Le président indonésien, Joko Widodo, a approuvé de nouvelles mesures radicales pour punir ceux qui agressent les enfants sexuellement. Ils risquent désormais la peine de mort ou la castration chimique et seront contraints de porter une puce électronique. La peine capitale est de nouveau en vigueur depuis 2013 en Indonésie pour les trafiquants de drogue. Elle s’exécute par fusillade.
« Ce règlement vise à surmonter la crise provoquée par la violence sexuelle contre les enfants. Les crimes sexuels contre les enfants sont des crimes extraordinaires parce qu’ils menacent la vie des enfants », a déclaré le président indonésien Joko Widodo. Le décret présidentiel entre en vigueur immédiatement, mais le parlement du pays conserve les moyens de l’invalider par la suite.
Jusqu’à présent, le viol, d’une femme ou d’un mineur, était puni d’une peine maximale de 15 ans de réclusion. Cette évolution de la législation indonésienne a été provoquée par le meurtre d’une fille de 14 ans, qui rentrait de l’école lorsqu’elle a été attaquée et sauvagement violée par un groupe d’hommes ivres à Sumatra en avril dernier.