« Il y a une fracture en Europe qui passe par la reprise en main des peuples contre le totalitarisme de l’Union européenne et de ses complices, les marchés financiers. Je suis complètement cohérente. Cela ne fait pas de moi une militante d’extrême gauche ! Nous ne sommes pas d’accord avec tout leur programme, notamment sur le plan de l’immigration. Mais nous nous réjouirions de leur victoire »
a déclaré Marine Le Pen dans un entretien au journal de gauche Le Monde. Marine Le Pen apporte son soutien à un parti idéologiquement d’extrême gauche, qui a multiplié les gages envers le système ces derniers mois, abandonnant son peu de caractère révolutionnaire. Mais à l’image de ce qu’a mis en pratique le gouvernement PS en France, l’acceptation des principales volontés de l’Union européenne (UE) s’accompagnera de violentes attaques contre la société grecque.
Au niveau européen, la victoire de la Coalition de la gauche radicale (SYRIZA, Synaspismós Rhizospastikís Aristerás) n’aura aucun impact puisque le parti marxiste a annoncé ne pas vouloir sortir de l’euro, ni de l’Union européenne. Au-delà d’un programme social aussi généreux que démagogique, à l’inverse, la victoire du parti serait une catastrophe pour les Grecs comme pour l’ensemble des Européens : SYRIZA est favorable à une ouverture totale des frontières, ce qui signifie pour la France directement une nouvelle vague d’invasion. Conformément à l’agenda mondialiste, le parti d’extrême gauche lutte contre l’Église, est également favorable à la légalisation des drogues, ainsi – ce qui ne déplaît sans doute pas à de nombreux cadres du Front national – à la destruction de la famille et du mariage par son ouverture aux déviants sexuels. Le parti d’extrême gauche a fait sienne également l’idéologie du genre.
« Nous soutenons pleinement le droit à l’autodétermination en matière de sexualité et du choix du sexe, ainsi que l’établissement des mariages civils entre personnes de même sexe avec la reconnaissance de l’égalité des droits et de l’identité de genre »
avait annoncé le parti en 2013.
Le programme de SYRIZA est totalement empreint d’un esprit gauchiste que ne renierait pas Jean-Luc Mélenchon. Ainsi en 2012, SYRIZA, parmi ses 40 points prioritaires, proposait de « changer les cours de formation de la police afin de souligner les thèmes sociaux tels que l’immigration, la drogue et les facteurs sociaux ».
En politique militaire et étrangère, soulignons encore que le parti d’extrême gauche, alors que la Grèce est au cœur des tensions géopolitiques en Europe, réclame la « restriction drastique des dépenses militaires », et encore la « négociation d’un accord stable avec la Turquie ». La Turquie occupe depuis plus de 40 ans l’île de Chypre, lors d’une attaque qui fit plus 2 300 morts et disparus, plus de 2 400 blessés et, depuis plusieurs siècles, une part importante du Bosphore en terre européenne.
« Conformément à l’agenda mondialiste, le parti d’extrême gauche lutte contre l’Église »
Ne sait-on pas chez Jeune Nation que l’Eglise est également favorable à l’ouverture des frontières?
Cela n’empêche pas syriza de la combattre car tant que l’Eglise n’acceptera pas la culture de morts et le mariage entre homos, elle sera combattu et ceci même si elle se soumet en acceptant l’immigration et de se soumettre aux autres religions.
Disons qu’il y a Église et Église. On peut comprendre que Syriza comme Marine Le Pen déteste ce prêtre qui bénit le chef de l’Aube dorée.