Comme en chaque fin d’année, la Légion du déshonneur a vu ses rangs être élargis à de nouveaux traîtres, corrompus, racistes antifrançais ou simples parasites sociaux. La version jour de l’An 2015 a ainsi vu la promotion du journaliste israélite Robert Namias au rang de commandeur – une belle preuve de l’indépendance des médiats et des politiques pour un individu qui, après être passé par TF1 et Publicis, vient de prendre la direction de Nice Matin. Le tragique suivisme gouvernemental l’a conduit à « honorer » Jean Tirole et Patrick Modiano, prix Nobel d’économie et de littérature 2014.
Leur République n’a pas oublié de remercier ses pires représentants, en la personne du milliardaire rouge Pierre Bergé – également président du conseil de surveillance du Monde, autre grand défenseur du gouvernement Hollande –, qui devient grand officier.
Comme pour chaque édition, s’ils sont censés quitter la France en masse, les Juifs sont omniprésents : outre Robert Namias déjà cité, citons la réalisatrice Nina Kompaneyetz, dite Companeez, qui devient officier, comme l’antifrançais Jack Lang, ou encore le seul « grand’croix » de la promotion, l’extrémiste Jean-Louis Crémieux, dit Crémieux-Brilhac.
La « culture » n’a pas été oubliée, puisque François Hollande et les siens ont récompensé Mimie Mathy – pourtant régulièrement accusée de racisme –, ou encore un « artiste graffeur » « afroaméricain » : « JonOne ».
Mais comme avec François Hollande, il faut que tout se finisse dans la tragicomédie, l’opération médiatique « Légion d’honneur [sic] » est tombée à l’eau, après le refus bruyant et agressif de l’un des lauréats, qui a profité de l’occasion pour… critiquer l’action du gouvernement.
« Je viens d’apprendre que j’étais proposé pour la Légion d’honneur. Je refuse cette nomination, car je ne pense pas que ce soit le rôle d’un gouvernement de décider qui est honorable. Ils feraient bien de se consacrer à la relance de la croissance en France et en Europe. »
a lancé sans ménagement à ses anciens « camarades » de gauche Thomas Piketty, auteur d’un livre très prisé dans les milieux d’extrême gauche – mais bien au-delà : il a été élu meilleur livre économique de l’année par le Financial Times –, Le Capital du XXIe siècle, en référence directe au livre de Karl Marx, au nom duquel environ 150 000 000 de personnes ont été assassinées dans le monde au XXe siècle.
Tancée par ses chefs, Geneviève Fioraso a immédiatement endossé la responsabilité de cette énième bourde gouvernementale, répondant piteusement qu’elle rendait tout de même « hommage au travail de recherche d’excellence » de Thomas Piketty, qui « bénéficie d’une renommée internationale [et] méritait d’être distingué par la République française ».
Le gouvernement n’aura donc pas par ce biais sa revanche contre Aurélie Filippetti, laquelle, lorsqu’elle était la compagne de Thomas Piketty, avait été la cible de violences conjugales, pour lesquelles il s’était « excusé ». Le gouvernement ne pourra donc pas se vanter d’avoir réussi l’exploit de donner la Légion d’honneur (sic) à deux cogneurs de femmes en deux promotions. Liliam Thuram demeurera le seul, comme dans sa catégorie Jack Lang, en attendant que Daniel Cohn-Bendit et Roman Polanski reçoivent enfin leur médaille. Pour services rendus à leur République.