Coronavirus, « de quoi s’agit-il ? » aurait demandé le général allemand Verdy du Vernois. Réponse simple : il s’agit de l’heure de vérité. La télévision et les hommes politiques nous ont habitué à voir des heures de vérité un peu partout, notamment au moment des élections, c’est totalement surfait bien sûr, n’empêche que les heures de vérité, ça existe, c’est simple, c’est lorsqu’un individu ou une société joue sa peau au sens physique du terme. En général, ce sont les guerres qui viennent défier le droit à l’existence des sociétés qui doivent alors prouver qu’elles veulent vaincre et vivre. Mais une pandémie peut jouer le même rôle, poser la même question existentielle : allez-vous relever le défi, avez-vous envie de vous en sortir? Prouvez-le.
Cette heure de vérité, ça fait longtemps que nous l’attendions, que nous l’espérions et / ou que nous la redoutions. Ça fait des dizaines d’années que le monde est en train de prendre une tête de métèque surpeuplé, que l’homme, le blanc, disparaît par vieillesse ou métissage, qu’il n’y a plus ni beauté ni vérité ni sens de l’histoire, que la transcendance disparaît dans l’indifférenciation généralisée des sexes, que tout ce fatras tient par le maintien d’un certain confort matériel (dû au progrès technique, pas à la mondialisation) et voilà que ce confort matériel est menacé de disparition par un virus qui paralyse nos économies.
Attention toutefois, parler d’heure de vérité, ce n’est pas faire du catastrophisme, une société au bout du rouleau peut quand même faire le choix de surmonter l’épreuve régénératrice, faire en sorte que le confinement ne soit pas un décrochement existentiel. Mais ce n’est pas gagné d’avance, la menace est lourde est sérieuse.
I – Coronavirus, un virus de conception militaire ?
Pour l’instant, il y a 18 000 morts [le 24 mars en fin d’après-midi. NDLR] sur l’ensemble du globe, avec le battage fait, on a l’impression qu’il y en a 6 000 000. Toutefois, la propagation dans le temps n’est pas celle habituelle, on ne peut plus parler de grippe hivernale, c’est plus sérieux, ce virus a l’air de résister aux UV, d’où une question, ce virus est-il naturel ou est-ce un virus de conception militaire ?
Les éléments donnés ici ne constituent pas des prévisions, juste une grille de lecture sur l’évolution de la situation à venir, grille qu’il faut alimenter par des données d’observation dans son entourage.
Le professeur Didier Raoult affirme que personne ne va mourir, à la sortie de cette crise, on ne constatera aucune surmortalité, nous sommes simplement en train de compter des décès que nous n’avions pas pensé à compter l’année dernière ou celle d’avant, c’est tout.
Les graphiques des années passées sont éloquents, ils sont tous centrés sur février, puis le nombre de décès décroît vers zéro les deux premières semaines de mars. Explication, avec l’arrivée du printemps, la luminosité augmente, donc la présence d’UV, or, les UV détruisent les micros-organismes en suspension dans l’air.
On sait du reste que l’apparition de la vie sur Terre n’a pas pu se faire avant que ne se mette en place une couche d’ozone protectrice, on nous a assez fait peur avec sa possible disparition pour qu’on s’en souvienne.
Oui, mais force est de constater que ce virus s’est propagé en Europe en commençant par les pays les plus lumineux, ceux où le printemps arrive en premier : Italie et l’Espagne. On dénombre aussi des cas un peu partout dans le monde, peut-être à cause des voyages, mais tout de même, même en Arabie Saoudite, il y a des cas.
Et si c’était un virus de conception militaire ?
Quand on y pense, les militaires évitent de concevoir des armes qui ne seraient utilisables que sous certains cieux et en certaines saisons. De plus, toutes les armes qu’ils conçoivent sont robustes, elles ne doivent pas « tomber en carafe au moindre pet de travers ».
Des militaires qui songeraient à créer des armes biologiques mettraient immédiatement dans le cahier des charges : résistance aux UV, c’est évident.
Or, intuitivement, la taille et la forme sphérique du Covid 19 le rendent moins sécable.
C’est le point faible du raisonnement de Didier Raoult : si le coronavirus est une arme, alors, il ne se comporte pas comme un virus naturel, la différence doit être aussi grande qu’entre l’uranium dans les mines, et l’uranium dans une bombe.
Si donc c’est un virus militaire qui est en circulation, alors, on n’a peut-être pas tort de se considérer dans une situation de guerre, avec les conséquences économiques qui vont avec.
II – Le danger économique est encore conjurable
Certains pensaient qu’il suffisait de ne pas être raciste, homophobe ou sexiste, d’accomplir son devoir de mémoire à Auschwitz ou à Caen, de répéter en boucle que la France a toujours été noire ou arabe, que ses racines sont autant chrétiennes que musulmanes pour mériter à jamais ce confort matériel. Pour eux, le voile se déchire et c’est la consternation.
Dans nos sociétés occidentales devenues de pures sociétés de services, c’est simple, le confinement signifie un PiB nul. Pas nul, bien sûr, mais pour les USA, on parle d’une baisse de PiB pendant la période de confinement de l’ordre de 30 à 50%. Souvenons-nous de la mine catastrophée des commentateurs lorsqu’on baisse simplement de 0,5% pendant deux trimestres.
On l’a tous compris, les États vont devoir gonfler encore la bulle financière qui entoure nos économies, c’est de l’ingénierie financière, c’est maîtrisé, ça peut marcher, en 1933, c’est par la mise en place d’une telle bulle financière qu’Hitler avait relancé l’économie à court et long terme : la bulle financière, c’est comme l’oxygène, on en a besoin à court et à long terme, il est absurde d’opposer les deux. Hitler n’avait donc pas relancé l’économie sur la base de « la valeur-travail » il ne s’était nullement appuyé sur le corporatisme comme le préconisaient certains nationalistes comme Maurras : mais Maurras était d’une ignorance économique crasse. Le Führer a appliqué une politique keynésienne innovante à l’époque, grands travaux, déficits budgétaires et emprunts, il n’a pas du tout rejeté l’arme monétaire, il a simplement veillé à ce qu’elle ne soit pas aux mains et au profit d’une certaine petite communauté, nuance.
Et son plan a très bien marché, sans aucune poussée inflationniste, tordons donc le cou à cette ignorance au prix d’une petite digression.
Non, un emprunt n’est pas comme un trou dans le plancher de la réalité économique, trou qu’il faudrait venir combler tout ou tard. Non la valeur ajoutée ne se fabrique pas dans les usines pour être ensuite échangée, par pure commodité, au moyen de billets de banque. Non ce n’est pas le fruit de votre travail, votre salaire, que vous déposez en banque et qui permet à la banque de faire des prêts. Non il ne faudrait pas que les États et les particuliers se mettent à rembourser intégralement leur dette. Non la création monétaire n’est pas un phénomène marginal, encore moins une escroquerie de faussaires. Si à un instant t, tout le monde remboursait ses emprunts, il n’y aurait instantanément plus aucun euro en circulation, donc plus d’économie : vous pourriez tout de suite fermer vos usines et arrêter d’investir, pourquoi produire et investir si vous n’avez pas l’espoir de vendre vos produits contre de l’argent ?
Partons d’une situation de base zéro, il n’y a qu’une banque et aucun euro en circulation. Vous avez besoin d’argent, forcément. Qu’allez-vous faire ? Demander à la banque de vous en prêter. La banque va vous prêter de l’argent, un argent qu’elle n’a pas non plus, qui « n’existe pas ». Et vous, qu’allez-vous faire de cet argent ? Vous allez, dans un premier temps, le déposer dans la seule banque qui existe : et voilà, le tour est joué, ce n’est pas votre dépôt qui a permis à la banque de vous prêter, c’est le prêt de la banque qui a créé votre dépôt. C’est donc dès le premier euro en circulation qu’il faut un prêt et un emprunt, à la base même de l’économie, et non à titre d’expédient facile et frauduleux quand l’économie va mal.
Oui, l’arme monétaire a été consciemment utilisée à la suite de la crise de 29, pour autant, ce n’est pas un expédient de crise. La monnaie, la création monétaire, la planche à billets comme on dit péjorativement, est la condition d’existence d’une économie saine et dynamique. Qu’il ne faille pas trop de création monétaire, pas trop d’oxygène, c’est sûr aussi, qu’il ne serve à rien de faire de la création monétaire au Sahel, dans le désert, c’est évident aussi, mais il ne faut pas se limiter à raisonner en partant de ces cas extrêmes, sans quoi, on passe complètement à côté du sujet. Se rappeler d’une chose, quoi qu’il arrive, si à un moment donné il n’y a que 100 pommes en stock, il n’y a aucun moyen d’en manger 101, on peut faire tous les prêts et emprunts autour de ces 100 pommes, nous ne mangerons pas une pomme de plus, nous ne priverons pas nos enfants et les générations futures d’une pomme qui leur revenait. Au niveau global – on ne parle pas de ce qui se passe au niveau d’un particulier ou d’une entreprise – les emprunts ne se remboursent jamais, globalement, nos enfants et les générations futures ne rembourseront pas nos dettes, ils en feront d’autres. Vu ?
Qu’elle est l’idée dans le cas du coronavirus ? On sait que beaucoup d’opérations économiques n’auront pas réellement lieu : vous n’irez pas réellement au cinéma, au restaurant, au stade, au musée, vous n’irez pas réellement faire votre cure thermale et votre croisière dans les Caraïbes, vous ne prendrez pas réellement l’avion etc… Et alors, qu’est-ce que ça change que vous soyez réellement allé au cinéma ou non ? Financièrement, on peut faire « comme si » pour que votre cinéma ne mette pas la clé sous la porte. Keynes disait même que pour que son plan marche, il n’y avait même pas besoin de réels grands travaux, il suffisait de payer une équipe qui le jour fait des trous, et d’en payer une autre qui la nuit les rebouche. Ça peut marcher, mais il faut un chef et une cohésion nationale.
III – Le vrai danger est existentiel
Un chef et une cohésion nationale, oui, mais où sont l’un et l’autre désormais ?
Avec le confinement, les gens vont rester chez eux, faire tu télétravail, en clair, ne pas faire grand-chose. Au début, ils vont se dire qu’ils ne font pas rien, qu’ils luttent activement contre la propagation du virus, mais en fin de compte, l’évidence va les rattraper : ils n’auront rien fait, mais ils auront été payé quand même. Ils vont commencer à se demander : mais au fond, qu’est-ce que je fais d’autre que de creuser des trous le jour pour les reboucher la nuit ? S’il n’y a pas de Dieu, de patrie et de famille à servir, s’il n’y a pas de loi naturelle à respecter, si nous ne tendons pas vers la beauté et la vérité, pourquoi pensons-nous que nous avons une valeur, que notre existence est précieuse ? Des gens vont commencer à se dire que tout est vide, que c’est vide dedans et vide dehors. Le coronavirus ne les aura pas tué, dans l’immense majorité des cas, ils seront toujours bien là, mais incapables d’avancer, de jouer le jeu. S’ils sont suffisamment nombreux dans ce cas, la société sera alors au bord de l’effondrement, les cartes bleues risquent de ne plus fonctionner, l’eau de ne plus couler des robinets.
Les Chinois ont l’air de s’en être sortis, mais eux, ils sont encore une race, un peuple, une nation dans le prolongement de leur histoire, ils savent toujours faire la différence entre un homme et une femme. Nous, non, nous avons tout détruit.
La dernière fois que des millions d’hommes en France se sont retrouvés à ne rien faire pendant des mois, c’était en 1939 et 1940 pendant la drôle de guerre : on connaît la suite. D’ores et déjà, le spectacle de ces foules se ruant sur des rouleaux de papier toilettes n’a rien de particulièrement rassurant : une société au bout du rouleau, c’est le cas de le dire.
Francis Goumain
Votre analyse économique est bidon, comme toute la fausse science économique libérale, et Maurras, qui se rattachait au pays réel, avait bien raison de les ignorer. Le tour de passe passe hitlerien n’a pu fonctionner que grâce à l’appui de la banque juive américaine Warburg, une banque ne prête pas sans garanties, qu’elles soient matérielles ou morales, ici il s’agissait de dérouler le plan machiavélique du Bnai Brit, le sacrifice des petits juifs d’Europe pour le plus grand bénéfice du plan mondialiste. Vos exemples d’emprunt en situation zéro sont abstraits et absurdes, jamais il n’y a qu’une banque , et le salarié n’emprunte pas son salaire à la banque. Peut-être que l’employeur doit le faire au départ de son activité, mais rapidement c’est la production de richesses réelles et les plus vagues qui remboursent la banque, elle ne vit pas en auto suffisance. Et de toute façon on ne peut pas monter une banque sans dépôt de clients.
Remballez votre fausse science keynésienne je vous prie !
Renseignez-vous auprès d’économistes de votre entourage si vous en avez, mais j’en doute.
Le concept de richesse réelle, déjà, traduit votre totale ignorance: les choses n’ont pas d’autre valeur que celle qu’on leur donne. Ensuite, si, ce sont bien les créances qui créent les dépôts, ça, c’est même la définition d’une banque, économie monétaire premier semestre.
Keynes n’était pas Juif, c’est le seul économiste d’une certaine utilité, par contre Marx, avec sa « valeur-travail » qui se rapproche du concept de richesse réelle dont vous vous targuez, lui, l’était, mais il était économiste comme moi évêque, son but était de détruire les nations par l’économie.
Sur le miracle économique d’Hitler, qui ressemble comme deux gouttes d’eau à celui des trente glorieuses, et pour cause, lire sur JN la traduction d’un article de Mark Weber, une approche historique qui vous sera sans doute plus accessible:
https://jeune-nation.com/culture/comment-hitler-a-resorbe-le-chomage.html
Prendre les choses « de l’extérieur » est un acquis fondamental de l’Occident, je me rappellerai toute ma vie d’une application personnelle à l’armée: un adjudant (harki en plus) m’avait demandé de remettre une fenêtre de la caserne en place, sans me dire où se trouvait cette fenêtre. J’avais le choix entre prendre les clés de tout le bâtiment et faire toutes les pièces une par une. Mais non, je suis sorti du bâtiment, j’ai fait le tour, et de l’extérieur, j’ai rapidement vu la fenêtre qui manquait.
Par contre, je pense quand même qu’il y a des choses essentielles avec lesquelles il ne faut pas jouer, c’est pour ça que je suis d’accord d’utiliser Keynes, mais à l’intérieur d’une nation, autrement on lamine tout en moins de deux. Suivre l’exemple des Japonais, là-bas, tout le monde est endetté (et c’est normal), mais ce n’est pas grave, les créanciers sont aussi Japonais.
Au fait, vous avez sans doute un crédit immobilier, vous êtes-vous demandé qui vous prêtait l’argent? D’autres particuliers? Faux, ils sont aussi endettés que vous. Cherchez pas, vous avez tort. Mais encore une fois, je suis d’accord qu’il ne sert à rien de faire de la création monétaire (100% de la masse monétaire) dans le désert. Par contre, sans création monétaire, votre économie n’existera pas non plus.
Quoique, même dans le désert, ça marche: Israël est ainsi un bon exemple de la puissance du monétaire, c’est un désert comme les pays voisins, mais les Juifs d’Allemagne qui se sont installés là-bas, eux, savaient se servir de la monnaie, les Bédoins non. Contrairement à ce que vous racontez, c’est plutôt Hitler qui a financé Israël que les Juifs qui ont financé Hitler. Voir ici:
https://jeune-nation.com/culture/hitler-et-la-fondation-disrael-laccord-haavara.html
Hitler a failli gagner, votre mythique B’Nai’B’rith, de toute façon des Juifs incapables de gagner par eux-mêmes, n’aurait jamais pris le risque de passer aussi près de la défaite.
Et ils n’ont pas encore gagné la partie.