Claude Autant nait le 5 août 1901 à Luzarches dans le Val-d’Oise.
Fils de l’architecte Édouard Autant et de la comédienne Louise Lara, sociétaire de la Comédie-Française.
Claude Autant-Lara suit sa scolarité au lycée Janson-de-Sailly et découvre rapidement le cinéma, une véritable révélation.
Renvoyé du lycée en 1915, il part en Angleterre dans un collège à la discipline sévère et revient pour s’inscrire à l’École des arts décoratifs où il se lie d’amitié avec le futur comédien Julien Carette.
Il est engagé par Marcel L’Herbier, en 1920, comme assistant-réalisateur et décorateur pour le film L’Homme du large d’après Honoré de Balzac. En 1923, L’Herbier produit le premier court-métrage d’Autant-Lara, Faits-divers, dans lequel ce dernier dirige sa mère.
En 1949, il adapte à l’écran la pièce de Feydeau, Occupe-toi d’Amélie, qu’il considérera comme son film préféré. Puis il enchaîne les comédies sombres et les aventures douces-amères comme L’Auberge rouge (Fernandel) en 1951, La Traversée de Paris (Jean Gabin, Bourvil et Louis de Funès) en 1956, La Jument Verte (Bourvil), inspirés de Marcel Aymé, et En cas de malheur (Jean Gabin et Brigitte Bardot) en 1959, d’après Simenon.
Son adaptation du roman de Stendhal, Le Rouge et le Noir, en 1954, lui vaut de violentes critiques des futurs cinéastes de la Nouvelle Vague, qui lui reprochent d’incarner un cinéma dépassé. Dans un article publié dans les Cahiers du cinéma, le jeune critique François Truffaut s’en prend à ce symbole d’« une certaine tendance du cinéma français », dont les conceptions artistiques relèvent selon lui d’un autre âge. En réaction, Autant-Lara critiquera invariablement l’ensemble du mouvement de la Nouvelle Vague.
Il tourne encore une quinzaine de films avant de cesser ses activités de réalisateur dans les années 1970.
Il publie alors plusieurs livres de souvenirs, des recueils de discours et des pamphlets comme Télé-Mafia, Les fourgons du malheur ou Le Coq et le Rat. Ses mémoires, intitulés La Rage dans le cœur et publiés en 1984, témoignent de son amertume.
Le 8 mai 1989, il déjeune avec Jean-Marie Le Pen et annonce qu’il se présente avec le Front national aux élections européennes. Le 18 juin 1989 il est élu au Parlement européen sur la liste du Front national.
Doyen d’âge de la nouvelle assemblée, il préside la session inaugurale, en juillet 1989. Il prononcé un discours où il exprime notamment ses « inquiétudes face à la menace culturelle américaine ». La quasi-totalité des députés sortit de l’hémicycle afin de ne pas assister au discours d’un élu du Front national.
Piégé par une journaliste, des propos tenus en privé, sont reproduits par le mensuel Globe en septembre 1989, disant au sujet de Simone Veil : « Que vous le vouliez ou non, elle fait partie d’une ethnie politique qui essaie de s’implanter et de dominer… Oh elle joue de la mandoline avec ça [les camps de concentration]. Mais elle en est revenue, hein ? Et elle se porte bien… Bon alors quand on me parle de génocide, je dis, en tout cas, ils ont raté la mère Veil ! ».
Le garde des Sceaux d’alors, Pierre Arpaillange, fit engager des poursuites pour « injures raciales, diffamation raciale et incitation à la haine raciale. » Claude Autant-Lara fut relaxé, mais l’ampleur du scandale suscité par ses propos l’amena à démissionner de son mandat de député européen.
En outre, les membres de l’Académie des beaux-arts, dont il était vice-président pour l’année, lui demandèrent de ne plus siéger parmi eux. Il fut remplacé, à sa mort, par le cinéaste Francis Girod.
Claude Autant-Lara décède à 99 ans, le 5 Février 2000 à Antibes. Son corps repose au cimetière de Montmartre.
J’avais bien aimé « Le franciscain de Bourges ».
Ce qui prime aujourd’hui dans les arts français, dans cette République trotskyste de Sodome et Ghomorre, ce n’est surtout pas le talent bien au contraire ! C’est la veulerie, la lâcheté, la niaiserie, la soumission, le conformisme aux thèses à l’envers LGBTPZ+, aux démagogies immigrationnistes et liberaux-marxistes, aux mensonges historiques et manipulations idéologiques, à la propagande mondialiste, etc…
Les talents disparaissent aussi vite que les arts s’appauvrissent dans une exception culturelle qui n’est qu’un slogan justifiant les subventions aux copains et coquins.
Le talent, c’est comme l’intelligence, c’est du bon sens, de l’imagination et du caractère; sinon un don, une grâce… Tout cela n’existe que chez de véritables artistes combattus par ce système.
Dieudonné est la parfaite illustration de mon propos. Objectivement nul ne lui arrive à la cheville dans son registre.