Il aura fallu quasiment une semaine pour que Manuel Valls réagisse réellement, après l’attaque de deux pompiers et un policier à Ajaccio. Plus exactement, comme toute la classe médiatico-politique, c’est seulement parce que la population a réagi virilement qu’il s’est lui-même senti obligé d’intervenir. Depuis les premiers incidents, la veille de Noël, aucun ministre n’a fait le déplacement alors que non pas l’assaut de colons contre des forces de secours, mais les réactions populaires ont fait la une des journaux à travers le monde – pour les dénoncer.
Dans Le Parisien de ce 30 novembre, il s’en prend à la « horde » qui a manifesté sa colère dans les rues d’Ajaccio pour dénoncer les agissements des colons.
« Non, clairement, la Corse n’est pas une de non-droit. L’État y est présent et, je m’y engage, l’État ne reculera jamais2 »,
pérore-t-il, alors qu’il n’est pas même capable de faire respecter l’ordre au sein de son gouvernement, pas plus que dans son parti.
« Les soi-disant représailles racistes et antimusulmanes commises par une horde voulant se faire justice elle-même sont tout autant [intolérable]. Ces actes indignes meurtrissent la République »,
« Nous devons la protection à nos compatriotes musulmans. Oui, il faut proscrire définitivement les groupes identitaires. Y compris en étudiant leur dissolution. L’État prendra toutes ses responsabilités en combattant tous les appels à la haine et à la violence. Des membres de ces groupes se revendiquent du nationalisme corse, à chacun de faire le ménage ! Certains slogans doivent disparaître […] »,
a-t-il annoncé, au diapason des dirigeants indépendantistes corses et chargeant ces complices de « s’occuper » de leurs opposants. Ce message est lourd de sens sur une terre connue pour ses règlements de comptes sanglants ; il l’est d’autant plus que celui qui le prononce s’est fixé pour objectif une guerre civile qu’il propage dans son camp comme en France.
Manuel Valls est incapable de s’attaquer aux groupes terroristes islamistes qu’il a laissés grandir, s’armer, s’organiser et attaquer ; il protège les groupes terroristes juifs, à commencer par la Ligue de défense juive (LDJ). Il montre une nouvelle fois qui sont ses seuls ennemis : les nationalistes français, contre lesquels il est prêt à s’allier même avec les indépendantistes. Les militants de l’Œuvre française et des Jeunesses nationalistes (JN) savent quelle énergie peut déployer leur République pour (tenter de) faire taire ceux qui se lèvent pour la France et contre le régime qui la menace.
Je suis de tout coeur avec vous
Ça rappelle l’affaire -étouffée- des attaques de colons contre les militaires du 126ème RI de Brives en 2013.