Depuis près de trois ans, François Hollande multiplie de manière totalement inconsidérée l’engagement des troupes françaises à travers le monde depuis son irruption au pouvoir en 2012, sans la moindre efficacité à long terme, comme le démontrent les fiascos libyen – où les « démocraties » ont installé un foyer de terrorisme islamique puissant – maliens et sahéliens – où les militaires français sont engagés dans un conflit aux ramifications ethno-politico-religieuses inextricables –, afghans – où la France avait été engagée par Lionel Jospin et qui s’est retirée en abandonnant une terre largement aux mains des terroristes – ou irakien. Des engagements d’autant plus dangereux qu’ils coïncident avec une forte réduction des effectifs et des moyens de l’armée française.
Depuis plusieurs années, parmi les plus hauts gradés de l’armée, des voix s’étaient élevées pour dénoncer l’état de délabrement de l’institution. Comme l’acceptation de l’invasion et le laxisme judiciaire, l’imprévoyance et l’inaction du gouvernement ont aussi conduit aux incidents de ces derniers jours à Paris, Vincennes et Dammartin-en-Goële.
Et c’est sous le coup de l’émotion et de la panique que François Hollande a annoncé hier lors de ses vœux aux armées vouloir mettre fin aux restrictions budgétaires imposées à l’armée depuis de nombreuses années. Il a été contraint de reconnaître que les faiblesses de leur République ont conduit à un véritable état de guerre sur le sol français, à tel point que désormais, 10 500 militaires, un chiffre multiplié plus que par dix par rapport à la situation d’avant mercredi, sont mobilisés pour assurer « la sécurité des Français » a-t-il prétendu.
En réalité, tous les Français savent que les militaires ont pour mission de servir de cibles lors d’éventuelles attaques contre des lieux de cultes judaïques, et même des lieux privés liés à la seule communauté juive, au détriment des Français. Des groupes de militaires réduits à leur plus simple expression, parfois deux hommes, seront ainsi disséminés sur tout le territoire, très visibles et très vulnérables, alors même que les terroristes ont annoncé depuis des mois vouloir cibler les militaires et les policiers français. C’est donc pour épargner le sang d’une colonie d’étrangers inassimilables que François Hollande est prêt à faire couler le sang des soldats français, sans prendre les véritables mesures susceptibles de mettre fin à la terreur. En mai 2013, un militaire avait été attaqué alors qu’il participait à une mission Vigipirate à la Défense.
Malgré cela, François Hollande a annoncé l’envoi du seul porte-avions nucléaire français, le Charles-De-Gaulle pour soutenir les 800 personnels déjà engagés en Irak avec dix-huit avions stationnés aux Émirats arabes unis et en Jordanie.
« La situation exceptionnelle [sic] que nous connaissons doit conduire à revenir sur le rythme de réduction des effectifs qui avait été programmé pour les trois prochaines années dans le cadre de la loi de programmation militaire. Ce rythme doit être revu et adapté »
a-t-il déclaré, comme si la menace islamiste était apparue subitement en 2014 alors qu’elle est identifiée depuis vingt ans, et qu’à l’échelle mondiale, elle est connue même par le grand public depuis treize ans et l’irruption d’al-Qaïda sur le devant de la scène médiatique. Cela n’avait pas empêché Jacques Chirac, Nicolas Sárközy et François Hollande de démanteler largement l’armée française. Ce dernier avait validé la suppression pour la période 2014-2019 de 33 675 postes dont il feint de s’apercevoir aujourd’hui qu’elle est totalement incompatible avec sa boulimie d’attaques à l’étranger et la situation provoquée par 70 ans de politiques criminelles d’immigration par leur République.
Il a fallu une attaque en France, contre des journalistes comptant parmi les plus fidèles agents du régime, pour faire trembler la République et se rendre compte de la fragilité du système et de la dangerosité du problème qu’ils ont créé. Il a fallu que François Hollande lui-même se sente en danger pour qu’il daigne s’intéresser au problème de l’armée.