Après l’adoption en Russie d’une révision constitutionnelle intégrant la défense des valeurs traditionnelles en 2020 (la foi en Dieu, le mariage comme institution hétérosexuelle, la protection de la culture russe et de l’identité russe) puis l’adoption des « principes fondamentaux de la politique de l’État visant à préserver et à renforcer les valeurs spirituelles et morales traditionnelles russes » en 2022, la Douma d’État décline le projet en interdisant les mutilations dites « transition de genre ».
Le 14 juin, les députés russes ont adopté (en première lecture), à l’initiative des chefs des principaux groupes parlementaires, une loi interdisant le changement de sexe de façon chirurgicale ou à l’état civil.
Le projet de loi établit une interdiction quasi-totale des interventions médicales visant au changement de sexe et de l’enregistrement à l’état civil des changements de sexe sans intervention médicale. Seule exception envisagée : les cas d’anomalies congénitales à la naissance chez des enfants dans la formation de leurs organes génitaux.
L’objectif des députés est clair et affirmé :
« Actuellement, il existe en Russie une industrie développée de changement de sexe qui inclut des médecins malhonnêtes, des psychologues, un réseau d’organisations et d’activistes LGBT. Ils mènent leur activité destructrice contre les adolescents et la jeunesse »
La cible est désignée : contrer les lobbies encouragés et financés par les gouvernements et pseudo ONG occidentaux. Piotr Tolstoï, vice-président de la Douma, ne mâche pas ses mots :
« Nous préservons la Russie avec ses valeurs culturelles, ses fondements traditionnels pour nos descendants et nous créons une barrière pour empêcher la pénétration d’une idéologie occidentale anti-familiale. Je veux vraiment que nos gars qui défendent en ce moment l’honneur de la Russie au prix de leur vie [dans le Donbass] puissent rentrer et constater que le pays a changé, que leur sacrifice n’a pas été vain ».
Lutte contre l’avortement, lutte contre la propagande homofolle, interdiction des « transitions de genre », défense du mariage hétérosexuel et du modèle familial traditionnel : la Russie, après 70 ans de communisme « intrinsèquement pervers » et plus de 10 ans de libéralisme libertaire qui l’était tout autant, montre qu’il y a un chemin contre les dégénérescences comme celles imposées dans les « démocrassies » occidentales. La Russie ne viendra pas nous sauver à notre place, mais elle nous enseigne que nous ne devons pas baisser les bras et tomber dans une indifférence coupable face aux assauts des lobbies de la subversion des mœurs.
Voir aussi :
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Que Dieu bénisse notre Sainte Russie !
Je me demandais où j’allais m’expatrier pour quitter la pourriture ambiante ; je commence à avoir une idée.