En novembre 2011, le gouvernement Papadímos prend ses fonctions, soutenu par un parti patriote (on en a plein en France des comme cela), LAOS, qui fait son entrée au gouvernement. Cela change la donne : Aube dorée, veritablement nationaliste, est le seul alors s’opposer au gouvernement.
Les nationalistes, crédités de 1,5 % des voix en avril 2011, passent à 2,5 fin janvier 2012, et dépassent le seuil de représentativité (3 %) durant la campagne, montant même à 6,5 %.
À la fin du scrutin, Aube dorée devient le sixième parti en termes de voix. Il obtient 440 894 voix, soit 6,97 % de l’électorat, et 21 députés sur les 300 que compte le parlement grec.
Le Chef du mouvement, Nikólaos Michaloliákos, déclare au resultat de ces élections : « L’heure de la peur a sonné pour les traîtres à la patrie ».