Contribution d’Yvan Benedetti à une enquête sur le thème « Quelle Europe pour la France? » (juin 2009).
À la question posée « quelle Europe pour la France ? », une évidence s’impose : certainement pas celle existante ! L’Union européenne et sa conception mercantile constituent le cheval de Troie du mondialisme le plus cosmopolite.
Le rayonnement de l’Europe s’est fait à travers ses États. Penser que nous pourrions recouvrir une puissance perdue, par le seul fait de l’affirmation idéologique de l’« Europe puissance » est une erreur. Le monde blanc a régressé à mesure de l’érosion et de l’affaiblissement des nations traditionnelles hâtés par la subversion. La pleine puissance des peuples ne peut s’exprimer qu’à travers des nations souveraines, lieu d’expression historique de leur spécificité. L’urgence est donc de sortir de l’UE et de recouvrer tous les attributs de souveraineté, à commencer par notre monnaie. De même, il ne faut pas se laisser abuser par des leurres comme le refus de l’entrée de la Turquie dans l’Union européenne qui constitue une légitimation de leur Europe mercantile.
Il faut œuvrer pour les Europes de la souveraineté, dans la coopération des nations, en atténuant les égoïsmes nationaux par l’adoption du « principe de suppléance », car ce qui nous unit est plus fort que ce qui nous sépare. Il est surtout urgent de concevoir une vision commune pour réconcilier le monde blanc avec son passé plurimillénaire, porteur de civilisation. Cet élan salvateur se fera contre l’Europe de Bruxelles et dans l’engagement d’une nouvelle Reconquista contre ces torrents migratoires qui menacent notre survie.