présenter un intérêt particulier. En 1941-45, mon défunt mari, alors âgé de 21 ans, était prisonnier de guerre en Bavière. Il était un capitaine de la RAF néo-zélandaise capturé et interné [il ne pouvait donc pas bombarder l’Allemagne!]. Il a appris l’allemand de son gardien de camp de prisonniers qui lui a enseigné via les poèmes de Schiller – un parallèle amusant que je n’aurais pas manqué de faire si j’avais été emprisonnée. Après la guerre, il fut connu sous le nom de «Frank the Bank» (ainsi surnommé pour avoir fondé la première banque d’affaires de Nouvelle-Zélande, puis l’avoir vendue à Barclays, il a travaillé avec Hermann Abs, alors directeur de la Deutsche Bank, qu’il a aidé (hélas!) à remettre une banque d’Allemagne indépendante durant la guerre, de nouveau entre les mains du système monétaire international.
Pour cette contribution, Francis Renouf a reçu l’Ordre le plus élevé de la République fédérale d’Allemagne pour les services rendus à la nation. Pour avoir aidé à mettre les excédents d’avant-guerre de l’Allemagne à la disposition du commerce britannique, il a été fait chevalier par Sa Majesté la Reine.
Mes liens particuliers avec ces personnages et événements historiques signifiaient que «l’histoire serait présente en chair et en os au tribunal», c’est bien l’effet que recherchait mon astucieux avocat.
TBR: Pouvez-vous nous faire partager vos impressions sur ce non-lieu.
Renouf: Quelque chose a dû se passer en haut lieu pour que le tribunal, docile au système, ait soudainement fait marche arrière. Il n’a aucune obligation d’expliquer pourquoi. Après 32 mois, tout au long desquels ils étaient déterminés à me faire passer en jugement, soudain, deux jours avant le procès, ils ont abandonné le dossier. On ne peut que faire des conjectures. Mettre un citoyen britannique en procès (ou du moins celui-ci) c’était techniquement mettre en procès un membre des Alliés puisqu’aucun traité de paix avec l’Allemagne n’a jamais été signé pour mettre fin à la guerre. Cela ne veut pourtant pas dire qu’ils étaient dans l’incapacité de me juger: les citoyens britanniques peuvent être extradés d’Angleterre vers l’Allemagne pour ce genre de choses.
Mars 1946: dès qu’ils le purent, les Allemands commencèrent l’énorme travail de déblaiement de ce qui restait de Dresde. Ici, des femmes de Dresde nettoient le sol de la galerie d’art Zwinger qui a perdu une grande partie de sa façade. Aujourd’hui, la ville a été reconstruite après des décennies d’efforts, se dressant comme une stèle éternelle aux centaines de milliers de personnes massacrées.
TBR: Y a-t-il eu un accord ou, comme nous l’appellerions en Amérique, un accord préalable au procès?
Renouf: Non, il n’y avait absolument aucun accord en préparation! Aussi étonnant que cela puisse paraître, c’est le tribunal et le ministère public qui ont pris la décision soudaine de s’adresser à mon avocat pour qu’il me demande si je serais disposée à les laisser clore l’affaire. Ça va rester dans les annales – un procureur demandant à l’accusé la permission d’abandonner les charges qui pèsent contre lui! Je pense qu’ils ont reculé parce que de nouvelles archives britanniques récemment déclassifiées auraient pu être produites en appel, de nature à être très embarrassantes pour l’État. Il y a tout lieu de penser que les procureurs ont pris conscience qu’ils risquaient fort de perdre leur affaire et, si j’avais été acquitté, mon affaire avait toutes les chances d’ébranler la confiance du public sur le bien-fondé de certaines lois bridant la liberté d’expression.
On s’est peut-être aperçu dans certains cercles qu’il ne serait pas de bon ton pour certains intérêts allemands que les médias s’intéressent à ma proximité historique, via mon défunt mari, Sir Frank, avec deux des deux bons amis et dirigeants successifs de la Deutsche Bank. Dans le cas d’Hermann Abs, Sir Frank a étroitement collaboré avec cet ancien nazi à la reconstruction du système bancaire allemand.
En ce qui concerne son successeur, le jeune directeur de la Deutsche Bank Alfred Herrhausen, il était également l’ami de Sir Frank. L’assassinat de Herrhausen reste un mystère non résolu.
Ce sont tous ces antécédents liés à mon passé que mon avocat comptait mettre en avant et utiliser devant le tribunal comme «preuves vivantes» de l’Histoire.
De plus, pour la première fois depuis la Seconde Guerre mondiale, un membre éminent de la famille royale britannique et héritier du trône, le prince Charles, s’est rendu à Berlin pour déposer une couronne le jour de commémoration de l’Allemagne. Cela aussi a pu jouer dans l’abandon de mon procès, la crainte d’un impair diplomatique: que de remous si, en tant que dernière épouse de feu Sir Francis Renouf – décoré par le gouvernement allemand, comme je l’ai mentionné plus tôt – j’avais de nouveau fait la une des journaux mondiaux pour avoir été jetée dans une prison de Dresde pour avoir exprimé ma sincère sympathie pour tous les civils pris pour cible durant de guerre?
Dans le même temps, les économistes post-Brexit célébraient l’avènement d’une nouvelle ère dans les échanges commerciaux germano-britanniques. Ils ne voulaient pas risquer un Renoufgate! Le tribunal et le procureur avaient peur d’être la risée des médias du monde entier.
TBR: Nous vivons dans un monde de fous. Conseilleriez-vous aux personnes qui ne sont peut-être pas tout à fait politiquement correctes de rester en dehors de l’Allemagne?
Renouf: Il n’y a pas que l’Allemagne. Il y a 18 pays en Europe (y compris Israël) qui ont érigé en crime le fait de remettre en question le récit officiel de la Seconde Guerre mondiale ou de se livrer à des spéculations politiquement incorrectes.
TBR: Retournerez-vous un jour en Allemagne? Y-a-t-il encore une possibilité que vous soyez menacée par la justice si vous y retournez?
Renouf: Si, bien sûr, je retournerai en Allemagne. Non, je ne fais face à aucun autre danger, sauf celui d’oublier où je suis et – oups – de laisser échapper une phrase malheureuse sur tel événement historique! Par exemple, il se trouve que j’ai été entendu, alors que je me promenais, dire «Israël criminel» et – oups – j’étais à nouveau en première page du journal régional de Hesse. J’ai été accusée de « faire tache dans le paysage»!
Quoi qu’il en soit, il y a environ 10 ans, j’ai acheté. une maison de chasse et un hôtel de 1911 qui appartenaient jadis au regretté avocat allemand, nationaliste et révisionniste historique Manfred Roeder. La maison a été surnommée le « Reichshof » par les journaux de toute l’Allemagne en raison des relations historiques de Manfred. Voyez- vous, quand Adolf Hitler a passé le relais au grand ami Karl Dönitz en 1945, Dönitz l’a à son tour remis à Roeder.
La propriété est située sur le sentier des contes de fées des frères Grimm dans le centre de l’Allemagne, région connue sous le nom de Rotkäppchenland parce que c’est de là que provient le conte du petit chaperon rouge. Donc, oui, je continuerai à retourner chez moi en Allemagne. Ces charges légales contre moi sont abandonnées et ne peuvent pas être rejugées.
Cette photographie du cadavre calciné d’une femme retrouvée dans un abri anti-aérien à Dresde est devenue un symbole emblématique de ce qui arrive lorsque des civils sont délibérément ciblés pendant la guerre
TBR: Un dernier mot?
Renouf: Je suis fière d’être associée à LA BARNES REVIEW et à sa mission qui est de mettre l’histoire en accord avec les faits. Dans mes Telling Films, je me suis efforcée de défendre le droit des révisionnistes critiques des sources historiques à être entendus
De Dr. Edward DeVries
Traduction : Francis Goumain
❖ NOTES:
1 – Peut être trouvé sur Internet à l’adresse : modeltrial.blogspot.com
2 – Voir Ce que le monde n’a pas voulu: Les offres de paix faites par Hitler entre 1933 et 1939. Par Friedrich Stieve. Écrit par le plus grand historien diplomatique allemand du début du XXe siècle, cet ouvrage retrace toutes les nombreuses occasions au cours desquelles Adolf Hitler a fait des offres de paix inconditionnelles à toutes les nations d’Europe – et comment les principaux belligérants opposés à l’Allemagne, la France et la Grande-Bretagne, les ont à chaque fois rejetées.
Couverture souple, 93 pages, #693, 10 $ moins 10 % pour les abonnés TBR, disponible chez TBR P.O. Boîte postale 550, White Plains, MD 20695.
3 – Voir TBR, janvier/février 2014, «Adolf Hitler’s Swift Response to Judea’s Declaration of War». Discours d’Hitler traduit par Theresa Wettstein, p. 9.
4 – Voir TBR, novembre/décembre 2020 pour une interview approfondie de John Friend de TBR avec Monika Schaefer sur ses expériences.
5 – Ursula Haverbeck, 92 ans, a fait des allers-retours en prison pendant des années. Elle est surnommée la «Grande Dame du révisionnisme». Selon Renouf, Frau Haverbeck incarne les quatre vertus inséparables de la Grèce classique: prudence, tempérance, force d’âme, justice, une sagesse mêlée d’une exigence d’expertise à laquelle elle ne renoncera jamais. Après avoir récemment purgé une peine de prison, la nonagénaire a de nouveau été inculpée pour avoir discuté de son cas dans une vidéo Youtube.
Pour plus d’informations sur les démêlés de Renouf, les lecteurs qui le souhaitent peuvent consulter le mémoire en défense rédigé par le témoin expert de Lady Renouf, l’historien Peter Rushton sur:
https://modeltrial.blogspot.com
Le site Web de la campagne de Renouf visant à promouvoir le Birobidjan comme la meilleure option pour une patrie vaste, sûre et isolée pour les Juifs est sur :
Les lecteurs peuvent retrouver les deux entretiens avec Wolfram Nahrath sur :
https://modeltrial.blogspot.com
Des interviews exclusives et riches d’informations sur DVD et CD produites par la société Telling Films de Renouf, peuvent être commandées sur :
Il est important de soutenir ses efforts.— Ed.
Sur Lindemann mentionné par Lady Renouf, l’une des grandes dames du révisionnisme : « Un monde unifié derrière un seul gouvernement global était envisagé par l’éminence grise de Winston Churchill, le professeur juif Frederick Lindemann (1886-1957). À l’instar de Rothschild et de sa bande de psychopathes, celui-ci prétendait en effet qu’un petit cercle d’élite gouvernerait un jour le monde. Selon ce monsieur, « une société gouvernée par des surhommes et servie par des hilotes serait plus stable ». Il croyait par ailleurs que la science produirait une race d’homme ayant « les caractéristiques mentales des abeilles ouvrières ». » Cité par Charles Danten dans Requiem pour la bête. Les plus gros mensonges des mondialpistes, Reconquista Press, 2021.
Au sujet de Jacob Bronowski, le mathématicien Juif qu’on avait chargé d’optimiser le nombre de mamans brûlées avec leurs enfant, il faut reconnaître qu’il n’a sans doute rien trouvé d’intéressant.
C’était une époque où on se faisait beaucoup d’illusion sur le pouvoir des mathématiques.
La science de la propagation du feu est une science assez délicate est de constitution assez récente (début des années 70) et s’il y a une science, c’est pour prévoir et ralentir la propagation du feu et non l’inverse.
D’ailleurs en réalité, pour propager rapidement un incendie, ce n’est pas très difficile à faire, et le dernier des imbéciles sait parfaitement comment mettre le feu à une pinède par temps chaud et venteux.
Mais le fait est qu’on avait demandé à Bronowski de faire ces odieuses recherches qui ne pouvaient viser que les civils des villes, et le fait est qu’il avait accepté de le faire
Congratulations to Michele Lady Renouf for restoring the UK’s tarnished reputation for justice, truth and compassion in a temperate fashion. It was a brave performance on a dangerous stage, risking prison for apologising for the War Criminals! Saved by the weakness of the High Priests of war faced with exposure of their crimes by such an eminent, well-informed and established spokesperson. And bravo to Jeune Nation for introducing this turning-point in the mendacious history of covert, self-chosen dictators and for publishing the discourse from The Barnes Review with striking illustrations.
Petite correction, Volksverhetzung est simplement le nom d’un chef bien connu de nos jours en Europe de l’Ouest où la liberté d’expression est de plus en plus limitée et signifie simplement « incitation à la haine raciale » en allemand et non « harangue à la populace ».
Tout à fait exact, rien à dire, honnêtement, j’y ai pensé après coup, mais j’ai laissé le premier jet.