Durant la campagne présidentielle de 2017, Macron avait déclaré que la colonisation était un crime contre l’humanité. Il jetait ainsi, après tant d’autres, l’opprobre sur l’histoire de France et la geste du peuple français, nourrissant le sentiment de haine de soi que l’oligarchie régimiste et mondialiste ne cesse vouloir inoculer dans l’esprit des Français. Mais il fournissait conjointement aux anciens peuples colonisés des armes idéologiques pour nous détester et, mieux encore, pour se venger de cette colonisation, sans laquelle pourtant ils ne seraient pas là, étant donné que celle-ci, en améliorant leurs conditions de vie, leur a permis de se développer démographiquement. Difficile de mieux trahir le peuple qu’il est sensé diriger !
Mais, après tout, trahir quoi, dès lors qu’il affirme qu’il n’y a pas de culture française ! Pourquoi donc devait-il s’arrêter sur un tel chemin ? C’est ainsi que fin avril 2021, il a déclaré à un media américain qu’il s’agissait de « déconstruire l’histoire de France ». En fait, Macron incarne l’aboutissement actuel – car cela ira plus loin encore si aucune réaction n’intervient rapidement – d’un phénomène de destruction de notre civilisation apparu au grand jour avec la révolution rationaliste et antichrétienne de 1789 mais aux causes intellectuelles et spirituelles bien antérieures, auxquelles le clergé catholique d’alors a été incapable de répondre efficacement (le jansénisme n’y étant pas étranger), pas plus qu’il ne l’est aujourd’hui, à l’évidence, pour des raisons tenant à la fois à un manque de pugnacité et à un argumentaire inadapté à la nature des attaques dont le christianisme et surtout le catholicisme était et est l’objet. En fait, leur République déconstruit la France.
Nous devons constater que, depuis plus de deux siècles, les forces fondant leur action sur la tradition millénaire de notre civilisation ont été en recul permanent, qu’il s’agisse de défaites politiques ou militaires. Aujourd’hui, nous devons reconnaître que l’emprise des nationalistes, et même de la mouvance patriotique, sur les Français, et plus largement nos voisins, est faible. Dire que nous disposons de peu de moyens médiatiques pour nous faire entendre est vrai, dire que, face à nous se dresse une oligarchie puissante, mondialiste, qui bénéficie de ressources financières illimitées, qui impose ses vues aux politiques publiques et maîtrise les symboles dominants est certain, mais cela cache une réalité plus profonde. Elle tient à une apathie chronique des masses quant à leur volonté de défendre leur identité, au-delà des affaires quotidiennes. Nos ennemis n’ont acquis leur force qu’en raison de ces faiblesses, tel un virus qui révèle une immunité déficiente.
Et cela a peu changé depuis très longtemps. Pour preuve, citons Balzac qui écrivait fin 1836 dans « Sur Catherine de Médicis » : « Le produit du libre-arbitre, de la liberté religieuse et de la liberté politique (ne confondons pas avec la liberté civile), est la France d’aujourd’hui. Qu’est-ce que la France de 1840 ? Un pays exclusivement occupé d’intérêts matériels, sans patriotisme, sans conscience, où le pouvoir est sans force, ou l’Election, fruit du libre arbitre et de la liberté politique, n’élève que les médiocrités, où la force brutale est devenue nécessaire contre les violence populaires et où la discussion, étendue aux moindres choses, étouffe toute action du corps politique où l’argent domine toutes les questions et où l’individualisme, produit horrible de la division à l’infini des héritages qui supprime la famille, dévorera tout, même la nation, que l’égoïsme livrera quelque jour à l’invasion ».
L’échec des Gilets jaunes réside fortement dans cet état d’esprit d’un peuple qui se révolte à juste raison parce que sa vie matérielle est menacée de péril mais qui refuse, à quelques exceptions près, de remettre en cause un régime mortifère et de rejeter une oligarchie ennemie, criminelle, avec en fond de tableau la peur entretenue par les media de l’instauration d’une « dictature rappelant les heures les plus sombres de notre histoire ». Qu’ils puissent vivre tranquillement, regarder la télé, partir en vacances, ils n’en demandent pas plus.
Ne nous leurrons pas : les masses, quels que soient leurs révoltes – et celles-ci grondent de par le monde -, faisant monter la contestation contre la mondialisation et menaçant ainsi le projet mondialiste, ne seront prêtes à renverser l’ordre actuel que lorsqu’elles auront le ventre vide ou que leur existence sera mortellement menacée. Cela arrivera inévitablement, étant donné le déclin qui assaille l’Europe occidentale, qu’il s’agisse du vieillissement, de l’invasion migratoire porteuse de graves conflits ethniques, de la désindustrialisation. Justement, pouvons-nous continuer à vivre durablement dans cette économie mondialisée et hémiplégique où l’Europe consomme à crédit mais produit de moins en moins alors que les lieux de production ont été transférés en Chine et plus généralement en Asie ? L’Allemagne, qui paraît se mieux porter que la France, est fragile : sa population vieillit très vite alors qu’un pseudo renouvellement des générations s’opère par une immigration inassimilable et conquérante ; son industrie repose sur des secteurs à terme concurrencés par la Chine qui ne restera pas indéfiniment son sous-traitant.
La crise sanitaire covidienne – voulue ou fortuite – est une étape supplémentaire dans notre abaissement si les peuples ne se lèvent pas. Elle constitue un effet d’aubaine pour la super classe mondiale qui domine nos pays. L’explosion de création monétaire qui l’accompagne apparaît chose banale mais donne à cette oligarchie des pouvoirs sans précédents car, qui détient la dette tient les pays et les peuples – sauf si ceux-ci parviennent à la répudier, surtout lorsqu’elle est illégitime – à moins que le système « explose », ce qui est dans l’ordre des choses, comme pour tout ce qui est contraire à l’ordre naturel.
Mais cette crise sanitaire est aussi une occasion pour l’oligarchie mondialisée d’asseoir un pouvoir fragile à travers le fichage numérique qu’induit le matraquage médiatique incitant les populations à se faire piquer contre le coronavirus et dont les prémices sont visibles avec la mise en place, lente mais sûre du « passeport sanitaire ». Cette « pandémie» est utilisée pour mieux asservir les populations à des Léviathan étatiques qui rêvent de tout contrôler et tout savoir. Les multiples interdictions d’aller et venir, la distanciation sociale, les masques, les tests, nourrissent un processus d’affaiblissement de la capacité de résistance des populations, un sentiment d’impuissance, autant d’atouts pour ceux qui veulent réinitialiser le monde à l’instar d’un Klaus Schwab.
Répétons-le, comment ne pas remarquer la manipulation dont sont victimes les peuples ? Depuis, plus d’un an, dès avant les confinements, il nous a été annoncé que la sortie de la crise covidienne ne pouvait passer que par des vaccins. Tout traitement préventif a été rejeté d’autorité : rappelons-nous la campagne haineuse contre le protocole Raoult ! Or il existe des traitements – azytromicine, ivermectine, artémisia – utilisés avec succès par exemple à Madagascar, pouvant soigner les gens dès les premiers symptômes de ce virus, traitements qui auraient évité à nombre de personnes, abandonnées à elles-mêmes avec du Doliprane, de finir intubées et d’y laisser leur vie.
Pourquoi pousser les populations à se faire vacciner alors que l’on sait – dixit l’OMS – que le vaccin n’évite pas la maladie et que, étant donné la multiplication des « variants », il nous est d’ores et déjà annoncé qu’il faudra peut-être se faire vacciner tous les ans ? Déjà, en ce début mai 2021, il est question d’une « quatrième vague » pour l’été à venir ! Or, sans vaccination, l’immunité collective naturelle permettrait de résoudre le problème. Pire, la vaccination peut être à l’origine d’une véritable hécatombe, comme le craignent Dolorès Carhill, professeur de génétique moléculaire et Geert Vanden Bossche, expert vaccinal, ancien employé de la Fondation Bill & Melinda Gates, (France Soir, 15/03/2021) qui a expliqué comment, avec la vaccination, le coronavirus, en soi assez inoffensif va devenir dangereux et incontrôlable en développant des formes plus agressives.
En attendant, il est urgent de nous doter de moyens de propagande, de diffusion, pour informer honnêtement nos concitoyens et les reconstruire intellectuellement. De notre détermination à agir et nous organiser dépend l’avenir. Certes, nous sommes peu nombreux ; mais sachons-le : « qualité passe nombre» !
MILITANT est une excellente et très sûr revue mensuelle d’information et de formation nationaliste, à soutenir en s’abonnant et la faisant largement connaître dans les milieux patriotes et nationalistes!
Une seule chose m’interpelle, secondaire car elle concerne non le fond mais la forme de la revue : si elle a opéré il y a 9 ans une première mise à jour fort bénéfique de sa présentation pour se rendre plus attractive et lisible à un jeune public (passage de 12 à 16 pages, tout en couleurs, illustrations avec insert de photos ou de cartes), cette mise à jour mériterait toutefois d’être entièrement menée à son terme par un graphiste de qualité professionnelle pour que MILITANT acquiert d’une charte graphique et de la mise en pages que l’on peut attendre d’une revue digne de ce nom. Il lui manque à ce titre quelques éléments essentiels, comme la mise en place de « chapos » pour chaque article (« Texte court coiffant un article, généralement typographié en gras, pour amener le lecteur à entrer dans l’article »), de légendes pour chaque illustration, d’une mise en page plus aérée et « dynamique » avec notamment des intertitres plus lisibles, éventuellement refonte du logo, etc.
Autant d’éléments que l’on peut retrouver par exemple dans Réfléchir & Agir ou même, pour se rapprocher idéologiquement de MILITANT lui-même, dans feue l’excellente revue « Droite Ligne » qu’avait lancée Yvan Benedetti pendant la campagne interne de Bruno Gollnisch pour la présidence interne du FN.
Bref, il faudrait qu’un militant ayant quelques connaissance en matière de graphisme se penche enfin sur le berceau de la revue MILITANT pour lui offrir l’écrin esthétique, la charte graphique qui lui permettra de gagner encore en lisibilité et en attractivité au niveau de sa présentation!
(Pour se convaincre des bénéfices d’une telle opération, il suffit de se pencher par exemple sur la nouvelle très belle charte graphique de la revue CIVITAS depuis ses 2 derniers numéros).