Georges-Paul Wagner est né le 26 février 1921 à Paris.
Après des études de droit, il s’inscrit au Barreau de la capitale en 1946. Il se marie le 19 décembre 1950 à Mlle Monique Péron. Le couple aura trois enfants.
Il milite dès son adolescence à l’Action française devenue le mouvement Restauration nationale durant les années 1950 et écrit dans Aspects de la France.
Il est membre des Comités directeurs de l’Action Française de 1963 à 1970, il participe en 1971 à la création de la Nouvelle Action française aux côtés de Bertrand Renouvin, Yvan Aumont et Gérard Leclerc.
Il s’oppose à la dérive gauchisante de la NAF, et s’en éloigne en 1974 après l’avoir présidée jusqu’à cette date. Il parmi les dirigeants du « Cercle Jean de Brem » et du comité de rédaction de la Revue universelle.
Le 16 mars 1986, Georges-Paul Wagner est élu député des Yvelines, sous les couleurs du Rassemblement national – Front national. Son mandat prend fin en mai 1988, après la dissolution de l’Assemblée nationale par le président François Mitterrand qui vient d’être réélu.
En octobre 1986, il fonde, avec Roland Hélie et Philippe Colombani, l’Institut d’histoire et de politique, centre de formation au service du FN.
Il a publié de nombreux ouvrages, parmi lesquels La Comédie parlementaire en 1988 et Le procès de Maurras en 2002.
Il collabore régulièrement au quotidien Présent, dans une Chronique du lundi, où il fait une large place aux rapports de la politique et de la justice.
Durant les années 60-70, il a également collaboré à l’AF université (AFU), à la revue Nouvelle Action française et à Item.
Sur le plan judiciaire il a défendu les participants de l’attentat du Petit-Clamart contre le général de Gaulle. Il est notamment l’un des avocats de Jean-Marie Le Pen, mais aussi du docteur Dor et de Mgr Lefebvre…
Avocat honoraire depuis le 1er janvier 2002, il succède, en juin 2001, à l’historien Pierre Chaumeil à la tête de l’Association professionnelle de la presse monarchiste française, créée en 1882.
Il est également le Président et Fondateur de l’Association Française des Juristes Catholiques.
Il décède le 11 juin 2006 à Paris.
Ses funérailles sont célébrées à Paris en l’église Saint-Nicolas-du-Chardonnet le 16 juin.
Témoignage de Bruno Gollnisch sur M° Wagner pour Français d’Abord Quotidien – édition du 14 juin 2006 :
« un homme merveilleux sur les plan humain, moral et intellectuel, qualités qui sont rarement réunies chez la même personne ». « J’avais fait sa connaissance en 1986 à l’Assemblée nationale et nous avions immédiatement sympathisé du fait de notre intérêt commun pour le droit, pour l’histoire, mais aussi pour notre sens critique à l’égard des modes intellectuelles qui se succèdent en France depuis deux siècles. C’était un réactionnaire, dans le sens laudatif que je puis donner à ce terme, un homme qui réagit, qui ne se laisse pas impressionner, qui démonte avec méthode, avec rigueur, avec humour les sophismes intellectuels et les perversions morales de l’adversaire. Sa supériorité intellectuelle et sa brillante expérience d’avocat lui donnaient une espèce de distanciation qui prévenait chez lui non seulement tout esprit de haine à l’égard de l’adversaire, mais même tout sentiment d’animosité. Il fut aussi le très brillant défenseur de Jean-Marie Le Pen et de bien d’autres dans les incroyables persécutions dont nous devrons un jour demander compte à leurs auteurs, non par esprit de vengeance mais par esprit de justice ».
« Fidèle à ses convictions maurrassiennes il n’en était pas moins acquis au nécessaire compromis national pour le service d’une patrie qu’il a défendue par la parole et aussi par sa plume, brillante, concise, jusqu’à son dernier souffle. Je perds, nous perdons en lui à la fois un ami, un défenseur et un maître ».