Chaque reflux de marée découvre des blindés de toutes sortes échoués sur le champ de bataille, on ne parle pas des coques calcinées comme après un accident de la route frontal, le spectacle offert est plutôt celui de véhicules en warning garés sur le bord de la route, attendant la dépanneuse, ses occupants piteusement retranchés derrière la barrière de sécurité, essayant de ne pas avoir l’air trop c* dans leurs gilets fluo qui les signalent à l’attention de tous, les yeux rivés sur leur écran de portable pour tenter d’échapper aux regards ironiquement compatissants des automobilistes qui les dépassent sous la pluie battante ou en plein cagnard.
Les Russes viennent par exemple de trouver un AMX10 RC parfaitement intact à la périphérie du village de Novodonetskoïé, son fameux trop faible blindage n’est pas en cause, il a encore son « R » et son « C », c’est-à-dire ses roues et son canon, un détail cependant nous met sur la piste et nous permet de comprendre pourquoi ses occupants ont préféré retraiter à pied alors que leur engin est censé pouvoir rouler à 110 km/h : le manuel de bord contenant le mode d’emploi du véhicule est là sur le siège, abandonné ouvert à une page quelconque. Pas à une page quelconque en fait, à la page du voyant qui s’est allumé sur le tableau de bord et qui a mis le véhicule en arrêt de sécurité.
Le problème le voilà : les capteurs et les consoles de diagnostic dont à l’instar de nos voitures les blindés de l’OTAN sont autant truffés que bardés. Un obus explose à 100 mètres, un éclat vient sevrer un câble, et pouf, un voyant s’allume et le véhicule s’immobilise, impossible de le faire repartir tant qu’on n’aura pas effacé le défaut. Il n’y a plus qu’à attendre le véhicule de remorquage, mais il ne viendra jamais, l’OTAN n’a pas pensé à en envoyer, s’il en vient un, il sera russe, et eux, avec le manuel de dépannage, ils sauront refaire partir l’engin.
Signalons aussi que selon le Spiegel, des tankistes ukrainiens simulent des pannes de leurs blindés par peur de participer à la contre-offensive.
Au début, les Russes pensaient à un piège, une sorte de cheval de Troie, ils s’approchaient avec précaution, prêts à tirer au moindre mouvement suspect de l’animal, mais ils ont fini par comprendre : les blindés de l’OTAN sont conçus par les mêmes petits rentiers hystériques qui ont peur de tout, du fromage au lait cru, du pinard, des clopes, du monoxyde de carbone, du pollen, des particules fines, des ions positifs, des UV, de l’amiante, de la vache folle, du Covid, pour lesquels il n’y a jamais assez de masques, de vaccins, de ralentisseurs, qui nous pourrissent la vie avec des alarmes stridentes quand on ne met pas la ceinture, des panneaux de consignes de sécurité partout, hydratez-vous (pas avec de la bière) faites une pause, des messages sonores, attention à la marche en descendant du train etc.
Dans ces conditions, évidemment, faut pas mettre les pieds sur un champ de bataille, mais vous n’y pensez pas, c’est terriblement imprudent : il y a des mines partout, des plots antichars, des fossés, des canons en embuscade, des drones qui planent au-dessus de vos têtes et qui ont l’air de vachement bien vous connaître alors que vous ne les aviez jamais vu avant, des missiles qui vous foncent droit dessus comme s’ils vous avaient donné rendez-vous, des hélicoptères agressifs comme des taons, des avions à réaction en rase-mottes avec des bombes au nutri-score impossible à digérer, les communications qui sont brouillées, plus de musique, et il n’y a rien de prévu pour aller pisser, boire un café, regonfler les pneus, sans compter que les ennemis n’ont pas l’air si inclusifs que ça.
Les stratèges et ingénieurs russes, figurez-vous, maintenant qu’ils ont résolu l’énigme de la mentalité des mutants dérangés et dégenrés de l’Ouest, sont en train de songer sérieusement à une nouvelle méthode de combat pour capturer les véhicules de l’OTAN intacts : il suffirait d’arriver à donner de fausses informations aux capteurs du véhicule pour le faire s’arrêter ! Le but du jeu, c’est de faire s’allumer l’un ou l’autre des voyants : pneus sous-gonflés, fuite d’huile, fuite de lockheed, défaut de température, délai de contrôle technique dépassé etc.
C’est pas bête, ça peut marcher.
Source : L’armée russe a capturé un char AMX-10RC ennemi à la périphérie de Novodonetsk (riafan.ru)
Une rafale de Kalach, et tous les voyants se mettent au rouge, gamme au vert.
Excellente analyse ! A coups de milliards de $ ou d’Euros versés à la marionnette de Kiev, l’Otan poursuit une guerre par procuration, destinée à mettre la Russie « à genoux », selon l’obsession permanente du complexe militaro-industriel yankee !
Il serait possible de faire stopper les blindés envoyés en Ukraine, par un simple défaut d’essuie-glaces, dans l’avenir …
Franchement pathétique… j’ en ai presque honte de voir ce fiasco ridicule !….pauvre France….pauvre de nous …..Seigneur , aies pitié de nous !!
Comme beaucoup de véhicules de l’armée le moindre choc et tout tombe en panne, Poutine avec ces chars des années 80 n’a pas ces problèmes, sur LCI le général Richoux parle toujours technologies pour les blindés mais quand j’étais dans les hussards nous avions énormément de problèmes surtout en Afrique avec un terrain sablonneux!!
Eh oui, ces biens pensants, ils ont peur de bien des choses, mais je crains fort que ce soit de la vérité qu’ils ont le plus peur !
C’est à crever de rire hélas. Je me souviens des diverses manœuvres des années 80 et 90 dans un bon régiment de la périhérie de Lyon dissous en 97. Les VAB rapetasses qui ne tenaient qu’à coup reparations de fortune. Il était rare de pouvoir partir en exercices avec tous les véhicules en dotation. Il est vrai qu’ayant acheté le bas de gamme on ne pouvait espérer mieux. Par contre pour les « villages potemkine » qu’étaient les exercices Aquilon et Tramontane (simulation d’un départ à la guerre au quartier ou dans une zone de desserrement proche avec des contrôles à la clé) il ne manquait rien…tout comme pour le contrôle technique du matériel. Que du bluff qui faisait bien noter un chef de corps. Du cache misère qui faisait rire jaune au mess des sous officiers.
Si nous avions du combattre contre les tchèques ou les allemands de l’est avec ou sans appui sovietique c’eût été la pile,un retour à juin 40 avec la glorieuse septième compagnie. Il faut voir ce qu’a été le caché misère de la gueguerre du général 2% dans le golfe. Nous sommes vraiment passés pour des clodos.