« Démission ! », « c’est l’état d’urgence pour l’élevage ! », « Fumier ! On n’est pas des migrants ! Bon à rien ! », « Connard ! », « fainéant ! ». C’est à ces cris et à d’autres plus délicats, et copieusement sifflé que Hollande a rendu une visite en catimini, la plus matinale possible, dans la nuit, au Salon de l’Agriculture, pour éviter de donner le spectacle d’une impopularité virale à la foule des visiteurs qui n’étaient pas encore arrivés. Mais il n’a pas pu éviter les agriculteurs eux-mêmes qui l’attendaient de pied ferme. Il a ensuite discuté deux heures dans une salle aménagée à cet effet, loin de la foule, avec les parties en présence. Au total sa visite aura été la plus courte de son mandat, alors que le secteur agricole traverse la crise la plus grave de France depuis des décennies, voire des siècles avec notamment la disparition de 200 fermes chaque semaine en France, selon la FNSEA.
Bien protégé au milieu d’un imposant service d’ordre, il n’a pas tenté le bain de foule… Accompagné de son « nouveau ministre de l’Agriculture » Stéphane Le Foll et du président de la FNSEA, Xavier Belin, il a réussi à gagner le hall 2 du pôle végétal, où il est parvenu à déclarer : «Je suis aussi venu pour entendre ces cris, qui sont des cris de douleur, de souffrance», je suis venu au salon car je savais que j’allais entendre cette proclamation. Les agriculteurs veulent un avenir. Je suis venu pour agir», redemandant, soit disant, aux groupes de la distribution, dont les négociations tarifaires annuelles entre fournisseurs et distributeurs prennent fin dans deux jours, de «faire un effort de solidarité». Faute d’accord, leur chef de l’État a déclaré être prêt à revoir la loi de modernisation de l’économie (LME) de 2008, qui a déréglementé les négociations entre fournisseurs et distributeurs pour la fixation des prix agricoles.
Hollande aurait été plus crédible auprès des agriculteurs, qui souffrent des « contre-sanctions russes », s’il avait promis de renoncer aux sanctions imposées contre la Russie par les USA, que leur gouvernent applique en véritable vassaux des Etats-Unis.
L’ambiance s’est de nouveau tendue en milieu de matinée. Des manifestants composés de jeunes agriculteurs en colère ont totalement démonté le stand du ministère de l’Agriculture. Des CRS et la police politique aux ordres sont intervenus pour empêcher ces jeunes agriculteurs de démonter le stand du Ministère de l’Agriculture, ce qu’ils ont malgré tout réussis à accomplir. Les CRS et surtout les policiers en civile ne manquant pas d’achever leur travail de répressions brutales, comme ils savent si bien le faire face aux Nationalistes et toute personne manifestant son mécontentement contre cette dictature socialiste. Il est clair que Hollande, ne s’est pas attardé dans les parages…
François Palaffittes
La République aura réussi le triste exploit en deux cents ans de décimer la paysannerie (qu’on nomme aujourd’hui « agriculture » ). D’un côté les paysans français croulent sous les normes et d’un autre on va faciliter le commerce avec le pays qui produit l’une des nourritures les moins saine au monde : les Etats-Unis d’Amérique. Il faut augmenter considérablement le nombre de paysans qui sont la force vive d’une Nation, les campagnes sont désertées car en plus d’être mal desservies, les commerces qui autrefois permettaient aux gens de ne pas faire 15 km pour aller chercher une baguette de pain ont disparu car une économie libérale c’est une anarchie économique et entre l’extrémisme capitaliste (né du libéralisme) et celui du bolchevisme, il y a l’économie qui a régi la France pendant un millénaire celle qui est dirigée vers le Bien commun.