Sous prétexte de défense de l’environnement, le gouvernement a annoncé la hausse d’un centime sur les ventes de gazole. Pour tenter de faire croire qu’il se préoccupait d’équité, le gouvernement a annoncé simultanément une baisse d’un centime pour les ventes d’essence. L’opération va se répéter pendant cinq ans.
Par ce geste, le gouvernement veut mettre fin à un « traitement fiscal favorable » – dont il est le seul coupable. Il s’agit d’arriver à une « diésélisation [sic] massive du parc automobile et qui suscite une préoccupation légitime [sic] de nombreux Français quant à son impact sur la qualité de l’air », ont annoncé les services de Manuel Valls. Cette mesure arrive alors que les études ont montré la nocivité du diesel depuis plusieurs dizaines d’années, connues quand les gouvernements en France imposaient à des Français alors peu « préoccupés légitimement » le diesel ; elle intervient alors même que ces dernières années, les fabricants ont – enfin – fait d’importants efforts pour réduire la pollution des moteurs diesel.
Cette décision n’aura aucune réelle portée sur le choix des acheteurs de voitures. Pire, elle va encore pénaliser les Français les moins favorisés, les travailleurs pauvres et classes moyennes qui supportent, par leur travail, par leurs impôts, par leurs sacrifices, la masse de millions de parasites sociaux, banquiers capitalistes, politiciens complices et innombrables asociaux et étrangers venus profiter d’un régime dégénéré. Aucune réelle mesure n’est mise en place pour aider les constructeurs, pour aider les acheteurs qui voudraient acheter des véhicules essence, voire ceux qui privilégient des modes de transports propres (ou dits propres). Aucune mesure n’a été prise contre les multinationales qui se sont engraissées durant des décennies, ni contre les individus qui ont promu un produit qu’ils savaient extrêmement dangereux.
Sans aucun effet sur l’environnement, scandaleuse car touchant un produit favorisé durant des décennies malgré sa nocivité par le gouvernement, l’opération va par contre s’avérer très rentable pour le gouvernement. L’argent gagné sur la taxation du gazole sera nettement plus important que la détaxation de l’essence, alors que le gouvernement aurait dû décider de reverser automatiquement toutes les taxes prises sur le diesel vers l’essence. Au contraire, et sans le dire, le gouvernement va profiter de cette affaire pour empocher, en cinq ans, environ 138 millions d’euros.
En 2014, la consommation de gazole représentait 81,3 % du total des carburants routiers utilisés. Le gouvernement va donc gagner un centime de plus sur plus de 80 % des ventes et redonner un centime pour moins de 20 % (en se basant sur les chiffres de 2014 et pour un total de 4 470 000 000 de litres de carburants routiers consommés avec 3 630 000 000 litres de gazole ont été consommés, contre 840 000 000 litres d’essence).