Manuel Valls a fait censurer un message Christiane Taubira lundi au moment où s’ouvrait la discussion sur la prétendue « loi sur le renseignement », qui n’est en réalité qu’une vaste initiative pour surveiller non les terroristes islamistes dont la mise hors d’état de nuire demande d’autres moyens et d’autres méthodes, mais au contraire tout ceux qui veulent délivrer la patrie de l’occupation.
« Sur l’esprit de ce texte, il est évident que les techniques de recueil de renseignements sont susceptibles, sont susceptibles, de porter atteinte à la vie privée, aux droits des personnes sur la vie privée, à la vie familiale, à l’inviolabilité du domicile ainsi qu’au secret de correspondance. Ce sont des droits qui sont garantis par notre Constitution, bien entendu, inscrits dans notre Code civil essentiellement aux articles 9 et 10. […] Le gouvernement a eu le souci, constamment, dans l’écriture de ce texte, de s’assurer qu’il serait respectueux de ses propres obligations, ses obligations inscrites dans le Code civil, ses obligations conventionnelles, ses obligations constitutionnelles. Et c’est pour ça que nous avons le souci, constamment en écrivant ce texte, de veiller à trouver la bonne mesure entre les nécessités opérationnelles ainsi que la protection des lois et des libertés »,
a déclaré l’antifrançaise, résumant sa pensée dans un message au contenu un peu différent :
Ce message a été rapidement effacé. Il illustrait pourtant mieux la pensée de l’Africaine dont l’opposition à la loi n’est un secret pour personne.
« J’avale des couleuvres de plus en plus épaisses. La loi sur le renseignement, qui permet une intrusion dans la vie privée, est aux antipodes de mes idées »,
a-t-elle ainsi déclaré lors d’une rencontre avec Aurélie Filippetti et Arnaud Montebourg. Si elle accepte cette entorse à ce qui lui sert de conviction, c’est sans nul doute que les nationalistes sont visés au premier chef par cette loi liberticide. Car si le gouvernement prétend que ce texte a pour vocation de lutter contre le terrorisme islamiste, il ment. En réalité, seuls quelques passages concernent le terrorisme parmi sept chapitres qui concernent la sécurité nationale, les intérêts essentiels de la politique étrangère, les intérêts économiques ou scientifiques essentiels, la prévention du terrorisme, la prévention de la reconstitution ou du maintien de groupement dissous, la prévention de la criminalité organisée, et la prévention des violences collectives pouvant porter gravement atteinte à la paix publique. Le panel est suffisamment large pour viser chaque Français.
La prévention de la reconstitution ou du maintien de groupement dissous vise de façon quasi transparente les nationalistes, seules cibles de dissolution depuis l’avènement du gouvernement d’occupation en 2012.