Alison CHABLOZ, artiste britannique condamnée pour ses chansons satiriques jugées « offensantes », qualifiée par la presse d’antisémite, de révisionniste et de négationniste, a eu la gentillesse d’accepter un entretien réalisé il y a quelques jours. Elle évoque son parcours et les condamnations l’ayant menées en prison, avec franchise, sans tabou et en toute transparence. Alison est une femme de convictions, refusant toute compromission dans son combat. Elle en a subi durement les conséquences. Mais c’est aussi une femme délicieuse, non dénuée d’humour !
Francis Barthe : Bonjour Alison, et merci d’avoir accepté cet entretien. Nous allons tenter d’expliquer votre histoire et votre parcours qui ont été un peu mouvementés.
Alison Chabloz : Bonjour Francis. Oui en effet, surtout cette dernière décennie. Je me suis faite remarquée !
Vous êtes née dans une petite ville près de Manchester dans les années 60, puis vous avez étudié la musique à Liverpool.
Oui c’est exact. J’ai étudié le Français et la musique. C’était dans les années 1980. Et ensuite je suis restée dans la ville universitaire de Liverpool, ville des Beatles, après avoir terminé mes études.
En 1987, je suis partie en Espagne où j’ai passé une année. J’y ai enseigné l’anglais en tant que langue étrangère. Des amis de l’université s’y étaient déjà installés et grâce à cela j’ai pu mettre un pied dans l’enseignement. Je résidais dans le nord de l’Espagne et j’avais des amis francophones, ce qui m’a permis de mieux apprendre l’espagnol. J’enseignais pendant l’été à l’École Montessori dans le nord de l’Espagne. Ne parlant qu’anglais et espagnol, je perdais un peu mon français lors de mon retour à Madrid quelques temps après.
À la fin de mon séjour en Espagne j’ai regagné l’Angleterre pour six mois puis je suis partie en Suisse. Nous sommes alors en 1988. J’y suis restée jusqu’en 2012.
Vous vous êtes donc installée en Suisse romande, dans le canton de Vaud, dans le petit village alpin de Château-d’Oex.
C’est cela. Un charmant petit village au fin fond du canton de Vaud, à environ une heure de route de Lausanne. Là-bas, j’ai fondé une famille en me mariant. J’ai travaillé dans le commerce de mon ex- mari : décoration, rideaux, pose de sols…Cela m’a permis d’acquérir une expérience de douze années . Ensuite j’ai refait une deuxième licence de musique au Conservatoire de Lausanne . Cela m’a permis de rentrer dans l’enseignement. J’ai pu exercer en qualité de chef de choeur et faire de nombreux concerts. J’étais également employée en tant que journaliste par un journal local anglophone, le Gstaadlife, pour des articles sur les nouvelles locales et des critiques de concerts.
Après cette vingtaine d’années passées en Suisse, vous allez regagner votre pays d’origine, celui de vos racines, l’Angleterre.
Oui, mais auparavant, je passe une année au Danemark ou je donne quelques concerts, et j’effectue un voyage en Egypte, dans le Sinaï.
Et donc en 2012, vous regagnez l’Angleterre.
C’est exact. Je pensais que j’avais beaucoup « trainé » et j’avais le désir de rentrer chez moi, m’exprimer dans ma langue maternelle, par écrit, et surtout continuer les chansons. J’avais assez voyagé.
En Angleterre vous intégrez un groupe folklorique.
Tout à fait. Je fais également trois saisons sur des bateaux de croisière en qualité de « Music manager », dont une en 2014 à Hamburg qui va mal se terminer pour moi. Pour un tweet que j’avais écrit six mois auparavant sur Noël en Israël et le judaïsme, j’ai été convoquée par le capitaine du bateau qui m’a immédiatement annoncé qu’il avait mis fin à notre collaboration et que mes performances musicales étaient annulées. J’ai été « jetée » hors du bateau avec toutes mes affaires, ma guitare, mon piano. Il est évident que j’avais été dénoncée par quelqu’un. On m’a retrouvée en épluchant mes tweets car j’avais mis quelques photos et parlé des répétitions, sans toutefois nommer ni le bateau, ni la compagnie. Cela montre l’acharnement dont ont fait preuve mes adversaires. La dénonciation venait de Londres, de personnes issues de la mouvance sioniste.
C’est à votre retour en Angleterre également que vous découvrez le révisionnisme. Pouvez-vous nous en parler ?
Effectivement, je me suis intéressée dès mon retour au sort réservé à la population palestinienne et l’interprétation qui en était faite dans les médias. C’est à ce moment-là que j’ai décidé de défendre leur cause. Par ce biais, j’ai fait la connaissance de Gilad Atzmon, je crois en 2013, par un de ses tweets « I love Dieudonné » accompagné d’une vidéo d’un spectacle de Dieudo. J’ai décidé à mon tour de visionner le site web de Dieudonné sur lequel j’ai trouvé un lien vers le site du Professeur Faurisson. J’avais également vu la quenelle de Nicolas Anelka, datant de décembre 2013 je crois, qui m’avait déjà plus ou moins orientée vers Dieudonné.
Et là vous êtes convaincue par le révisionnisme .
J’avais été élevée dans une famille où le mensonge était banni. Mon grand-père était mort soldat pendant la Seconde guerre mondiale au sein de l’armée britannique. Mais je n’admettais pas l’absence de preuves et l’absence de débat réservées à cette période. Une vingtaine de pays ont ainsi voté des lois empêchant les débats, en muselant la liberté d’expression, et en instaurant des poursuites judiciaires, des condamnations, véritable répression anti-révisionniste. Je me suis dit :
« J’ai une conscience politique, il faut que je m’exprime là-dessus ».
Restons sur Dieudonné . Que pensez-vous de sa techouva ?
Je pense que ça n’est que du théâtre. C’est grâce à lui que j’ai pris contact avec Germain Gaiffe, l’auteur de beaucoup de choses contre-versées. Je suis de près ses péripéties. Mais le système anglais est plus strict sur les poursuites . Dieudonné a les moyens de payer les jours amendes où les dommages et intérêts. Quand on voit l’acharnement qu’on m’a fait subir : peines de prison, incarcération, périodes de « licence » pendant lesquelles je ne peux pas travailler sans demander la permission, même de façon bénévole, interdiction d’aller sur internet. Toutes ces choses humiliantes que j’ai connues, pour Dieudonné c’est différent. Il n’a jamais vu l’intérieur d’une cellule. Il ne peut plus travailler comme avant mais il a toujours sa chaîne, son site internet, il peut voyager, il va aller en Hongrie…Et moi je ne peux pas travailler, je ne peux pas voyager. Et pourtant il n’y a pas de loi anti-révisionnisme en Angleterre. Je sais ce que c’est d’avoir été en prison pour mes opinions. Et cela est encore plus fort émotionnellement. Ils m’ont mis en prison à cause de mes chansons ! C’est hallucinant de lire les jugements à mon encontre. J’ai été condamnée pour « avoir causer de l’offense ». Cette loi devait être abrogée l’année dernière mais le nouveau premier ministre est revenu sur cette abrogation. Les avocats n’apprécient pas ce texte de loi car l’offense, on l’a prend pour soi. Ce n’est pas un concept général et global. Mes adversaires sont venus chercher sur internet chacun de mes mots, quitte à les sortir du contexte, afin de démontrer l’existence d’une offense.
On sent vraiment qu’il y a une grande peur de cette prise de conscience et que par tous les moyens nécessaires ils veulent fermer le débat. Le révisionnisme, mis à part Vincent actuellement emprisonné à Edinburgh, soi-disant pour des crimes révisionnismes grossièrement offensants, il n’y a que moi qui ai subi les conséquences de cette loi. La criminalisation de la parole en Angleterre est bien plus grave qu’en France. J’ai l’impression vraiment que je ne peux plus rien dire. Les américains doivent chérir et maintenir leur premier amendement !
En France également, la censure sévit. Hervé Ryssen avait connu la prison il y a quelques mois pour son travail sur le judaïsme qu’il avait publié sous forme de livres et de vidéos. Ils veulent fermer le débat et empêcher l’accès aux sources.
C’est très dangereux. On ne peut même plus critiquer, se moquer des pires personnages, ironiser sur des pots-de-vin. On ne peut plus caricaturer une personne si elle est juive. Mes amis juifs me disent que ceci est dangereux pour les juifs eux-mêmes.
Revenons à votre parcours. Vous avez fait la rencontre de Gérard Menuhin [NDLR : Auteur d’un excellent livre « Tell the Truth and Shame the Devil », publié en France par Valérie Devon sous le titre « Dîtes la vérité et vos humilierez le diable ». Fils du violoniste Yehudi Menuhin] en 2015 il me semble.
Effectivement, je suis tombée sur sa chaîne Youtube et j’ai visionné un documentaire sur son grand- père, Moshe Menuhin, père de Yehudi Menuhin, qui avait été envoyé en Palestine en 1904. Il s’est rendu compte de ce qu’était le projet sioniste et est resté anti-sioniste toute sa vie. Je crois que c’est également le cas pour Yehudi et bien sûr pour Gérard. J’ai laissé un commentaire sur Youtube et voilà comment tout a commencé. On a fait énormément de choses ensemble et j’en suis très fière ! Ce sont des chansons très réussies.
Justement, sur la collaboration avec Gérard Menuhin et sur les chansons, y-a-t-il d’autres projets ensemble ?
Je vais vous raconter une petite anecdote. Il y a une année j’étais en prison, pour vingt-deux semaines, et l’année d’avant également pour un séjour plus court. Je recevais beaucoup de courrier. Gérard m’a envoyé, en 2021, de nouvelles paroles de chansons dont une qui s’appelle « I stand accused » (je suis accusé). La prison lui a renvoyé le courrier avec les paroles sans me le distribuer. On lui a même fait remarquer que dorénavant ses lettres ne passeraient plus. On ne me donnerait plus les paroles qu’il avait écrites. L’année dernière, en 2022 donc, pour mon deuxième séjour, Gérard m’a de nouveau envoyé des paroles de chansons, mais cette fois-ci, la prison les a gardées et me les a données à ma sortie.
Il y a beaucoup de chansons qui ne sont pas encore publiées. Celle sur madame Lady Renouf, « I’m a Lidy », elle, est publiée. Gérard aimerait bâtir sur cette dernière chanson tout un spectacle, façon comédie musicale. Au départ je n’étais pas enthousiasmée pour faire cette chanson. Mais les circonstances ont fait que finalement j’ai décidé que c’était une bonne idée.
Et puis cette chanson, utilisant la satire comme beaucoup d’autres, est un instrument de théâtre. Mais la liberté d’expression a disparu. Nous verrons. J’y réfléchis.
Parlons maintenant de votre passage en France en 2019 qui s’achèvera par une interdiction de territoire de plusieurs années.
Auteur d’un excellent livre « Tell the Truth and Shame the Devil », publié en France par Valérie Devon sous le titre « Dîtes la vérité et vos humilierez le diable ». Fils du violoniste Yehudi Menuhin.
J’avais été invitée par Yvan Benedetti et Les Nationalistes, au Forum de l’Europe à Paris. J’ai chanté avec Epona. C’était une soirée vraiment merveilleuse dont le voisinage se souvient très certainement ! Juste après, j’étais invitée au Bal des Quenelles de Dieudonné. J’ai chanté trois chansons, sur une quinzaine de minutes. Je suis rentrée ensuite en Angleterre. C’est en août, alors que je m’apprêtais à monter dans l’Eurostar, à Saint Pancras International, que les policiers français m’ont bloquée. Mais apparemment, cette décision d’interdiction d’entrer sur le territoire français n’est pas jusqu’en 2049. C’est un proche de Darmanin qui avait annoncé ça. En fait c’est à revoir chaque année je crois. À l’époque mon billet m’avait été remboursé. Il faudrait que j’essaie de nouveau pour voir…mais avec un avocat car je suis encore en période de probation jusqu’au 30 juin 2023.
Oui, cela dépend de votre libération du 30 juin 2022, et donc la probation de douze mois s’achève fin juin 2023.
Tout condamné emprisonné au Royaume-uni subit douze mois de probation à sa sortie. À cette date, je n’aurai plus de procès en cours, ni en attente de jugement, ni en appel. Ce sera terminé pour moi. Le dernier appel était au mois de février 2023 . C’était une expérience surréaliste. J’étais un peu choyée, sans l’obligation de m’asseoir dans la « cage ». J’ai pu m’asseoir derrière mon avocat. Ils ont été très polis et même très respectueux avec moi. Mais j’ai perdu mon appel. Le juge était un australien du nom de Baumgartner, à croire qu’il n’ont pas trouvé de juge anglais. Ce juge est membre du comité pour les spoliations de la seconde guerre mondiale et proche de la communauté LGBT. Je n’avais aucune chance de gagner mon appel. C’est la raison pour laquelle je souhaite mettre par écrit cette expérience. C’est hallucinant !
Justement. Vous tenez un journal. Il serait bon de le porter à la connaissance du public afin de partager vos expériences et vos combats.Car tout ceci est passé sous silence dans les médias . Ainsi pour Vincent, son arrestation a fait la une mais ensuite plus rien.
Oui je sais . Je crois que Vincent est assez serein dans sa prison d’Edinburgh. De mon côté, j’étais dans une prison gérée par une société privée, Sodexo, ayant des liens avec d’autres sociétés, surtout Serco je crois. Les deux premières fois j’étais dans un bloc je dirais assez « relax ». Il n’en a pas été de même la troisième fois. Ils m’ont mis dans un bloc « cauchemardesque ». Il y avait deux hommes transgenres dont l’un était mon voisin. Il avait tout un harem de femmes sur ce bloc. Ils signent soi-disant un contrat en arrivant affirmant qu’ils ne vont pas faire usage de « leur sexe ». Mais cet homme qui s’habillait en femme et s’identifiait en tant que femme, entretenait des relations sexuelles avec plusieurs femmes sur ce bloc. Il y avait quatre meurtriers . C’était désagréable. Les personnes incarcérées, meurtrières, femmes très violentes, quand elles ont su pourquoi j’étais là, derrière les barreaux comme elles, ne comprenaient pas.
C’était une prison pour femmes ?
Oui, uniquement pour femmes. Et ce type, ou cette femme, on ne sait plus, qui entretenait des relations sexuelles avec d’autres femmes du bloc était noir(e). La presse a eu vent de cette histoire, mais aucun nom n’a été mentionné dans l’article. On évoquait le bloc transgenre à la prison de Bronzefield. Le prisonnier en question était aussi un meurtrier qui avait déjà fait un séjour en prison, mais pour hommes, où il y avait un bloc séparé pour les transgenres. Après il a pu faire une demande pour venir dans une prison pour femmes, avec une contrainte de soin, soi-disant pour contrôler les pulsions. Mais dans le bloc femmes, c’est le paradis ! Il y a tout le temps des femmes qui partent et d’autres qui arrivent…Que pouvait-il demander de plus ? Incarcéré pour quinze ou vingt ans, il utilise le système pour « jouir » de la vie…
J’ai été mise dans ce bloc volontairement. De plus la prison manquait d’employés. Nous avions juste une promenade dehors de trente minutes. J’ai passé vingt-deux semaines dans ces conditions.
Et tout cela pour une parodie d’une chanson de la comédie musicale « Oliver Twist ». Cette chanson parodiait celle qui m’avait dénoncée en 2014 à Hamburg puis sans doute d’autres fois, fan du sioniste Tommy Robinson islamophobe. Un homme un peu « zemmourien » mais avec un dixième de l’intellect de Zemmour. Très extrême sur les musulmans, beaucoup plus que mes chansons sur les juifs. Mais les juges ne m’ont pas cru et ont donné raison à la plaignante qui a raconté n’importe quoi à la cour, mais c’est permis par sa religion. Le Talmud est là pour justifier beaucoup de choses, sinon il y a des rabbins. C’était tellement surréaliste !
Pourtant ce ne sont que des chansons. Mais c’est aussi grave qu’une attaque physique, aussi violent. C’était dégueulasse !
Oui effectivement, mais il faut continuer de produire des chansons !
Bien sûr avec Gérard, mais également avec Germain qui est très doué pour écrire des parodies. J’ai récemment travaillé avec un auteur anglais sur quelques chansons parlant de Tony Blair. C’était très différent mais intéressant. Avant ma rencontre avec Gérard j’écrivais mes propres textes. Mais je vais réfléchir à ce projet de comédie musicale.
J’avais un concert prévu à Noël avec ces chansons, mais de nouveau les sionistes se sont plaint et mon concert a été annulé. En deuxième partie il était prévu que je chante mes chansons écrites avec Gérard. Fait étonnant, jamais la presse n’a mentionné une seule fois que nous avions fait toutes ces chansons depuis 2015 !
C’est toujours de l’acharnement alors qu’ils auraient pu m’ignorer. Récemment deux politiciens anglais ont été suspendus de leurs partis respectifs pour avoir eu quelques mots déplacés à l’égard de la communauté juive. Mais les gens ne réagissent pas . Ils ont peur. Ils ouvrent les yeux mais ont peur d’ouvrir la bouche !
En Suisse j’ai pu constaté que les gens avait vraiment une fierté nationale, y compris dans chaque canton. En Angleterre nous n’avons plus tout cela.
En France nous avons encore une conscience régionale par les langues et les traditions, mais tout cela a tendance à se perdre. Par contre, l’idée de Nation, de Patrie, d’appartenance à une communauté nationale, tout ceci se perd et est remplacé par le mondialisme et le multiculturalisme.
Il y a eu quelques démonstrations de désaccord à l’occasion du couronnement de notre nouveau roi. Mais là encore, le gouvernement fait en sorte de les réduire au silence par de nouvelles lois. C’est l’inversion accusatoire : de victime on devient l’agresseur.
Et puis les gens dépriment. Il y a eu le COVID, la crise,etc…Le niveau de l’éducation est très pauvre. Et puis cette polarisation sur les réseaux sociaux : c’est noir ou blanc. Les médias sont contrôlés.
Quelques questions plus personnelles. Un auteur que vous appréciez.
Je ne lis plus beaucoup en dehors des journaux pour les infos et les livres du CODOH [NDLR : Committee for Open Debat On the Holocaust]. J’ai beaucoup lu, plus jeune.
Un musicien ?
Bach, Beethoven, Mozart, le jazz et le folklore anglais. Et puis j’adore le solfège, le chant !
Un film ?
Il n’y a pas de télévision à la maison. J’allais souvent au cinéma à Lausanne par contre. J’aime plutôt les documentaires.
D’autres passions ?
Oui bien sûr. L’alpinisme, la nature en général, les sports extrêmes. Mes principaux hobbies sinon sont le jardin, la cuisine, fabriquer mon propre pain et la peinture !
Pour terminer évoquons le sort de Vincent Reynouard.
Mon avocat au barreau pense que Vincent ne sera pas extradé car il n’a pas commis d’infraction contre la loi écossaise. Je crois qu’il a fait des progrès en anglais mais qu’il a du mal avec l’accent écossais ! Mais ils ont besoin d’un nouveau martyr. Nous verrons le sort qui lui sera réservé.
Entretien réalisé par Francis Barthe pour Jeune Nation
Alison Chabloz : son blog
Alison Chabloz sur Jeune Nation
Quelques titres de chansons d’Alison Chabloz :
- Dig Down Deep
- Find me guilty
- Ha’avara
- I like the story as it is
- Jerusalem’s the capital of Palestine
- The Judge who gagged me
- Kosher brother
- Survivors
- Tell me more Lies
- La vie en LICRA
- Caught COVID from the Cat !
- I’m a Lidy !
J’ai beaucoup aimé cet interview d’ Alison, Merci à Jeune Europe et à Alison bien sûr, que je connaissais pas. A quelques nuances près, je suis très en phase avec ce qu’elle dit. J’aime beaucoup les hommes et les femmes différenciés, bousculeurs et bousculeuses d’idoles qu’ils/qu’elles soient qualifié(e)s d’extrême droite ou d’extrême gauche, d’ailleurs. J’aime beaucoup les personnes qui pensent et vivent autrement, c’est-à-dire en dehors des lignes imposées. ♥️
Daniel Milan