On le savait depuis longtemps mais les images qui nous sont parvenues de Verdun le 29 mai en sont une preuve supplémentaire. Les dirigeants actuels du pays n’ont que mépris pour la France, ses racines, son histoire, ses traditions, sa foi, ses morts. Faire courir des centaines d’enfants et d’adolescents sur les tombes des combattants qui se sont sacrifiés dans des conditions épouvantables pour la patrie (hélas confondue avec la République), faire taper de jeunes gens avec des gourdins sur des bidons, mettre en scène un clown sur échasse, voilà le spectacle que l’Exécutif a choisi pour le centenaire de la bataille de Verdun qui fit plus de 700 000 morts. Cette véritable boucherie dont nos pays ne se sont jamais vraiment relevés et qui faucha l’élite de la jeunesse française, rurale, patriote et catholique, a en effet coûté aux Français 378 000 hommes (62 000 tués, plus de 101 000 disparus et plus de 215 000 blessés, souvent invalides) et aux Allemands 337 000. A ce spectacle ignoble qui s’apparente à une profanation (dans leur République rien n’est sacré sinon la religion de la Shoah, de l’avortement et de l’homosexualité) Hollande a ajouté un discours antinational, euromondialiste, vantant les mérites de sa politique et d’une Union européenne qui n’aura pourtant contribué qu’à démanteler la France, à priver notre pays de sa souveraineté, de son identité, de ses frontières, de sa monnaie, de sa diplomatie, de la maîtrise de son destin en même temps que par son libre-échangisme dogmatique elle détruisait des pans entiers de notre agriculture, de nos industries et même de nos services, favorisait l’immigration massive, contribuant ainsi à la paupérisation de notre peuple et à l’affaiblissement de la France sur la scène internationale comme puissance économique, politique et militaire.
En entendant le discours de celui qui nous tient lieu de chef d’Etat et en regardant le spectacle lamentable auquel il nous a été donné d’assister, on mesure à quel degré de décrépitude, de décadence, de corruption et d’inversion des valeurs notre pays est tombé. Il y a près d’un siècle l’on construisait des monuments aux morts pour célébrer le sacrifice héroïque des Poilus, et personne, surtout parmi les officiels, n’aurait osé manqué de respect à cette jeunesse broyée dans un conflit aussi effroyable qu’évitable entre peuples de même race, de même religion et de même origine, les deux issus de l’empire de Charlemagne. Aujourd’hui l’on fait piétiner les tombes de nos morts par une jeunesse dépenaillée, dénationalisée, ne croyant à rien et l’on fait du bruit en tapant sur des bidons. Ce contraste est saisissant et n’est certes pas en faveur de notre époque. Hollande vante par ailleurs l’amitié franco-allemande mais qui entretient la haine et la division sinon les tenants de la religion de la Shoah qui ne cessent de culpabiliser l’Allemagne, de diaboliser son passé ? Comment la jeunesse européenne pourrait-elle être fière de sa nation, de son terroir, de ses aïeux si on lui répète que ses ascendants étaient des esclavagistes, des colonisateurs ou des complices du pire génocide de l’histoire ? Comment s’étonner dans ces conditions que les jeunes générations, sauf remarquables exceptions, soient vides et ne souhaitent même plus fonder un foyer comme c’est le cas de beaucoup de jeunes Allemands qui se font stériliser ?
Suite de l’éditorial de Jérôme Bourbon dans le Rivarol du 2 juin 2015
Bravo Hollande chapeau monsieur belle France aujourd’hui